Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail
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>Le rapport sur la santé et la sécurité

Vol. 2, No. 10, octobre 2004

Quoi de neuf?
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Allons-y, adoptons le mouvement de la santé en milieu de travail

Le milieu de travail a un effet puissant sur la santé des gens. En fait, le travail en soi est un des principaux facteurs qui influent sur la santé des travailleurs. Étant donné le grand nombre de Canadiens et de Canadiennes qui passent une grande partie de leur vie au travail, le milieu de travail devient un milieu naturel pour promouvoir la santé et le mieux-être et pour les aider à atteindre un mieux-être physique et mental. C'est un fait : l'état de santé d'une personne a une incidence sur sa satisfaction au travail et sur la productivité et, en retour, son degré de satisfaction au travail a une incidence sur sa santé.

Les employeurs commencent à saisir qu'un travailleur heureux, en santé a tendance à demeurer à son poste, à s'absenter moins souvent et à être davantage loyal envers l'entreprise. Cela se traduit par un avantage manifeste : un roulement de personnel moindre, une baisse du recrutement et des coûts de formation et une meilleure situation financière dans l'ensemble.

Reconnaître l'importance des travailleurs en santé est la première étape. Et aujourd'hui les employeurs éclairés passent à la prochaine étape en s'engageant à promouvoir la santé au travail et en y participant activement.

Que comprend exactement la santé en milieu de travail? Cette question va au-delà des questions traditionnelles sur la sécurité et même au-delà de la définition courante de la santé. Il faut la considérer comme le prolongement des programmes de santé et de sécurité au travail, qui protègent les travailleurs contre les dangers présents dans le milieu de travail. Le mouvement de la santé au travail englobe un bon équilibre entre plusieurs éléments : le travail et la vie familiale, des programmes de mieux-être, un équilibre mental et physique, une carrière, des consultations en matière de famille et de finances, des ateliers sur les modes de vie et autres. Un programme de santé en milieu de travail peut prendre de nombreuses formes. Un organisme donné pourrait mettre l'accent sur les horaires variables et les garderies alors qu'un autre favorisera le conditionnement physique et la nutrition.

Heureusement, il existe de nombreux sites Web qui fournissent des conseils sur la façon de lancer votre propre programme pour vous aider à vous mettre au courant sur la santé en milieu de travail. Voici certains sites clés :

  • Le site Web du Réseau canadien de la santé (RCS), Centre de santé en milieu de travail , présente un service d'information-santé bilingue et pancadien offert par Santé Canada et d'autres organismes de santé réputés du pays. Vingt-six centres de santé couvrent des sujets tels la prévention de la violence, la vie active, le cancer, la santé mentale et la toxicomanie. Le Centre de santé en milieu de travail fournit l'accès à de nombreuses ressources de qualité sur la promotion de la santé au travail ainsi que sur la santé et la sécurité au travail.

  • Le Site de la Semaine nationale de la santé en milieu de travail porte sur la semaine qui fait la promotion chaque année en octobre d'une approche globale de la santé en milieu de travail dans les organismes canadiens. On y trouve des idées et des activités de promotion de la santé, de l'information, des recherches et des ressources, y compris des articles, des affiches, des feuilles de renseignements, des rapports de recherche ainsi que des sites Web d'organismes sans but lucratif. Jetez un coup d'œil surtout sur les liens Ressource et Études de cas à la page d'accueil - vous y retrouverez des exemples concrets d'initiatives de santé en milieu de travail dans des entreprises : www.healthyworkplaceweek.ca

  • Qualitétravail.ca (www.jobquality.ca) est administré par le Réseau de la main-d'œuvre des Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques. Ce site offre le résultat de recherches sur les facteurs qui ont une incidence sur la qualité de vie des Canadiens ou des Canadiennes au travail. Il donne un aperçu des données sur la qualité du travail ainsi que des explications sur son incidence sur les employeurs, les employés et les responsables de politique.

  • Le Centre syndical et patronal du Canada (www.clbc.ca) offre, à des participants qui proviennent des syndicats, des entreprises, du gouvernement et du secteur de l'éducation, une tribune nationale pour favoriser le dialogue et la recherche sur des questions liées au marché du travail et aux compétences. Le site Web comprend des études de cas sur les questions de santé en milieu de travail ainsi que des bulletins d'actualité et des renseignements sur les événements courants.

