Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

>Le rapport sur la santé et la sécurité

Volume 1, Numéro 6, juin 2003

Quoi de neuf?
Imprimer cet article 

Fait-il assez chaud pour vous?

À l'intérieur - dans les fonderies, les aciéries, les boulangeries et les fours de fusion, la principale source de chaleur réside dans les matières très chaudes ou en fusion. Pour les travaux qui se déroulent à l'extérieur, comme la construction, les travaux routiers et les travaux agricoles, le soleil est la principale source de chaleur.

Pour le travailleur qui risque d'être exposé au stress thermique, la source est moins importante que les mesures qui sont prises pour éviter les divers symptômes, dont les coups de chaleur. Cependant, que le travail se fasse à l'intérieur ou à l'extérieur, il y a un certain point où il fait tout simplement trop chaud pour travailler.

Pour la plupart des gens, la plage de températures de confort se situe entre 20 °C et 27 °C pour une plage d'humidité relative comprise entre 35 % et 60 %. En dehors de ces conditions, il fait trop chaud. Tant que l'organisme est capable de s'ajuster à la hausse de chaleur, la situation ne présente aucun danger. Par contre, les températures ambiantes trop élevées peuvent accabler les mécanismes de thermorégulation de l'organisme et provoquer des troubles graves, voire même entraîner la mort. Durant les vagues de chaleur, les travailleurs et les employeurs devraient s'armer de vigilance et rester à l'affût des signes indicateurs comme les rougeurs, les étourdissements, les crampes et la nausée, ainsi que les possibilités de coups de chaleurs mortels.Studies to date show that some people with serious symptoms and health effects recover completely. Others, however, experience prolonged health problems including muscle weakness, fatigue and headache, confusion, depression, problems with concentration and memory loss.

Nos corps tentent de maintenir une température corporelle d'environ 37 °C. Lorsque notre température corporelle dépasse cette température, nous transpirons. En revanche, lorsqu'elle descend trop loin sous 37 °C, notre corps réagit en grelottant. L'important c'est de permettre à notre corps de réagir.

Il existe des mesures proactives simples visant à combattre le stress thermique, notamment :

  • l'eau
  • l'acclimatation
  • les périodes de repos
  • les vérifications

Il est beaucoup plus difficile de déterminer avec précision quand il fait trop chaud pour travailler. Pour ce faire, il faut tenir compte des facteurs suivants :

  • l'effort physique
  • la température
  • l'humidité
  • un rapport sécuritaire entre le travail et le repos
  • la vitesse du vent
  • les vêtements

Les valeurs limites d'exposition pour le stress thermique et les coups de chaleurs, mises au point par l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) servent de lignes directrices pour déterminer si la température n'aura aucun effet sur les travailleurs de l'extérieur, s'il faut prendre des mesures de précaution ou si l'on doit interrompre les travaux.

La température au thermomètre globe mouillé est une des méthodes les plus utilisées pour mesurer la température intérieure. Cette méthode utilise une sphère creuse en cuivre noirci exposée à l'environnement ambiant. Cette pièce d'équipement spéciale doit être utilisée conjointement avec une formule pour calculer la température de l'air, l'humidité, la chaleur émanant des surfaces chaudes et la circulation de l'air. Même si elle produit des relevés précis, cette méthode n'est qu'un guide puisque chaque personne réagit de manière différente à la chaleur.

Même s'il n'y a aucune méthode qui permette de déterminer avec précision quand il fait trop chaud, il y a une chose qui demeure très claire : les employeurs sont tenus de veiller à ce que leurs travailleurs ne souffrent pas de ce type de chaleur.

Alertes au danger
Imprimer cet article 

Nouveaux avertissements émis par les gouvernements provinciaux

La région de Queens, en Nouvelle-Écosse, fait face à cinq accusations d'avoir omis de garantir la sécurité d'un piéton au lieu de travail ou dans les environs du lieu de travail après la mort d'un homme de 56 ans.

Il semble que le piéton ait glissé durant une tempête de neige le 8 février dernier pour ensuite tomber dans une tranchée qui avait été creusée pour y installer une nouvelle conduite d'égout. Une barricade a cédé sous le poids de la victime qui est atterrie dans l'eau au fond de la tranchée.

Des représentants de la région comparaîtront en cour le 7 juillet. La région fait aussi face à des accusations d'avoir omis d'installer des clôtures, des éléments de protection ou des barricades autour des excavations et de n'avoir pas couvert la tranchée de manière adéquate.

En Colombie-Britannique, la Commission des accidentés du travail émet un bulletin sur la sécurité après que deux travailleurs ont été brûlés en utilisant un chalumeau pour découper le couvercle d'un tonneau métallique de 45 gallons. Ce dernier a explosé au moment où les flammes ont transpercé le métal. L'opérateur du chalumeau à l'acétylène croyait que le tonneau était vide et qu'il avait été nettoyé. Il ne portait pas de vêtements ignifugés et a subi des brûlures graves aux jambes, aux bras, à l'estomac et au visage. Un deuxième travailleur a subi des brûlures graves au bras gauche.

