Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 3, No. 10 octobre 2005

Dans les nouvelles

Les bureaux ont-ils besoin de programmes de sécurité?print this article

Le travail de bureau n'exige pas de faire fonctionner de la machinerie lourde ou de s'exposer aux intempéries pendant des heures; n'empêche, il apporte aussi son lot de risques. À titre d'exemple, le personnel peut y être exposé à un éclairage inadéquat compromettant le maintien d'une bonne vision. Les employés de bureau passent en outre le plus clair de leur temps assis à leur poste de travail qui, s'il est mal conçu ou mal ajusté, peut être une source de douleurs chroniques. Ils peuvent aussi y respirer de l'air vicié, stagnant ou contaminé par des poussières nocives ou d'autres toxines. Ce ne sont là que quelques-unes des raisons justifiant que chaque bureau soit doté d'un programme de santé et de sécurité, y compris d'une politique reflétant la volonté de la direction d'assurer un environnement de travail sécuritaire.

Quand bureau rime avec maux

Les troubles musculo-squelettiques liés au travail (TMSLT) désignent des lésions au niveau des poignets, du dos, du cou, des épaules et des coudes. Ces lésions peuvent être causées par un travail essentiellement répétitif ou physiquement trop exigeant, de même que par des postures statiques ou contraignantes maintenues pendant de longues périodes. Un exemple de ces postures consiste à s'étirer de côté pour prendre un document pendant la saisie de données sur un clavier. Les TMSLT sont couramment associés aux symptômes suivants : douleurs, raideur articulaire, faiblesse et douleurs musculaires, rougeur et œdème, engourdissement et picotements, sensation de brûlure et sensation de fatigue généralisée.

Tout programme de santé et de sécurité au bureau doit intégrer les principes de l'ergonomie, science consistant à adapter le travail au travailleur. Le but d'un programme d'ergonomie est d'éliminer les troubles musculo-squelettiques et d'autres affections en tenant compte à la fois du travailleur, du poste de travail et des tâches à accomplir.

Éclairage

Le personnel de bureau peut éprouver des troubles de la vision, une fatigue oculaire, des maux de tête et d'autres symptômes attribuables à un éclairage inadéquat. Les travailleurs doivent être en mesure de bien voir sans que cela exige de leur part un effort oculaire ou physique. Une lumière trop faible ou trop éblouissante, qui papillote ou qui est mal distribuée peut être source d'inconfort, réduire la productivité et endommager la vue du travailleur.

Stress

En mettant en place les mesures suivantes, il est possible d'éviter les effets physiques, psychosociaux et comportementaux du stress lié au travail et d'offrir ainsi au travailleur un emploi où la gratification l'emporte sur le stress :


  • Les exigences de l'emploi doivent être raisonnables.
  • Les tâches doivent être relativement diversifiées.
  • Le milieu de travail doit offrir à l'employé des occasions d'apprentissage et des possibilités de promotion.
  • Le travailleur doit pouvoir prendre des décisions et sentir qu'il est appuyé dans son travail et perçu comme un atout pour l'organisation.


Qualité de l'air intérieur

Dans les bureaux, des contaminants tels que les vapeurs de produits chimiques, les poussières, les moisissures ou les champignons (émanant de la peinture, d'un nouveau mobilier, de systèmes de ventilation mal entretenus, etc.) peuvent poser des risques pour la santé d'un travailleur. Parmi les symptômes associés à une piètre qualité de l'air intérieur (QAI), citons la sécheresse et l'irritation des yeux, du nez et de la gorge, l'hypersensibilité et les allergies, les maux de tête, les étourdissements, les nausées, la fatigue, l'essoufflement, la congestion des sinus, la toux et les éternuements. Un programme de santé et de sécurité au bureau doit intégrer des pratiques exemplaires en matière de QAI, telles que l'entretien adéquat du système de chauffage, de ventilation et de climatisation du bâtiment ainsi que le confinement ou l'élimination des sources d'émissions toxiques.

L'article expose les différents points que doit aborder votre programme de santé et de sécurité au bureau pour faire en sorte que votre personnel a accès à l'environnement et aux outils dont il a besoin pour travailler dans le confort et en toute sécurité et pour prévenir les blessures et les maladies au bureau.

Ressources additionnelles:

Réponses SST

La santé et la sécurité au bureau - Cours d'apprentissage en ligne!