Création d'un programme de santé en milieu de travail
Les organismes ont tous une dynamique et des besoins distincts. Des travailleurs plus âgés pourraient être davantage intéressés par des services aux personnes âgées ou des services de contrôle du poids plutôt que par des garderies. Une main-d'œuvre multiculturelle pourrait préférer mettre l'accent sur des initiatives qui favorisent l'harmonie et de meilleures communications comme moyens de réduire le stress et de résoudre les problèmes.

En apprenant à connaître vos employés ainsi que leurs besoins et leurs préférences, vous pouvez élaborer un programme de santé en milieu de travail sur mesure qui offre de meilleures garanties de succès. La meilleure façon de découvrir ce que es gens veulent est tout simplement de leur demander. Faites un sondage maison pour déterminer quelles activités suscitent le plus d'intérêt chez vos employés. Veulent-ils obtenir un tarif d'entreprise pour une clinique d'amaigrissement? Préfèrent-ils prendre part à un club de jogging le midi ou à des séminaires sur la gestion du stress? Laissez-les choisir parmi un éventail d'options que l'entreprise est prête à offrir.

Vous pourriez également proposer des programmes de renoncement au tabac, des horaires flexibles, une aide pour les garderies ou les soins aux personnes âgées, une aide en matière de résolution de conflits, des prix réduits au centre local de récréation ou tout autre programme qui fait la promotion de la santé pour le bénéfice de tous et chacun au sein de l'organisme.

La promotion de la santé n'a pas besoin d'être une initiative coûteuse, et les organismes sont déjà récompensés par leurs efforts. Statistique Canada, après avoir mis en oeuvre un programme qui favorise l'équilibre entre le travail et la vie familiale, a découvert que 78 % de ses employés étaient satisfaits de l'équilibre qu'ils maintiennent dans leur vie. Il a également remarqué une baisse impressionnante (91 %) de son taux de roulement de personnel.

Adoptez ce mouvement et rappelez-vous qu'en vous intéressant à la question de la santé au travail vous avez déjà fait le premier pas.

Alertes au danger
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La poussière de bois : plus nuisible qu'on ne l'aurait cru

Les personnes qui sont régulièrement exposées à de la poussière de bois ou qui travaillent dans un milieu où l’air en est chargé la considèrent depuis longtemps comme une nuisance, mais pas nécessairement comme un risque important pour la santé. Des études récentes révèlent cependant que l’exposition à certains types de poussière de bois peut être associée à de multiples problèmes, allant des affections cutanées (dermatite) au cancer du nez. Certains effets sur la santé de l’exposition à la poussière de bois sont dus à des substances chimiques qui sont présentes dans le bois ou y sont produites par des bactéries, des champignons ou des moisissures. Le gouvernement de l’Alberta a publié un bulletin sur ces nouvelles données, recommandant aux travailleurs du bois de s’informer sur la question, de limiter leur exposition et de prendre les mesures de sécurité appropriées.

Les nouvelles études montrent une association entre l’exposition à des types particuliers de poussière de bois et certains types de problèmes de santé. Les effets potentiels sont variés et dépendent de plusieurs facteurs : fréquence et durée des expositions, quantité et grosseur des particules de poussière, type de bois (arbre et tendreté ou dureté du bois) et type de travail exécuté. Les poussières fines produites, par exemple, par le façonnage, le sablage et le toupillage sont associées à des niveaux d’exposition plus élevés.

Le Health and Safety Bulletin de l’Alberta présente des graphiques détaillés sur les types de bois utilisés dans les industries de cette province ainsi que de l’information détaillée sur les effets particuliers sur la santé qui sont associés à divers types d’expositions à la poussière de bois. Quelques-uns des effets mentionnés dans ce bulletin sont décrits plus loin; cependant, il est conseillé de lire le bulletin de l’Alberta qui pour un tableau complet des effets sur la santé de l’exposition à certains types de poussière de bois et des conditions qui peuvent en favoriser l’apparition.

L'exposition à certains types de poussière de bois peut affecter l’appareil respiratoire en diminuant la capacité pulmonaire ou en causant des réactions allergiques dans les poumons : pneumopathie d’hypersensibilité (inflammation des parois des sacs alvéolaires et des petites voies aériennes) et asthme professionnel.

