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>Le rapport sur la santé et la sécurité

Volume 2, numéro 4, avril 2004

Quoi de neuf?
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Un nouveau Règlement impose l'adoption d'un plan d'intervention d'urgence en présence de matières dangereuses

Un certain nombre d'entreprises canadiennes ont déjà commencé à remplacer leurs produits chimiques dangereux par d'autres moins nocifs. Certaines saisissent l'occasion pour commencer à employer des produits moins dangereux et même réduire les quantités qu'elles utilisent. Cette réorientation s'explique en partie par l'adoption de la nouvelle législation fédérale visant à protéger les Canadiens et leur environnement des déversements accidentels de matières dangereuses.

Le Règlement sur les urgences environnementales, pris aux termes de l'article 200 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999), ou LCPE, est entré en vigueur le 18 novembre 2003. Le gouvernement fédéral a établi une liste de 174 matières dangereuses ayant des effets nocifs pour la santé humaine ou pour l'environnement, ou les deux à la fois. En vertu du nouveau Règlement, les entreprises qui conservent ou utilisent une quantité supérieure à la << quantité seuil >> de l'une ou l'autre des matières énumérées dans cette liste doivent préparer un plan d'urgence environnementale et le mettre en application; elles doivent aussi soumettre des avis confirmant qu'elles se sont exécutées et que le plan a été mis à en vigueur.

Environnement Canada signale que les causes les plus fréquentes de déversements de produits chimiques sont les bris d'équipement, l'erreur humaine, la corrosion de composants métalliques, les tempêtes et les inondations. Un plan d'urgence environnementale permet à une entreprise de faire face plus facilement à ces diverses situations.

Un plan d'urgence environnementale doit traiter des quatre volets de la gestion des situations d'urgence : la prévention, la préparation, les mesures d'intervention et la reprise des activités. Le plan établi pour un emplacement particulier doit garantir que les mesures appropriées sont prises en matière de gestion des risques afin de limiter le plus possible les déversements accidentels de substances dans notre environnement. Il doit décrire la marche à suivre en présence des circonstances les plus fréquentes d'un déversement et fournir des renseignements détaillés tels que le matériel devant être conservé à portée de la main en vue d'une éventuelle situation d'urgence. Un tel plan doit aussi préciser la formation que les employés doivent obtenir et donner la liste à jour des principaux responsables des gouvernements et des services d'urgence qui doivent être informés de tout incident.

Aux termes du nouveau Règlement, les installations qui utilisent les matières énumérées dans la liste en quantités supérieures à celles indiquées doivent obligatoirement mettre leur plan en application avant le 18 novembre 2004. Les organismes devront transmettre au gouvernement différents avis certifiant qu'ils se sont conformés aux exigences énoncées. Le site Web d'Environnement Canada fournit des instructions sur la façon de remplir ces avis et offre de précieux outils aux entreprises désirant mettre en application leur plan d'urgence environnementale.

Les déclarations et les avis pertinents seront revus, et une version dépouillée de tout renseignement de nature délicate sera versée au Registre de la LCPE, où l'ensemble de la population pourra la consulter.

Environnement Canada passera en revue et évaluera régulièrement la liste des produits chimiques dangereux réglementés de même que divers autres éléments cités dans le nouveau Règlement. Tous les pesticides utilisés au Canada font présentement l'objet d'une évaluation et pourraient éventuellement être portés sur la liste des matières dangereuses dont l'utilisation doit être assortie d'un plan d'urgence environnementale.

Alertes au danger
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L'eau froide tue rapidement

Un membre d'équipage d'un crabier en opération en Colombie Britannique est tombé par-dessus bord en tentant de retenir un casier à crabes qui glissait du bateau. Après être tombé, il a lâché le casier et est demeuré à la surface de l'eau. Les autres membres d'équipage ont lancé des cordes et des objets flottants pour lui venir en aide, mais l'homme n'a même pas tenté de s'y accrocher. On l'a finalement hissé à bord au bout de 11 minutes. L'homme était inconscient et n'a pu être réanimé.

Ni le pêcheur ni les autres membres d'équipage ne portaient de vêtements de flottaison individuels (VFI), de gilets de sauvetage ou de combinaisons d'immersion. La température de l'eau était de 9 °C (48 °F). WorkSafe BC a publié un avis pour sensibiliser le public aux dangers de l'eau froide.

La noyade est la première cause de décès dans l'industrie de la pêche en Colombie Britannique, tout comme elle est une cause importante de décès chez tous ceux qui travaillent sur ou près de l'eau. Les enquêtes menées à la suite d'accidents ont démontré à plusieurs reprises que ni la bonne forme physique d'une personne, ni son aptitude à la nage, ne pourront la sauver en cas d'immersion en eau froide. L'hypothermie peut être un facteur, mais elle ne survient qu'au bout d'un certain temps, soit habituellement plus de 30 minutes. En fait, le décès est souvent attribuable au choc causé par le contact de l'eau froide avec le corps.

L'exposition à l'eau froide modifie le fonctionnement de l'organisme. Le choc initial a pour effet de couper le souffle. Au bout de quelques minutes, les mains sont si froides qu'il devient impossible d'agripper quoi que ce soit. On ne peut plus se sortir de l'eau. Il devient difficile, voire et presque impossible de nager parce que la respiration et les muscles sont affectés par le froid. Éventuellement, l'hypothermie apparaît, mais il se peut alors qu'il soit déjà trop tard pour réussir un sauvetage.

Règles de prudence recommandées WorkSafe BC recommande que les pratiques de travail suivantes soient adoptées afin de garantir la sécurité des travailleurs exposés à un risque de chute en eau froide :

  • Si possible, installer une sauvegarde ou un autre dispositif pour empêcher toute chute à la mer.
  • Porter un vêtement de flottaison individuel (VFI) en présence de tout risque de chute à la mer.
  • Pratiquer les procédures d'urgence de façon à ce que tous les membres d'équipage soient en mesure de repêcher un homme à la mer le plus rapidement possible.
  • S'assurer qu'au moins un des occupants du bateau est formé pour pratiquer les premiers soins et la réanimation cardiorespiratoire.
  • S'assurer que l'équipement utilisé pour chacune des procédures a bien été conçu pour l'usage qu'on prévoit en faire.
  • Prévoir un moyen efficace d'appeler des secours lorsque l'on travaille dans des lieux éloignés.

Réponses SST
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Stress au travail : maintenir un degré acceptable

On entend souvent dire qu'il est bon d'éprouver un certain stress. C'est exact. Le corps humain sait comment réagir au stress. Dès le premier signe de déséquilibre ou de tension dans notre vie, notre cœur bat plus vite, notre respiration s'accélère légèrement et notre pression artérielle ainsi que notre métabolisme augmentent. D'autres réactions momentanées, comme la production accrue de glucose, nous donnent cette poussée d'énergie supplémentaire qui nous aide à relever les défis quotidiens que nous rencontrons à la maison et au travail.

Tandis qu'un degré acceptable de stress entraîne les symptômes de nervosité décrits précédemment, un stress extrême et prolongé peut quant à lui entraîner une grave dépression, des douleurs thoraciques, des problèmes d'estomac, le grincement des dents, le repli sur soi et une foule d'autres effets perturbateurs sur la santé.

Le travail est-il le grand responsable? Dans l'Enquête canadienne sur la santé mentale de 2001 51 p. 100 des Canadiens ont indiqué que le travail était une cause importante de stress (il s'agit d'une augmentation par rapport aux 39 p. 100 obtenus en 1997). Cela n'est pas surprenant, étant donné que nous passons la plus grande partie de notre temps au travail.

Bien qu'il existe peut-être des centaines de facteurs en cause, le stress au travail peut en général se résumer comme étant les réactions physiques et émotives néfastes qui se produisent lorsqu'il y a un conflit entre ce que l'on attend d'un employé et le degré de contrôle de cet employé sur la satisfaction des demandes qui lui sont adressées.

