Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 5, No. 11 decembre 2007

Dans les nouvelles

La fatigue - L'ennemi à combattre en milieu de travailprint this article

Ce que tout travailleur devrait savoir sur la fatigue


Le fait de rester éveillé pendant 21 heures d'affilée produit pratiquement le même effet sur l'organisme qu'un taux d'alcoolémie de 0,1 %, soit un taux supérieur à la limite légale fixée pour les conducteurs au Canada. Les spécialistes de la recherche sur le sommeil sont d'avis que le risque d'accident de la route est tout aussi élevé chez les conducteurs somnolents que chez ceux conduisant avec des facultés affaiblies.

Maintenant, transposons cette situation en milieu de travail, lorsqu'une personne peut devoir prendre des décisions importantes, manipuler des produits chimiques dangereux, faire fonctionner de l'équipement lourd ou utiliser un couteau bien aiguisé. Il est alors facile de comprendre que travail et fatigue ne font pas bon ménage.

La fatigue est une sensation d'épuisement, de lassitude ou de somnolence consécutive au manque de sommeil, à une activité mentale ou physique prolongée ou à de longues périodes de stress ou d'anxiété. Bien que les données varient d'une personne à l'autre, nous avons en moyenne besoin d'un minimum de 7,5 à 8,5 heures de sommeil par jour. S'il est possible de remédier à un manque de sommeil de courte durée ou à un état de fatigue " aiguë " en récupérant les heures de sommeil perdues et en prenant du repos, les problèmes liés à la fatigue chronique peuvent en revanche nécessiter une aide médicale.

Outre la lassitude et la somnolence, d'autres symptômes trahissent la fatigue, par exemple, l'irritabilité, la dépression, des étourdissements, une perte d'appétit, des troubles de la digestion et une prédisposition à la maladie.

Les effets de la fatigue ou les ingrédients d'un travail de piètre qualité et non sécuritaire


La fatigue affecte :


  • le jugement,

  • la concentration,

  • la coordination main-œil,

  • la perception visuelle,

  • l'aptitude à la communication,

  • la productivité,

  • le rendement,

  • la capacité de prendre des décisions, de planifier des activités complexes et de bien gérer le stress.


La fatigue ralentit le temps de réaction et favorise les pertes de mémoire en altérant la capacité de se rappeler certains détails, tout en favorisant l'adoption de comportements à risque. Les travailleurs fatigués sont généralement sujets aux sautes d'humeur, ont des taux d'absentéisme et de roulement supérieurs à la moyenne, encourent plus de frais médicaux, et sont plus enclins aux blessures professionnelles. Ils ont du mal à rester éveillés et, pour couronner le tout, il sont souvent trop anesthésiés par la fatigue pour se rendre compte qu'ils se sont assoupis au travail ou qu'ils ont une attitude inadéquate.

La fatigue nuit-elle à la sécurité des travailleurs? Les scientifiques ont déjà clairement établi le lien entre la fatigue et les accidents de travail. En outre, l'Alberta Human Resources and Employment signale que la plupart des accidents surviennent lorsque les personnes sont le plus sujettes à la somnolence, c'est-à-dire entre minuit et 6 heures, et entre 13 heures et 15 heures.

La fatigue liée au travail peut découler de longues heures d'activités physiques ou mentales, de pauses trop courtes entre les quarts de travail, d'un manque de repos, du stress ou d'une combinaison de ces facteurs. Certaines personnes ayant des habitudes de vie plus ou moins saines ou qui sont constamment confrontées à des problèmes ou à des situations stressantes au travail se fatigueront plus vite que d'autres.

Le travail par quarts, composante essentielle de l'univers du travail, joue lui aussi un rôle important. Le corps humain est conçu pour dormir la nuit. Il ne peut pas donner sa pleine capacité lorsque ses cycles naturels sont interrompus. Se réveiller, manger et dormir à des heures inhabituelles dérèglent nos horloges " circadiennes " internes; c'est ce qui explique que les personnes travaillant par quart sont en général un peu moins alertes au travail et un peu moins reposées après avoir dormi. Des études ont en outre révélé qu'un travailleur sur cinq s'assoupit pendant son quart de travail.