Une diminution de la capacité pulmonaire se produit lorsque les particules ou les substances chimiques contenues dans la poussière irritent les tissus pulmonaires et que les voies respiratoires rétrécissent, ce qui a pour effet de réduire le volume d’air inhalé. Des études menées auprès de travailleurs qui façonnaient du bois mou depuis au moins trois ans ont révélé une diminution de la fonction pulmonaire chez ceux qui étaient employés dans des scieries et qui étaient exposés à de la poussière de Douglas taxifolié, de pruche occidentale, d’épinette, de baumier et de sapin subalpin (Demers et coll., 1997, Hessel et coll., 1995). Même s’il faut plusieurs années avant d’observer une diminution de la capacité pulmonaire, les lésions peuvent être permanentes.

Il semble que la pneumopathie d’hypersensibilité soit déclenchée lorsque de petites particules de bois pénètrent profondément dans les poumons et provoquent une réaction allergique. Les premiers effets de l’inhalation de ces particules peuvent apparaître quelques heures ou plusieurs jours après l’exposition; on les confond souvent avec les symptômes de la grippe ou du rhume. Des expositions répétées pendant une longue période peuvent entraîner des lésions pulmonaires permanentes.

Les maladies professionnelles, telles que la maladie des écorceurs d’érable, la séquoiose, la maladie des employés de scieries et le poumon des ouvriers de papeterie, sont considérées comme des pneumopathies d’hypersensibilité. Ces affections sont ou seraient causées par des particules comme les moisissures, les bactéries et la poussière fine de certains bois durs tropicaux.

L’asthme consiste en un rétrécissement des voies aériennes qui entraîne une difficulté respiratoire. Le cèdre rouge de l’Ouest est l’un des bois les plus courants qui causent de l’asthme lié à la poussière de bois. En effet, en Colombie-Britannique, on estime à cinq pour cent la proportion de travailleurs de l’industrie forestière exposés à de la poussière de cèdre qui ont développé une allergie (BC Research, 1985).

L’eczéma de contact ou l’eczéma irritant (peau rouge, sèche et qui démange) est un autre risque pour la santé associé à l’exposition à des substances chimiques que l’on trouve dans certains types de poussière de bois. À la suite d’expositions répétées, il arrive que des travailleurs deviennent sensibles à certains types de poussière de bois et développent une dermatite allergique.

Le Centre international de recherche sur la cancer (CIRC) a classé la poussière de bois comme cancérogène chez les humains, d’après les observations faites sur le cancer du nez chez des travailleurs qui y ont été exposés. Le risque le plus grand a été relevé chez les travailleurs exposés à de la poussière de bois dur, principalement celle de hêtre à grandes feuilles et de chêne. Bon nombre d’études portaient sur des travailleurs qui avaient été exposés au cours des années 40 et 50 (puisqu’il faut parfois plus de 20 ans au cancer pour se développer), et la plupart des niveaux d’exposition étaient supérieurs à ceux relevés de nos jours.

Afin de contrôler le degré d’exposition, tous les travailleurs du bois devraient avoir accès à un dispositif de protection des voies respiratoires et à des systèmes de ventilation bien conçus. Aux États-Unis, le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) a élaboré des lignes directrices concernant les systèmes de ventilation par aspiration à la source pour plusieurs types de machines à travailler le bois, comme les ponceuses à courroie horizontale, les machines à façonner, les toupies, les ponceuses à disque de large diamètre, les ponceuses orbitales manuelles et les scies circulaires à table. On peut trouver cette information sur le site Web du NIOSH.

Les travailleurs exposés à la poussière de bois doivent connaître et comprendre les effets potentiels de cette poussière sur la santé et prendre des mesures pour réduire leur exposition.

Réponses SST
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De l'aide pour des héros

Le travail des pompiers est, de par sa nature même, plein de dangers. Ces professionnels et travailleurs bénévoles répondent à des alertes d'incendie, à des accidents, à des effondrements de bâtiments et à des catastrophes naturelles. Ils prêtent secours aux victimes dans ces situations dangereuses, maîtrisent des incendies, prodiguent les premiers soins et éduquent le public en matière de sécurité. Quand les pompiers accomplissent leurs tâches, qui est de protéger les gens et de leur prêter secours, ils mettent souvent leur propre vie en danger.

Chaque année, en moyenne 105 pompiers aux États-Unis et 14 au Canada meurent pendant l'exercice de leurs fonctions. Les décès liés au travail des pompiers sont dus à l'asphyxie, à des brûlures, à des noyades, à des collisions de véhicules et à des traumatismes comme l'effondrement d'une structure ou une explosion de pièces pyrotechniques.

Pour souligner la prévention des incendies en ce mois d'octobre, nous mettons l'accent sur la profession de ceux qui luttent contre les incendies pour montrer comment les pompiers, comme tous les autres travailleurs, ont le droit de rentrer chez eux en toute sécurité une fois le travail accompli.

Les pratiques en matière de santé et de sécurité au travail s'appliquent à tous. Même dans un travail dangereux en soi comme celui des pompiers, il y a des moyens de prévenir blessures, maladies et décès.

Et les solutions les plus simples peuvent souvent prévenir les plus grands dangers.

  • L'utilisation d'équipement de protection individuelle (EPI) est un important moyen de prévenir le stress thermique, le stress dû au froid et l'exposition aux substances toxiques. Certaines études laissent entendre que les pompiers sont davantage exposés à des risques de maladies professionnelles compte tenu de leur exposition aux substances chimiques et biologiques dans les cas d'incendie. Les pompiers reçoivent de la formation sur le SIMDUT afin de se familiariser avec les différents produits chimiques auxquels ils risquent d'être exposés dans leur travail.

  • Une bonne condition physique et une formation sur les principes ergonomiques aideront les pompiers à réduire les risques de blessures attribuables aux tâches répétitives, aux postures contraignantes et à l'épuisement qu'on ressent à force de soulever des objets, d'essayer de les atteindre ou de les transporter. Les exigences d'un emploi sur le plan physique sont accrues lorsqu'une personne porte des équipements lourds tels un appareil respiratoire autonome et d'autres équipements de protection personnelle. Travailler dans des conditions semblables exige des compétences et une formation spéciale.

  • Une formation sur la façon d'utiliser les échelles de façon sécuritaire peut prévenir les risques de chutes graves.

  • Des précautions universelles telles se laver les mains et utiliser un équipement de protection individuelle (EPI) sont importantes pour éviter de contracter une infection due à des pathogènes transmissibles par le sang comme le sida, l'hépatite B et l'hépatite C. Les pompiers sont souvent exposés au sang lorsqu'ils portent secours à des victimes d'incendie ou d'accident et ils ont besoin de protection.

  • Des procédures en matière de " travail en isolement " - surtout des procédures qui veillent à ce qu'une personne ne travaille pas seule - donne aux pompiers l'assurance qu'il y aura toujours une personne sur qui ils pourront compter en cas de danger.

  • Des quarts de travail raisonnables et beaucoup de repos sont nécessaires pour que les pompiers soient forts, rapides et alertes face au danger.

  • Après un événement particulièrement traumatisant, certains pompiers trouvent utile d'avoir des séances-bilans pour aborder la question du stress qu'ils ont ressenti au cours du travail.

Ces solutions et d'autres pratiques de travail sécuritaire et précautions peuvent sauver des vies. Nous avons besoin des pompiers et nous reconnaissons leur valeur. C'est pourquoi à l'occasion du mois consacré à la prévention des incendies, nous leur rappelons ainsi qu'à leurs employeurs que tout comme ils protègent le public, les pompiers doivent eux-aussi être protégés.

Nouvelles sur nos partenariats
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Canada en mouvement

Si vous vous demandez quels pas ont été franchis pour faire avancer la recherche dans le domaine de la condition physique et de la prévention de l'obésité, la réponse est " les vôtres ". Grâce à cette nouvelle initiative audacieuse, vos pas sont recueillies et ajoutées à un pointage national que les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et leur Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète (INMD) utilisent pour mesurer l'efficacité des podomètres comme stimulant du conditionnement physique.

Cet unique projet de recherche n'exige pas que vous fassiez des dons en argent. Il vous demande de faire don de vos pas.Les Canadiens et les Canadiennes sont encouragés à ouvrir une session dans le site Web Canada en mouvement, à s'inscrire au programme et à indiquer régulièrement leurs pas à l'aide ou non d'un podomètre.

Un podomètre (ou compteur de pas) est un simple appareil qui peut être attaché à la ceinture de sorte que le mouvement associé à chaque pas soit compté. En octobre 2004, les Canadiens et les Canadiennes avaient déjà " fait don " de plus de 466 588 737 pas! Si le succès se mesure en chiffres, ce projet promet de faire rapidement des pas de géant.

Dans le cadre d'une initiative de financement annoncée en 2002, l'INMD a mis de côté 3 millions de dollars annuellement pour financer des projets de recherche visant à combattre l'épidémie croissante de l'obésité au Canada. L'Institut estime que le problème d'obésité ne peut être résolu que si les programmes de recherche regroupent tous les aspects de l'obésité et du poids-santé, dont notamment les facteurs économiques et environnementaux qui contribuent à sa croissance.

Des études récentes indiquent qu'entre 1981 et 1996, le nombre de Canadiens et de Canadiennes qui souffraient d'embonpoint ou d'obésité est passé de 48 à 57 pour cent chez les hommes et de 30 à 35 pour cent chez les femmes. Les médecins et chercheurs utilisent l'indice de masse corporelle (IMC) pour classer le poids. Un IMC entre 20 et 25 représente un poids-santé. Un IMC entre 25 et 29 est considéré comme étant de l'embonpoint et avec un indice de 30 ou plus, une personne est considérée comme faisant partie de la catégorie des obèses.

Pour un grand nombre de personnes, la marche est un des moyens les plus faciles pour être plus actif. Il a été démontré que les formes d'exercice modérées comme la marche rapide (de 30 à 60 minutes par jour) peut avoir un impact positif sur la santé mentale et physique. La marche est un exercice abordable, sécuritaire pour la plupart des gens et qui peut être facilement intégrée à la vie de tous les jours. Les Canadiens et les Canadiennes sont invités à fournir des renseignements sur leur participation à des activités physiques qui serviront à mieux comprendre ce qui pourrait aider le Canada à être plus actif.

Le gouvernement fédéral a bon espoir que Canada en mouvement sensibilisera davantage le public au problème de l'obésité et à la façon de le traiter et de le prévenir. Les IRSC et l'INMD se sont engagés à communiquer au public et aux professionnels de la santé les résultats de leurs recherches.

Plus il y aura de gens qui suivent de près leurs pas, leur jogging ou leurs foulées en patins à roues alignées puis qui en feront don sur le site, plus les chercheurs découvriront qui sont les utilisateurs de podomètres, les degrés d'activité physique, le contrôle du poids et ce qui motive les gens à adopter un mode de vie sain. Inscrivez-vous donc et commencez à bouger!

Nouvelles du CCHST
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Données de base sur la santé au travail - un trésor d'information

Les professionnels de la santé, les infirmières en santé du travail, les gestionnaires ou toute personne qui participent à la conception et à la mise en œuvre de programmes de santé disposent maintenant d'une riche ressource. Le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) a récemment créé une nouvelle base de données bibliographiques - un trésor virtuel de ressources sur la santé au travail - offerte par le Service d'information sur le Web du CCHST.

La base de données Ressources sur la promotion de la santé au travail a été élaborée dans le cadre d'un projet de recherche entrepris par l'unité de communication sur la santé de l'Université de Toronto.

L'unité de communication sur la santé du Centre pour la promotion de la santé est l'un des 22 membres du Réseau des centres ontariens de ressources en promotion de la santé (CORPS) fondé par Promotion de la santé et mieux-être du ministère de la Santé et des Soins de longue durée pour accroître la capacité des professionnels de la promotion de la santé de mener à bien ce mandat dans les collectivités de l'Ontario.

De 2001 à 2003, l'unité de communication sur la santé de l'Université de Toronto avait le mandat d'augmenter la capacité des professionnels de la promotion de la santé qui travaillent dans les milieux où l'on fait la promotion de la santé. Dans le cadre du projet de promotion de la santé au travail de l'unité de communication sur la santé de l'Université de Toronto, une bibliographie complète a été compilée; elle contient environ 900 références à des documents et à des sites Web qui portent sur la santé au travail, y compris des programmes de santé au travail, des évaluations, des analyses documentaires complètes et de la documentation qui peut être diffusée aux employés au travail.

Le CCHST offre gratuitement la base de données de ressources sur la promotion de la santé au travail sur son site Web afin de permettre à plus de gens d'accéder à cette ressource unique de documents sur la santé au travail. Comme la santé au travail devient une question de plus en plus importante, cette ressource sera intéressante pour ceux qui se soucient des aspects théoriques et pratiques de la promotion de la santé au travail. Elle pourrait également intéresser surtout les professionnels de la santé publique, les infirmières en santé du travail, les gestionnaires et les personnes qui participent à la conception et à la mise en œuvre de programmes.

Vous trouverez un lien vers la boîte de recherche de la base de données de ressources sur la promotion de la santé au travail à la page d'accueil du Service d'information sur le Web du CCHST sous Additional Resources, Specialized Databases (bases de données spécialisées).





Préparé par le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.

Vous pouvez annuler votre inscription en tout temps. Si vous avez reçu ce bulletin de nouvelles par l’intermédiaire d’un ami, pourquoi ne pas vous inscrire vous-même?

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