Les facteurs suivants sont à considérer :

  • Caractéristiques uniques de l'emploi
    Suis-je suffisamment occupé? Suis je trop occupé? Est-ce que je travaille dans un bruit constant? Le travail par postes me fatigue-t-il??
  • Rôle au sein de l'organisation
    Ma place au sein de l'organisation est-elle claire?
  • Perfectionnement professionnel
    Ai-je un sentiment de sécurité? Cet emploi me mène t-il quelque part?
  • Relations de travail
    Mes interactions avec mes collègues sont-elles tendues?
  • Structure de l'organisation/climat de travail
    Suis-je satisfait de la manière dont l'entreprise est gérée et dont je suis traité?

Comment gérer le stress
Si vous constatez que votre emploi est loin d'être idéal, il existe des façons de l'améliorer! Les Réponses SST du CCHST comprennent plusieurs suggestions en vue de contrôler ou d'éliminer les facteurs de stress au travail. Entre-temps, essayez ces astuces simples; elles vous permettront d'avoir raison du stress, avant que le stress n'ait raison de vous :

  • Apprenez à vous détendre. Tout au long de la journée, arrêtez-vous pour prendre de grandes respirations et pour vous étirer.
  • Méditez.
  • Faites de l'exercice. (Dans l'Enquête canadienne sur la santé mentale de 2001, les Canadiens ont indiqué que l'exercice et la méditation étaient beaucoup plus efficaces que de parler de leurs problèmes.)
  • Prenez en main votre vie professionnelle en vous accordant 10 minutes chaque matin pour vous fixer des objectifs réalistes, établir vos priorités et planifier votre journée.
  • Riez. Si vous percevez l'aspect humoristique des choses, vous ne vous laisserez probablement jamais abattre par la vie.
  • Quand votre degré de stress devient trop élevé, ne vous découragez pas. Une aide est à votre portée.

Nouvelles sur nos partenariats
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Semaine nord-américaine de la santé et de la sécurité au travail – Créer un départ en toute sécurité : du 2 au 8 mai 2004

Les Canadiens et les Canadiennes sont invités à participer à une initiative qui se déroule chaque année dans tout le continent en vue de promouvoir la santé et la sécurité au travail. La Semaine nord-américaine de la santé et de la sécurité au travail (SNASST), qui se tiendra du 2 au 8 mai 2004, est une occasion pour le Canada, les États Unis et le Mexique de sensibiliser la population à l’importance de la prévention des blessures et des maladies professionnelles.

Chaque année, les employeurs trouvent de nouveaux moyens de renforcer leur engagement en matière de sécurité au travail. Certains célèbrent la SNASST en organisant une cérémonie où l’on remet des prix aux employés ayant fait preuve d’esprit d’initiative dans le domaine de la sécurité. D’autres mettent l’accent sur l’éducation, en offrant des formations ou des séminaires, ou encore, invitent un inspecteur de sécurité pour les aider à diminuer les risques professionnels. Certains publient des articles dans le bulletin d’information de l’entreprise ou dans les journaux, ou transmettent des messages par l’entremise des stations de radio locales. Parmi les activités les plus créatives, on trouve entre autres des défilés de mode où sont présentés équipements et appareils de protection individuelle, des jeux questionnaires sur le thème de la sécurité, des concours d’affiches à l’intention des enfants, des foires, des déjeuners, et même, des parades! Peu importe l’effort déployé, toutes les initiatives sont les bienvenues, pourvu qu’elles contribuent à sensibiliser le public à la sécurité au travail.

La petite histoire de la SNASST
La toute première SNASST a eu lieu en juin 1997. Au cours des discussions entourant l’Accord de libre échange nord américain, les représentants du ministère du Travail du Mexique, des États Unis et du Canada ont discuté de la sécurité au travail au sein de ces trois nations. À la suite de ces discussions, la Société canadienne de la santé et de la sécurité au travail (SCSST) a apporté des changements de façon à inclure les États Unis et le Mexique à ce qui était alors la >; c’est ainsi qu’est née la Semaine nord-américaine de la santé et de la sécurité au travail.

La SCSST continue de diriger la Semaine avec l’aide de ses partenaires, le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) et le Programme du travail de Développement des ressources humaines Canada, et ce, de concert avec ses partenaires américains et mexicains.

>, le thème choisi cette année, souligne l’importance et la nécessité de la formation continue et met l’accent sur les questions de santé et de sécurité touchant les groupes les plus à risque : les jeunes et les nouveaux travailleurs.

Au Canada, le lancement national de la Semaine nord-américaine de la santé et de la sécurité au travail aura lieu à Regina (Saskatchewan), le lundi 3 mai 2004. Du 2 au 8 mai 2004, des activités se dérouleront dans les communautés, les entreprises, les écoles, les collèges et les universités de toute l’Amérique du Nord dans le but de diffuser de l’information importante en matière de sécurité et de mettre en évidence les meilleures pratiques, de façon à contribuer à la prévention des accidents.

Nouvelles du CCHST
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Apprentissage en ligne – Sur votre écran bientôt

Un formateur chevronné transporte la classe dans votre écran d’ordinateur. Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) a acquis une excellente réputation pour ce qui est de ses cours et de ses ateliers sur la santé et la sécurité. Habituellement offerts dans les installations du CCHST ou chez les clients, ces séances de formation renommées satisferont maintenant aux demandes du public en matière d’apprentissage en ligne.

Quiconque est intéressé à acquérir des compétences et des connaissances pratiques en matière de sécurité au travail peut maintenant le faire dans le confort de son foyer ou de son bureau. Grâce aux nouveaux cours en ligne du CCHST, les étudiants pourront avoir accès au matériel didactique – ainsi qu’aux documents de référence tirés de la vaste collection du CCHST – par l’intermédiaire d’Internet. Vubiz, un chef de file international en matière d’apprentissage en ligne, s’est associé au CCHST afin de créer une version en ligne de sa populaire formation sur la santé et la sécurité à l’intention des gestionnaires et des superviseurs.

Le CCHST élabore actuellement plusieurs autres cours en ligne, y compris une formation sur le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) à l’intention des employés et une autre à l’intention des employeurs, lesquelles seront bientôt intégrées au programme du CCHST. Ces nouveaux cours offerts sur Internet au moyen d’un navigateur sont conviviaux et comportent des outils pratiques tels qu’un calepin imprimable, des signets, des bulles d’aide, des liens vers des ressources additionnelles et une navigation facile entre les diverses sections du cours. Le programme offre une visite virtuelle du site permettant aux étudiants en ligne de se familiariser avec le cours, et il est possible d’interagir avec le formateur pour obtenir une aide additionnelle.

Les avantages de l’apprentissage en ligne
Pour la plupart des travailleurs canadiens, la formation en matière de santé et de sécurité au travail n’est pas qu’un avantage – c’est une obligation légale. Voici quelques unes des raisons pour lesquelles de nombreuses entreprises préfèrent l’apprentissage en ligne comme moyen de former leurs employés, leurs gestionnaires et leurs superviseurs :

  • Les gens peuvent apprendre à leur propre rythme et quand cela leur convient.
  • Nul besoin d’attendre. La formation est disponible sur demande, vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept.
  • Outil d’évaluation des progrès. La licence multiutilisateurs est offerte avec un système permettant de savoir qui suit un cours donné, ainsi que les résultats obtenus.
  • Bon investissement. Chaque dollar dépensé est réellement investi dans la formation et non dans des billets d’avion et des hôtels.
  • Tous reçoivent la même information et le même enseignement de haute qualité.

Pour bénéficier de l’apprentissage en ligne en matière de santé et de sécurité, vous n’avez besoin que d’un ordinateur, d’un accès Internet et d’un navigateur. Pour de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, communiquez avec les Services à la clientèle du CCHST par téléphone au 1 800 668 4284, ou encore par courriel ( serviceclientele@cchst.ca ) .





Préparé par le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.

Vous pouvez annuler votre inscription en tout temps. Si vous avez reçu ce bulletin de nouvelles par l’intermédiaire d’un ami, pourquoi ne pas vous inscrire vous-même?

Le respect de la vie privée vous préoccupe? Le CCHST ne vend pas et ne partage pas vos renseignements personnels. Consultez notre politique en matière de respect de la vie privée.

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