Une enquête a révélé que le tonneau n'avait pas été nettoyé correctement avant qu'il ne soit découpé. La Commission des accidentés du travail de la C.-B. demande que soient utilisés des tonneaux métalliques avec couvercles amovibles pour l'entreposage et la disposition de matériaux, que les politiques internes interdisent le découpage de tonneaux métalliques et que des procédures sécuritaires soient élaborées lorsque le découpage est nécessaire.

Lisez ce bulletin (en anglais)

Pendant ce temps en Saskatchewan, un ensemble de hissage défectueux est blâmé pour la mort d'un travailleur d'une plate-forme de forage. L'homme a perdu la vie lorsqu'une conduite de 1 200 livres que l'on déplaçait est tombée sur lui, l'écrasant sur le coup. Selon WorkSafe Saskatchewan, les doubles manilles utilisées avec l'ensemble de hissage du treuil pneumatique ne répondaient pas aux normes acceptables. Elles n'étaient pas conçues pour le levage en hauteur et ne respectait pas la norme minimale, soit l'acier allié grade 80, requise par les règlements. Lorsque l'attache des doubles manilles s'est rompue, le travailleur se trouvait sous la conduite et aidait à la déplacer jusqu'à une rampe sur le côté de la plate-forme.

L'enquête a aussi révélé qu'une seule clavette servait à tenir le pivot d'une clef en place et qu'une chaîne avec crochet était trop petite pour être efficace avec les doubles manilles.

WorkSafe Saskatchewan rappelle aux employeurs de l'industrie du forage pétrolier qu'ils doivent prendre toutes les mesures pratiques nécessaires pour veiller à ce que les bons outils, équipements et pièces soient utilisés correctement.

Texte complet de cette alerte

Réponses SST
Imprimer cet article 

Info sur les souris : un outil utile moins >

C'est un fait prouvé : depuis que leur popularité a grimpé en flèche durant les années quatre-vingt-dix, les ordinateurs permettent d'économiser beaucoup de temps en consultation de dossiers et de documents. Toutefois, la souris oblige l'utilisateur à effectuer des mouvements exacts et de petite envergure de la main, des doigts et du pouce. Lorsque vous positionnez la souris, la déplacez, la glissez ou lorsque vous cliquez sur ses boutons à maintes reprises, vous risquez de fatiguer et de surmener ces mêmes petits muscles. Cela peut mener à de l'inconfort, à de la douleur et à des troubles musculo-squelettiques reliés au travail, comme le syndrome du canal carpien.

Tout aussi troublant est la position de la souris, généralement à l'extrémité supérieure droite ou gauche du clavier - cela en raison d'un manque d'espace et du fait que la plupart des postes de travail ont été construits avant que l'usage de la souris ne devienne aussi répandu. La souris est hors de la zone d'atteinte, c'est-à-dire que l'utilisateur doit tendre le bras vers l'avant ou le côté et le tenir dans une telle position jusqu'à ce que la tâche soit terminée. En gardant le bras étendu de la sorte, la personne est à risque de développer des problèmes au cou, au haut du dos, aux épaules et à la main qui utilise la souris.

Le CCHST offre une gamme de conseils et de solutions pour les deux problèmes aux liens ci-dessous.

Même si les chercheurs n'ont pas encore déterminé quel modèle de souris était le plus efficace pour éviter les blessures causées par l'usage répétitif, les souris à pile et sans fil sont recommandées pour éviter qu'il n'y ait de fil qui entrave l'accès aux autres composantes. Néanmoins, la souris devrait se loger dans la paume de la main. Sa forme devrait être identique des deux côtés et ses boutons pressoirs devraient répondre à une pression légère, mais pas trop subtile.

De plus, veuillez éviter d'utiliser un appui-poignet qui exerce une pression sur le canal carpien qui se trouve dans votre poignet.

Il y a deux moyens peu coûteux de résoudre la question de la position de la souris. Les plate-formes pour souris et les claviers plus étroits.

Lorsque le manque d'espace est un problème, les plate-formes permettent de garder la souris dans la zone d'atteinte. Ces plate-formes recouvrent le bloc numérique qui se trouve dans la partie droite du clavier et qui st rarement utilisé dans la plupart des bureaux. La souris repose sur cette plate-forme. Comme la souris se trouve sur une plate-forme, l'utilisateur est moins tenté de la déplacer de plus en plus loin, ce qui augmente l'extension de son bras et lui cause d'autres douleurs musculaires.

Les claviers plus étroits, généralement sans le bloc numérique et les flèches permettent à la souris d'être placée plus près de l'extension naturelle de l'épaule et du bras. Les quatre pouces d'espace supplémentaire que fournit un tel clavier réduisent les mouvements latéraux et, par le fait même, le risque de blessure.

Nouvelles sur nos partenariats
Imprimer cet article 

Rapide, exhaustive et complète : la banque de données INTOX du PISSC est disponible gratuitement sur le Web

Une importante source d'information chimique est maintenant disponible gratuitement sur le Web. Des fonds visant à créer une version électronique et gratuite de la banque de données INTOX du PISSC ont été obtenus pour une durée d'un an.