D'autres facteurs favorisent la fatigue, comme des conditions de travail médiocres (travail en isolement, tâches ennuyantes, etc.), un sentiment d'insatisfaction à l'égard du travail, une charge de travail trop lourde (pouvant mener à l'épuisement professionnel), des changements et un climat d'incertitude constants au travail.

Des solutions pour les employeurs

Le National Institute for Working Life estime que les travailleurs souffrant d'un manque de sommeil coûtent, à l'échelle planétaire, 350 milliards de dollars américains par année. En tant qu'employeur, vous avez donc tout intérêt à adopter les mesures suivantes :

  • Assurez-vous que l'environnement de travail ne favorise pas la fatigue. Entre autres, essayez d'éviter les éclairages tamisés et les températures ambiantes trop chaudes; tentez aussi de réduire le bruit.

  • Variez les tâches afin d'éliminer la répétition ou les longues périodes de travail ennuyantes et monotones.

  • Sensibilisez les travailleurs à l'importance de se reposer suffisamment et sur la façon d'atteindre un bon équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle.

  • Instaurez des quarts de travail écourtés et assurez une rotation des quarts de travail qui suive un rythme biologique naturel (c.-à-d. dans l'ordre suivant : matin, après-midi, soir).


Les employeurs peuvent sans doute faire beaucoup plus. Ces quelques suggestions ne sont pas exhaustives. Il ne s'agit là que d'une petite poignée de stratégies qu'un employeur est susceptible de vouloir appliquer.

Combattre la fatigue, c'est aussi l'affaire des travailleurs


En tant que travailleur, vous pouvez aussi réduire au minimum les effets de la fatigue. Voici quelques conseils :

  • Évitez de conduire si vous êtes fatigué, surtout par mauvais temps, lorsque la visibilité est réduite.

  • Évitez les niveaux de bruit élevés.

  • Optez pour une alimentation saine vous procurant une énergie durable. Les glucides complexes (amidon) sont préférables aux glucides simples (sucres). Éviter les aliments gras et la malbouffe.

  • Adoptez une activité physique régulière qui renforce vos capacités cardiovasculaire et musculaire ainsi que votre souplesse.

  • Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour vous accorder au moins 7,5 à 8,5 heures de sommeil par nuit.

  • Gardez une attitude positive. Faites des efforts conscients pour ne pas vous laisser submerger par des situations négatives.


Maintenant, si vous avez les yeux grands ouverts et désirez en savoir plus sur la fatigue, consultez les liens suivants :

Réponses SST

Les causes de la fatigue au travail - Gouvernement de l'Australie (en anglais)

Le lien sommeil- sécurité (et plus encore...) - Conseil canadien de la sécurité

Fatigue In The Workplace Is Common And Costly - Medical News

Fatigue, Extended Work Hours and Safety in the Workplace - Alberta Human Resources and Employment (en anglais)

Nouvelles sur nos partenariats

Pousser, tirer, lever, abaisserprint this article

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont très douloureux - les muscles, les tendons ou les nerfs du bas du dos sont touchés ainsi que les épaules, le cou, les coudes, les poignets ou les mains. En fait, selon la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) de l'Ontario, les TMS représentent la principale cause de demandes d'indemnisation pour blessures entraînant une perte de temps de travail. Les TMS font souffrir des milliers de travailleurs chaque année, et la manutention manuelle des matériaux y contribue dans une large mesure.

Le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) et le Centre of Research Expertise for the Prevention of Musculoskeletal Disorders (CRE-MSD) ont joint leurs efforts pour présenter Pousser, tirer, lever, abaisser : un atelier sur la manutention manuelle des matériaux dans le lieu de travail qui traite des divers aspects de la manutention manuelle des matériaux. Cette conférence d'une journée aura lieu le 4 mars 2008, à Mississauga, en Ontario.

Le conférencier d'honneur sera M. Tom Waters, ergonome professionnel certifié et ingénieur principal en sécurité au National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH). M. Waters est reconnu mondialement pour ses travaux sur l'équation révisée de lever de charges du NIOSH - l'outil le plus couramment utilisé pour déterminer si l'effort exercé par un travailleur pour lever ou abaisser une charge est trop grand.

Une brochette d'experts du domaine viendront donner leurs points de vue. Vous pourrez entendre un chercheur, un consultant en ergonomie, un travailleur blessé, un consultant en gestion des dossiers d'invalidité, des représentants de l'employeur et du syndicat, ainsi qu'un analyste des politiques en ce qui concerne les mesures prises par la province de l'Ontario pour prévenir les TMS. Vous aurez également l'occasion de participer à des ateliers où vous pourrez discuter de la façon dont les problèmes liés à la manutention manuelle des matériaux s'appliquent dans votre propre lieu de travail.

Si vous ne pouvez vous déplacer pour participer à l'atelier, inscrivez-vous auprès du CCHST à la diffusion Web en direct. Vous pourrez ainsi entendre toutes les présentations, posez des questions et soumettre directement vos commentaires aux conférenciers, et ce, à partir de votre ordinateur.

Pour obtenir de plus amples renseignements - et profiter de notre rabais de préinscription, consultez le site Web - en anglais

Nouvelles du CCHST

Comités de santé et de sécuritéprint this article

Nouveau cours en ligne sur mesure pour les entités canadiennes de compétence fédérale


Contrairement aux États-Unis, où tous les États sont régis par les mêmes lois et règlements sur la santé et la sécurité au travail, au Canada, la législation en matière de santé et de sécurité au travail varie en fonction des sphères de compétence. Même si ces lois et règlements sont tous fondés sur le même principe (celui selon lequel tout travailleur a droit à un environnement de travail sécuritaire), chaque administration y apporte des nuances.

Les comités de santé et de sécurité sont un volet essentiel de la législation en matière de santé et de sécurité au travail. Le tout dernier cours en ligne offert par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) met l'accent sur les comités de santé et de sécurité, et il est spécialement adapté aux lieux de travail relevant de la sphère de compétence fédérale.

Le comité de santé et de sécurité de compétence fédérale est un cours d'apprentissage en ligne expressément conçu pour les entités suivantes et d'autres milieux de travail régis par le gouvernement fédéral :



  • Ministères fédéraux, organismes et sociétés d'État;

  • Banques à charte;

  • Lignes aériennes;

  • Stations de télé et de radio;

  • Entreprises interprovinciales de communication et de téléphone;

  • Entreprises interprovinciales d'autobus et de chemin de fer;

  • Premières nations;

  • Autres industries assujetties à la législation fédérale, y compris certaines sociétés minières.


Ces entreprises ont pour principaux secteurs d'activité les chemins de fer, le transport routier, les tunnels, les ponts, la téléphonie, la télédiffusion et la radiodiffusion, les pipelines, les silos élévateurs, l'exploitation de mines d'uranium et son traitement, de même que d'autres produits et services ne relevant pas de la compétence provinciale ou territoriale.

Quand formation sur la conformité rime avec simplicité

Les comités de santé et de sécurité permettent aux employeurs, aux travailleurs et aux superviseurs de participer activement à la gestion ou à l'élimination des risques en milieu de travail. En se familiarisant avec ses droits et responsabilités, chaque membre du lieu de travail peut contribuer à la mise en œuvre du " système de responsabilité interne ".

Le cours Le comité de santé et de sécurité de compétence fédérale peut être intégré à la formation en santé et sécurité que les employeurs sont tenus de dispenser en vertu de la partie II du Code canadien du travail. Il convient tout à fait aux membres des comités de santé et de sécurité et des comités d'orientation, aux représentants, aux gestionnaires ainsi qu'au personnel des services de ressources humaines.

En seulement quelque 40 à 60 minutes passées devant l'ordinateur, les participants sauront comment créer un comité SST, quelles en sont les fonctions et la structure, comment faire en sorte qu'il soit efficace et comment régler des problèmes de santé et de sécurité au travail. Le cours en ligne donne également un bon aperçu de la façon de procéder à des inspections et à des enquêtes sur les lieux du travail, ainsi que du rôle du comité dans les cas où un(e) employé(e) exerce son droit de refuser de faire un travail dangereux.

Les participants peuvent accéder au cours en ligne et apprendre à leur rythme et dans leur propre environnement. Comme pour tous les cours en ligne du CCHST, des spécialistes sont disponibles pour répondre à toutes les questions des participants. Des mini-questionnaires intégrés à la formation aident à suivre les progrès. Les participants qui réussissent les tests reçoivent automatiquement un certificat.

Alertes au danger

Sécurité des marinsprint this article

Conseils pour sauver des vies destinés aux pêcheurs commerciaux


Le décès par noyade de deux pêcheurs canadiens - de part et d'autre des côtes canadiennes - aurait pu être évité. Voici ce qui s'est passé.

Un bulletin Alerte au danger émis par WorkSafe BC signale qu'un pêcheur de saumons est tombé accidentellement à l'eau et qu'il n'a pas pu remonter à bord du bateau, parce que ce bateau ne comportait ni rambarde ni sauvegarde (ligne de sécurité). Les vagues atteignaient de un à deux pieds de hauteur, et l'homme, qui ne portait pas de gilet de sauvetage ni de vêtement de flottaison individuel (VFI), travaillait seul. Son bateau a été découvert alors qu'il dérivait sans personne à son bord. Le corps du pêcheur a été repêché plus tard, flottant sur les eaux.

Une autre noyade est survenue en Nouvelle-Écosse, le jour même de l'ouverture de la saison de pêche printanière 2007. Un pêcheur de homards, qui ne portait aucun VFI, s'est empêtré dans les lignes des casiers et a été projeté par-dessus bord. Un bulletin Alerte au danger publié par la Division des normes d'emploi du ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse met en garde les pêcheurs contre la pratique courante qui consiste à charger le plus grand nombre de casiers possible sur les bateaux conçus pour la pêche au homard (surtout le jour de l'ouverture de la saison), précisant que cette pratique peut gêner les mouvements des membres de l'équipage sur le pont.

Un bateau isolé en mer semble faire partie d'un autre monde en comparaison d'autres lieux de travail; il n'en demeure pas moins qu'il est, lui aussi, assujetti à la réglementation en matière de santé et de sécurité au travail. En règle générale, les employeurs d'entreprises de pêche commerciale ont l'obligation d'assurer un milieu de travail sécuritaire, au même titre que les employeurs d'autres secteurs. Plus précisément, ils doivent fournir à leurs employés un équipement de protection adéquat, des instructions et de la formation, en plus de veiller à ce que les travailleurs se conforment aux pratiques de travail sécuritaires et qu'ils évitent de s'exposer aux risques liés au travail. Autrement dit, lorsqu'il existe un risque de noyade, un employeur doit fournir à l'employé un VFI conforme aux normes prévues dans la législation sur la santé et la sécurité au travail ou un dispositif de rechange qui fournit une protection équivalente contre le risque de noyade.

Les recommandations suivantes des gouvernements de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique relatives aux pratiques de travail sécuritaires pourraient sauver des vies :


  • Allouer suffisamment d'espace sur le pont pour ne pas entraver les mouvements. Éliminer ou réduire le plus grand nombre de risques possibles.


  • Assurer la protection des membres de l'équipage contre le risque de passer par-dessus bord par l'installation de mains courantes, de barres d'appui, de garde-corps ou de rambardes, ou par la fourniture d'un équipement de protection individuelle de type harnais. Ceux qui travaillent dans la mâture ou sur le pont par mauvais temps doivent s'attacher à une sauvegarde pour prévenir les chutes.


  • La réglementation de la Colombie-Britannique prescrit le port d'un " vêtement de flottaison individuel (VFI) ou d'un gilet de sauvetage offrant une flottabilité suffisante pour garder la tête du travailleur hors de l'eau " [traduction libre], sauf en eau très peu profonde ou lorsque d'autres mesures de sécurité protègent le travailleur contre le risque de noyade. Le fait de ne pas porter de VFI, combiné à de basses températures de l'eau, augmente considérablement le risque de noyade lorsqu'une personne passe par-dessus bord.


Une préparation de base est particulièrement utile lorsqu'il est question de risques professionnels aussi redoutables que ceux associés à l'océan. Après tout, qu'est-ce qu'une prise, comparativement au fait pour le pêcheur de regagner la terre ferme en toute sécurité.

Documents additionnels à consulter sur la sécurité liée à la pêche commerciale et à l'aquaculture :

Bulletin Alerte au danger, WorkSafe BC (en anglais)

Bulletin Alerte au danger, Division des normes d'emploi du ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse (en anglais)

"Fish Safe" - Nova Scotia Fisheries sector council (en anglais)

Rapport d'enquête du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) sur le naufrage du bateau Evan Richard

Réponses SST

FS - Une lecture qui pourrait vous sauver la vie!print this article

Nul ne naît chimiste ou toxicologue, et la plupart des gens ne deviendront jamais des spécialistes dans ces domaines. Malgré tout, un grand nombre de personnes seront appelées à manipuler et à entreposer des produits chimiques dans le cadre de leurs fonctions quotidiennes. Manipuler des produits chimiques en toute sécurité est à la portée de tous; il suffit de connaître et d'appliquer les procédures appropriées.

Au Canada, chaque matière réglementée par le SIMDUT doit être étiquetée et accompagnée d'une FS dont elle fait spécifiquement l'objet (le nom du produit et celui du fournisseur mentionnés sur la FS doivent correspondre à ceux figurant sur l'étiquette de la matière utilisée).

Une FS est un document préparé par le fabricant ou le fournisseur du produit chimique. Elle renseigne sur les risques (santé, incendie et réactivité) associés à ce produit et indique en outre comment utiliser, entreposer et manipuler le produit en toute sécurité, de même que les procédures à suivre en cas d'urgence. Elle indique comment reconnaître les symptômes d'exposition, de même que les premiers soins et autres interventions pouvant être nécessaires.

Les FS proviennent de nombreuses sources; il est donc possible qu'elles ne se ressemblent pas toutes; elles doivent néanmoins comporter les neuf catégories de renseignements exigés par le Règlement sur les produits contrôlés du gouvernement fédéral :


  1. Information sur le produit (p. ex. identificateur du produit [nom]), nom et adresse du fabricant et des fournisseurs, et numéros de téléphone en cas d'urgence);

  2. Ingrédients dangereux contenus dans le produit;

  3. Caractéristiques du produit (p. ex. état physique, odeur et point d'ébullition);

  4. Données sur les risques d'incendie et d'explosion;

  5. Données sur la réactivité du produit (p. ex. conditions provoquant l'instabilité chimique du produit et substances avec lesquelles il ne doit pas entrer en contact);

  6. Propriétés toxicologiques du produit (effets sur la santé);

  7. Mesures de prévention (p. ex. équipement de protection individuelle et mesures d'ingénierie);

  8. Premiers soins;

  9. Renseignements sur la préparation de la FS (p. ex. date de préparation de la FS et nom de la personne qui l'a rédigée).


Aucune disposition de la loi ne vous oblige à tout savoir sur tous les produits chimiques, mais vous devez apprendre à connaître les risques, les mesures de prévention et les procédures d'urgence associées à chacun des produits chimiques avec lesquels vous travaillez. Avant d'utiliser un produit pour la première fois, familiarisez-vous avec les renseignements contenus dans sa FS. En outre, votre employeur devrait compléter l'information fournie dans la FS par des renseignements et de la formation spécifiques à votre lieu de travail concernant les premiers soins, la prévention des risques (exigences en matière de ventilation, port de gants, etc.) et les procédures à suivre en cas d'urgence (p. ex. déversement, fuite).

Le Règlement sur les produits contrôlés précise que la FS d'un produit contrôlé ne doit pas dater de plus de trois ans. Il incombe au fournisseur de mettre à jour l'étiquette du produit et la FS. Quant aux employeurs, ils doivent s'assurer que tous les produits contrôlés présents sur le lieu de travail sont accompagnés d'une FS à jour. La collection de FS de l'entreprise doit être facilement et rapidement accessible aux travailleurs susceptibles d'être exposés aux produits contrôlés, aux membres du comité de santé et de sécurité ou au représentant de la santé et de la sécurité au travail. Ces fiches peuvent être rangées dans un classeur ou conservées dans les dossiers d'un réseau informatique. Ce qui compte, c'est que tout le personnel du lieu de travail y ait aisément accès en tout temps.

Le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) offre des renseignements, de l'aide et des outils additionnels sur la façon d'utiliser les FS et de se conformer au Règlement sur les produits contrôlés. Vous n'avez qu'à suivre les liens suivants :

Consulter les Réponses SST traitant des FS

Consulter les Réponses SST portant sur le SIMDUT


Consultez également le Service de gestion des fiches signalétiques. Il vous aidera à mieux vous acquitter de vos responsabilités à l'égard de la santé et de la sécurité dans votre lieu de travail.


Le CCHST vous offre aussi le cours d'apprentissage en ligne : Le SIMDUT : comprendre les FS ainsi que les Publications FS.

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