Guide santé sécurité de L’ergonomie au bureau

Nouvelles de nos partenariats

Organisation internationale dédiée à la promotion mondiale des pratiques exemplaires en matière de santé et de sécurité au travail print this article

Cette idée, comme beaucoup de bonnes idées, a germé lors d'une discussion. C'est ainsi qu'à l'occasion d'une conférence sur la santé et la sécurité au travail tenue en 2001, une conversation entre Paul Faupel, ex-président de l'Institution of Occupational Safety and Health (IOSH) du Royaume-Uni, Eddie Greer, ex-président de l'American Society of Safety Engineers (ASSE) et Jim Allan, ex-président de la Société canadienne de la santé et de la sécurité au travail (SCSST) allait jeter les bases de ce qui devait devenir une nouvelle organisation.

Tous trois souhaitaient combler une faille dans le milieu international des disciplines liées à la santé et à la sécurité, et créer une organisation où les membres auraient accès à un réseau de personnes-ressources et aux pratiques exemplaires les plus récentes ainsi qu'à d'autres réseaux nécessaires pour fonctionner efficacement grâce à l'entraide mutuelle.

L'INSHPO fut donc créée en 2002. Cette organisation, sans but lucratif, s'est donné pour but de pallier aux lacunes dans l'échange d'information et de promouvoir, partout dans le monde, des pratiques exemplaires en santé et sécurité. Les chefs de file des organisations de santé et de sécurité au travail du monde entier sont invités à se joindre à l'INSHPO.

" Les questions et les préoccupations ayant trait à la santé et à la sécurité au travail débordent des frontières nationales ", souligne Gene Barfield, président de l'ASSE. " À cause de la distribution des produits et de la fournitures des services à l'échelle planétaire, de la migration des travailleurs et de la conduite d'activités corporatives internationales, presque tous les efforts déployés par les professionnels de la santé et de la sécurité au travail revêtent une portée internationale.

L'INSHPO constitue pour les organisations de professionnels du monde entier un mécanisme de promotion et d'enrichissement de l'information donnant accès à des renseignements pertinents sur la santé et la sécurité au travail ", ajoute Barfield.

À plus long terme, l'INSHPO projette de rassembler les données provenant d'autres pays sur les normes de compétences s'appliquant aux professionnels de la santé et de la sécurité au travail et de communiquer ces renseignements à ses membres.

En juillet 2004, Faupel, Greer et Allan, de même que Martin Ralph, vice-président de l'Industrial Foundation for Accident Prevention (IFAP) de l'Australie, ont été élus membres du nouveau conseil exécutif. Outre des représentants de l'ASSE, de la SCSST, de l'IOSH et de l'IFAP, le comité de l'INSHPO compte parmi ses membres l'Institution of Occupational Safety and Health Management (IOSHM), île Maurice, et la Safety Institute of Australia (SIA).

" Les milieux de la santé et de la sécurité ont besoin d'évoluer dans ce contexte pour établir de véritables normes internationales à l'égard des pratiques exemplaires, alors qu'ils poursuivent l'objectif de réduire le fardeau des décès, des blessures, de la mauvaise santé et des pertes associées à une piètre gestion de la santé et de la sécurité ", souligne Paul Faupel, président de l'INSHPO.

Les membres ont établi une structure de gouvernance et des règlements administratifs que l'on peut consulter sur le site Web de l'INSHPO. Le site renferme également des renseignements sur les membres qui composent actuellement l'INSHPO. La structure et les règlements administratifs s'inspirent de modèles d'organisations internationales similaires, telles l'Association internationale de l'hygiène au travail (AIHT) et l'Association internationale de l'inspection du travail (AIIT). Les organisations de partout au monde qui regroupent des professionnels généralistes de la santé et de la sécurité au travail peuvent devenir membres de l'INSHPO, mais les professionnels indépendants n'y ont pas accès.

Site Web de l'INSHPO

Réponses SST

Les " assises " de la sécurité, du confort et de l'ergonomieprint this article

Parlons franchement : nous sommes constamment assis sur notre postérieur! Nous voyageons assis. Nous mangeons assis. Nous sommes assis pendant les réunions et les exposés et, la journée de travail terminée, nous nous asseyons devant le téléviseur. Aussi, pour ceux d'entre nous qui travaillent assis dans un bureau à longueur de journée, il est d'autant plus impératif de se doter d'une chaise adaptée à leur corps et aux tâches à accomplir. Il en va de leur santé et de leur bien-être.

Mais voilà, trouver une chaise qui convienne est plus difficile qu'on ne le pense. Acheter une chaise simplement parce que son étiquette indique qu'elle est " ergonomique " peut s'avérer une erreur. L'ergonomie est la science qui consiste à adapter le travail au travailleur. Ainsi, n'est ergonomique qu'une chaise qui s'adapte exactement aux caractéristiques physiques du travailleur, à son poste de travail et aux tâches qu'il doit accomplir.

Le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) recommande aux employeurs de mettre à la disposition du travailleur plusieurs chaises adaptées à ses caractéristiques physiques, en lui permettant de les essayer tour à tour, de préférence au travail, alors qu'il exécute ses tâches quotidiennes.

Les caractéristiques physiques d'une personne et ses préférences personnelles sont certes des critères incontournables dans le choix d'une chaise; toutefois cette chaise doit également satisfaire à certaines exigences de base. Sa hauteur doit être réglable, et ce, à la hauteur recommandée pour le travailleur qui l'utilisera. La hauteur et l'inclinaison (avant et arrière) du dossier doivent également être ajustables. Le siège doit être suffisamment profond pour convenir à un travailleur de grande taille ou suffisamment court pour qu'un travailleur de petite taille y soit à l'aise. En outre, la chaise doit être dotée d'un empattement à cinq branches.

Il faut aussi vérifier si la hauteur des appuis-bras est réglable et s'ils sont suffisamment éloignés l'un de l'autre, compte tenu du tour de taille du travailleur. Il convient également de tenir compte, selon l'emploi, du type de revêtement de sol et de l'environnement de travail, car certains travailleurs préfèrent des chaises dotées de roues pivotantes ou de roulettes, tandis que d'autres opteront pour une chaise fixe.

En plus d'une chaise adéquate, un poste de travail ergonomique doit comporter d'autres éléments, entre autres un repose-pied, une surface de travail bien adaptée, un porte-copie et un éclairage direct (lampe d'appoint). Pour ceux qui semblent être rivés en permanence à leur poste de travail, une simple chaise peut faire toute la différence entre une expérience de bureau pénible et une expérience plaisante et saine.

Réponses SST traitant des chaises ergonomiques


Guide santé sécurité de L’ergonomie au bureau

Alertes au danger

Prudence avec les compacteurs et les conteneurs à déchets!print this article

Au Nouveau-Brunswick, un travailleur de 22 ans est décédé des suites d'un traumatisme crânien alors qu'il vérifiait un compacteur vertical pour carton. On croit que la victime avait introduit sa tête dans l'ouverture du compacteur pour voir d'où venait un bruit, lorsque le joint du cylindre hydraulique retenant le plateau de compactage en l'air a cédé, provoquant la descente rapide du plateau. La tête du travailleur s'est ainsi trouvée coincée entre le plateau et le haut de la porte de la chambre de compression.

Une enquête a permis de découvrir que la cassure au niveau du joint, à l'endroit où la tige joignait la broche, était liée aux forces excessives exercés sur ce joint par la déformation répétitive du plateau de compactage lors de la compression de piles de cartons inégales. À plusieurs reprises, le plateau de compactage était resté coincé de travers en comprimant des charges inégales. Il était alors replacé à l'aide d'une tige de métal.

Le compacteur ne respectait pas les normes de sécurité réglementaires. La conception d'un compacteur doit satisfaire aux exigences de la norme ANSI Z245.51-2004, Equipment Technology and Operations for Waste and Recyclable Materials (construction et fonctionnement des équipements de ramassage des déchets et des matières recyclables). En outre, il n'était pas muni d'un dispositif de sécurité secondaire pour empêcher le plateau de descendre en cas de défaillance du cylindre ou de fuite du liquide hydraulique.

Des inspections périodiques du plateau de compactage et du cylindre doivent être effectuées pour déceler tout signe d'usure. Le fabricant doit fournir de l'information sur l'installation, le fonctionnement et l'entretien appropriés des machines. Les travailleurs doivent être formés quant à l'utilisation adéquate des compacteurs et être informés qu'ils ne doivent jamais introduire une partie du corps dans la machine, sauf pour enlever les cartons en balles. Au moment de cette opération, il est essentiel que le mécanisme permettant d'abaisser le plateau de compactage puisse être verrouillé afin d'éviter qu'il ne tombe sur le travailleur.

Des compacteurs ont également été en cause dans deux autres incidents survenus au Nouveau-Brunswick, lorsque des opérateurs ont été écrasés, l'un mortellement, alors qu'ils déchargeaient un conteneur. Dans les deux cas, la barre de sécurité sur un côté du conteneur est sortie de son support. N'étant plus supporté, le conteneur s'est dégagé d'un côté et a basculé, dégageant ainsi l'autre côté. C'est ainsi que le conteneur a balancé librement pour ensuite percuter le côté du camion à ordures.

Dans l'un des cas, les barres de sécurité n'avaient pas été enclenchées. Dans le cas de l'accident mortel, les barres de sécurité avaient été enclenchées, mais il n'y avait aucune rondelle à l'extrémité des barres du conteneur.

La Commission de la santé, de la sécurité et de l'indemnisation des accidents au travail du Nouveau-Brunswick (CSSIAT) recommande que les barres de sécurité soient verrouillées en place et que la barre du conteneur soit dotée de rondelles ou d'un autre dispositif de sécurité afin d'empêcher que la barre ne se dégage de ses supports au cours du déchargement. On recommande également que l'équipement soit entretenu et inspecté périodiquement, que les opérateurs soient formés sur la bonne utilisation de ces machines conformément au manuel de l'opérateur, et que le conteneur soit inspecté afin de vérifier la répartition des déchets et des gros objets.

Les versions intégrales de ces alertes publiées par la CCSIAT sont accessibles aux adresses suivantes :

Un travailleur est décédé des suites d'un accident mettant en cause un compacteur de déchets

Des travailleurs sont écrasés en déchargeant un contenant à déchets

Nouvelles du CCHST

Nouveaux cours de sécurité en ligne sur la prévention des risques électriques et les principes de base de l'équipement de protection individuelleprint this article

L'électricité, qui nous donne accès aux ordinateurs et aux téléviseurs, et qui illumine nos fêtes de Noël, n'en constitue pas moins une force meurtrière en puissance. Le CCHST présente Risques électriques, l'un de ses deux tout nouveaux cours d'apprentissage en ligne destiné à familiariser les travailleurs avec les rudiments de la protection contre les risques électriques.

Ce cours initie le participant aux principes de base de l'électricité et fournit de l'information sur les risques électriques présents dans les lieux du travail et sur la façon de les repérer. Au nombre des situations dangereuses abordées dans le cadre de ce cours, citons l'utilisation d'outils électriques, de rallonges électriques et d'autres pièces d'équipement sous tension ainsi que l'exécution de travaux à proximité d'équipements sous tension, d'autres installations et de lignes de transport d'électricité.

Risques électriques sera utile aux gestionnaires, aux superviseurs et aux travailleurs susceptibles d'être exposés à des risques électriques présents sur le lieu de travail, mais qui ne possèdent pas les qualifications nécessaires pour travailler avec de l'équipement sous tension. Le cours peut aussi intéresser les membres des comités de santé et de sécurité, les gestionnaires responsables d'installations et toute personne ayant besoin d'acquérir des connaissances générales sur la sécurité en présence de risques électriques. Le cours ne remplace aucunement la formation et les compétences spécialisées que doivent posséder les travailleurs qui, de par leur travail, sont directement en contact avec du matériel ou de l'équipement électrique.

Le cours porte sur les principes de sécurité en matière d'électricité applicables à tous les lieux de travail, dont les secteurs de la construction, de la fabrication, des services publics, du commerce de détail, de l'agriculture et du travail de bureau. La durée de ce cours est d'environ 60 minutes.

Équipements de protection individuelle : un autre cours en ligne nouvellement offert par le CCHST.

Le cours offre des renseignements de base ainsi que des conseils pratiques sur l'utilisation sécuritaire des casques de protection, des lunettes de sécurité, des bouchons d'oreilles et d'autres types d'EPI. Les participants recevront de la formation sur la protection des pieds, de la tête, des yeux, du visage, de l'ouïe et des voies respiratoires, de même que sur les vêtements de haute visibilité. Par le biais de ce cours, les participants apprendront à reconnaître l'EPI qui convient aux différents dangers du lieu de travail ainsi que les principes qui doivent guider le choix, l'ajustement, l'inspection et l'entretien d'un EPI. Les participants auront aussi une meilleure compréhension des exigences légales en matière d'EPI et des limites de l'EPI en tant que méthode de contrôle des risques.

Le cours donne également accès à d'autres ressources, liens et listes imprimables. Les connaissances acquises sont évaluées à l'aide d'un questionnaire à la fin de chaque module et d'un examen final.

Le cours ne s'adresse pas aux intervenants d'urgence, aux équipes Hazmat ou aux travailleurs exposés à des risques biologiques ou qui utilisent un EPI spécialisé. Il est spécialement destiné aux travailleurs, aux gestionnaires, aux superviseurs et aux membres des comités de santé et de sécurité qui travaillent dans un milieu industriel, sur des sites de construction ou de démolition et dans les industries forestière et minière.

Pour en savoir davantage sur ces cours et d'autres cours en ligne offerts par le CCHST, veuillez consulter les sites Web suivants :

Risques électriques


Équipements de protection individuelle


Autres cours offerts par le CCHST

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