Cette banque de données et une source essentielle d'information pour les alertes chimiques. Les usagers, principalement les centres antipoisons, peuvent s'en servir pour identifier un poison, puis déterminer sa toxicité, ses effets cliniques probables et les mesures pertinentes de gestion du patient.

Les renseignements de cette banque de données ont prouvé qu'ils étaient utiles pour:

  • renforcer et améliorer les services offerts par les centres antipoison partout dans le monde
  • prévenir les cas d'empoisonnement
  • sauver des vies
  • Réduire les dommages sur la santé causés par l'exposition aux produits chimiques

La banque de données INTOX du PISSC est le fruit de la collaboration entre le CCHST et le Programme international sur la sécurité des substances chimiques de l'Organisation mondiale de la Santé. Créé en 1980, le PISSC est un programme conjoint de l'Organisation internationale du Travail, du Programme pour l'environnement des Nations Unies et de l'Organisation mondiale pour la Santé. Ses principales fonctions consistent à établir une base scientifique permettant un usage sécuritaire des substances chimiques et à renforcer les capacités nationales en matière de sécurité chimique.

Pour créer la banque de données INTOX, le PISSC a sollicité l'aide d'une centaine d'experts qui ont offert leurs connaissances, leur expertise et leur expérience pour l'élaboration de monographies d'information sur les poisons (MIP) du PISSC et les guides thérapeutiques du PISSC.

La préparation de monographies et de guides est un projet ambitieux pour la banque de données INTOX du PISSC. Parmi les documents qui ont été versés dans la banque de données, mentionnons :

  • série PISC/CE d'évaluation des antidotes
  • Fiches internationales sur la sécurité des produits chimiques (ICSC)
  • monographies concernant les critères d'hygiène de l'environnement (EHC)
  • fiches de renseignements sur les pesticides de l'OMS et de la FAO
  • UK Poison Information Documents (UK PIDs) (en anglais seulement)
  • résumés du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)

La version électronique sera disponible gratuitement à compter de juillet.

Nouvelles du CCHST
Imprimer cet article 

Analyse simplifiée de la sécurité des tâches

Les risques pour la sécurité sont plus évidents dans certains emplois que dans d'autres. Mais tous les emplois comportent des risques. Ce qui importe, c'est leur nombre et le genre de tâches auxquelles ils sont associés.

Il incombe aux employeurs de déterminer les risques liés à l'emploi ainsi que les mesures de prévention qui s'imposent. Pour ce faire, les employeurs utilisent l'analyse des risques liés à l'emploi. Dorénavant, leur tâche devrait être plus facile.

La publication Analyse simplifiée des tâches, produite conjointement par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) et le Programme du travail de Développement des ressources humaines Canada (DRHC), présente l'analyse proprement dite ainsi que deux méthodes pratiques qui permettent d'identifier les risques et de mettre au point des pratiques de travail sécuritaires. Ce rapport de 36 pages comprend des modèles de feuilles de travail, des formulaires et des marches à suivre qui permettront au lecteur d'élaborer une méthode d'analyse des risques liés à l'emploi adaptée à leur milieu de travail. Dans cette publication, on expose en détail deux méthodes couramment utilisées pour déterminer les risques - l'analyse des changements et l'approche fondée sur la barrière d'énergie - et comprend des conseils et des observations pertinents.

Cette publication facilite réellement la tâche en expliquant chaque étape de l'AST. Dans le cas notamment du transport des marchandises dangereuses - l'un des exemples donnés dans la publication - il faut d'abord décomposer l'emploi en tâches plus petites, comme l'inspection et le chargement des emballages. Il faut ensuite indiquer les dangers potentiels pour chaque tâche. Dans l'exemple, on mentionne notamment le risque lié à la toxicité des produits chimiques ainsi qu'aux fuites et aux déversements pendant l'inspection. En regard de chaque danger, on indique les mesures de prévention. Parmi les mesures propres à prévenir l'exposition aux produits chimiques toxiques, on propose notamment ce qui suit :

  • veiller à ce que les emballages portent des marques de sécurité en forme de losange indiquant le type de marchandise dangereuse dont il s'agit;
  • veiller à ce que les emballages soient conformes à la réglementation régissant le transport des marchandises dangereuses;
  • veiller à ce que l'expéditeur ait des fiches signalétiques conformes aux exigences du Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT).

Ce n'est là qu'un des exemples qui se trouvent dans Analyse simplifiée des risques liés à l'emploi, pour illustrer comment utiliser l'AST. Cette publication est disponible en français et en anglais au coût de 15 $.





Préparé par le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.

Vous pouvez annuler votre inscription en tout temps. Si vous avez reçu ce bulletin de nouvelles par l’intermédiaire d’un ami, pourquoi ne pas vous inscrire vous-même?

Le respect de la vie privée vous préoccupe? Le CCHST ne vend pas et ne partage pas vos renseignements personnels. Consultez notre politique en matière de respect de la vie privée.

CCHST, 135, rue Hunter Est, Hamilton (Ontario) L8N 1M5
1-800-668-4284 serviceclientele@cchst.ca
cchst.ca

© 2013, Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail