Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 5, No. 10 octobre 2007

Dans les nouvelles

La dépression au travail - De meilleurs soins améliorent la santé mentale des travailleurs et la productivité print this article

Beaucoup d'entre nous connaissons un proche - un ami, un membre de notre famille ou un collègue - qui subit les effets débilitants de la dépression. Cette personne s'éloigne de nous, perd tout intérêt dans ses activités habituelles, a peu ou pas d'énergie, semble triste, irritable ou hostile et/ou remplie de désespoir. Ni les meilleures paroles de réconfort ni les exercices, ni les vacances ne peuvent chasser la dépression.

Ces effets montrent à quel point la dépression est une maladie grave. Il ne s'agit pas seulement d'un sentiment de tristesse ou d'un cafard passager. Ces sentiments et cet état dépressif persistent pendant des semaines, s'aggravant et affectant finalement la vie de tous les jours.

Près de trois millions de Canadiens souffriront de dépression au cours de leur vie. Durant leur vie professionnelle, les personnes âgées de 24 à 44 ans sont les plus touchées. Il n'est donc pas étonnant que la dépression soit largement répandue dans le milieu de travail. Une enquête récente de Ipsos Reid montre que 11 % des travailleurs canadiens affirment avoir reçu un diagnostic de dépression, et qu'une personne sur cinq croit souffrir de dépression sans que son état n'ait jamais été adéquatement diagnostiqué. Des études récentes confirment que la plupart des personnes souffrant d'une maladie mentale ne reçoivent pas le diagnostic et le traitement appropriés.

Les conséquences d'une dépression non diagnostiquée

Le fait que cette maladie à prévalence élevée ne soit pas assez souvent diagnostiquée et que les personnes qui en souffrent ne soient pas suffisamment traitées coûtent à l'économie canadienne des milliards de dollars en perte de productivité et en absentéisme. Les coûts (tant les coûts pour l'employeur que les coûts en soins de santé) liés aux troubles de santé mentale sont plus élevés que ceux liés à de nombreux troubles physiques.

Les personnes souffrant de dépression font de grands efforts pour cacher leur maladie au travail. La peur de compromettre leurs perspectives d'avenir, d'être réprimandées, d'être congédiées ou de tomber en disgrâce si elles montrent leur état d'âme ou leur détresse et le sentiment de honte qui les habite peut empêcher ces personnes de demander de l'aide. Elles peuvent également ne pas prendre conscience qu'elles sont atteintes d'une maladie légitime qui peut être soignée.

Certaines personnes consomment de l'alcool et/ou de la drogue pour surmonter leur dépression. Une personne peut se replier sur elle-même au point de ne plus vouloir sortir du lit pour affronter le monde. Ces " congés de maladie " fréquents et inexpliqués peuvent indisposer les membres de sa famille et ses collègues et, dans certains milieux de travail, conduire au licenciement. Le taux élevé d'absentéisme et de roulement du personnel, et la perte de productivité peuvent nuire au rendement et aux résultats globaux de l'organisation.

S'il existe une attitude négative dans le milieu de travail en ce qui concerne la maladie mentale et la dépression, des employés peuvent souffrir en silence et éviter de demander de l'aide. Si la dépression n'est pas soignée, elle peut durer des mois ou des années, et même conduire à la mort. Selon l'Association canadienne pour la santé mentale, 15 % des personnes qui souffrent de dépression grave commettent un suicide.

Ce qu'il faut surveiller

La dépression peut débuter graduellement ou soudainement. Une personne souffrant de dépression clinique semblera plus repliée sur elle-même et plus isolée que d'ordinaire. Bien que la dépression ne touche pas toutes les personnes de la même manière, il existe néanmoins des signes courants :


  • Tristesse

  • Perte d'intérêt ou de plaisir dans des activités qu'on apprécie habituellement

  • Changement de poids

  • Insomnie ou hypersomnie

  • Perte d'énergie, fatigue chronique

  • Élocution lente

  • Consommation excessive d'alcool/de drogue

  • Sentiment d'inutilité, de découragement ou de désespoir


Dans le milieu de travail, une personne souffrant de dépression peut montrer les signes suivants :

  • Difficulté de prendre des décisions

  • Baisse de productivité

  • Difficulté à se concentrer

  • Baisse de la fiabilité

  • Augmentation des erreurs

  • Exposition plus grande aux accidents

  • Retards fréquents et augmentation de l'absentéisme

  • Manque d'enthousiasme au travail


Une personne qui éprouve plusieurs de ces signes depuis des semaines devraient demander de l'aide.

Demander de l'aide

Si vous croyez qu'un de vos collègues souffre de dépression, vous devez continuer à lui témoigner du respect. Vous pouvez l'aider à se sentir utile au travail et l'appuyer par des paroles réconfortantes et positives chaque jour.

Encourager discrètement votre collègue à consulter son médecin, une infirmière en santé professionnelle en poste sur les lieux de travail ou un professionnel du programme d'aide aux employés. Ces personnes peuvent le diriger vers le traitement approprié, par exemple un service de consultation psychologique, un groupe d'entraide, l'appui de la famille et des pairs, ou l'aiguiller vers des spécialistes qui peuvent lui recommander la prise de médicaments ou une psychothérapie. Ces traitements connaissent un grand succès, mais ils ne fonctionnent qu'à la condition que la personne souffrant de dépression fasse les premiers pas pour demander de l'aide et obtenir le diagnostic d'un professionnel.

Un meilleur traitement de la dépression permet d'améliorer la santé et la productivité des travailleurs

Une fois le diagnostic de dépression posé, de l'aide obtenue peut faire la différence pour 80 % des personnes déprimées en leur permettant de reprendre leurs activités habituelles.

Selon une étude parue dans le Journal of the American Medical association (JAMA) du 26 septembre 2007, les employés à la recherche d'un traitement pour la dépression qui ont participé à un programme incluant un dépistage par téléphone avaient moins de symptômes, travaillaient plus d'heures et demeuraient en poste en plus grand nombre que les participants traités selon les méthodes habituelles. L'étude, intitulée Enhanced Depression Treatment and Work Outcomes, montre qu'un programme de dépistage par téléphone et de gestion des soins qui repère les travailleurs souffrant de dépression, qui les encourage à entreprendre un traitement à l'externe ou une psychothérapie et/ou à prendre des médicaments appropriés améliore la productivité, maintient davantage les employés en poste et les rend plus heureux.

Les résultats laissent supposer que les avantages que peuvent apporter de meilleurs soins prodigués aux travailleurs souffrant de dépression vont bien au-delà de l'amélioration de la santé de ces derniers en augmentant également leur rendement au travail. Les avantages financiers pour les employeurs sur le plan de la conservation du personnel, de la formation et des coûts salariaux montrent que de nombreux employeurs obtiennent un rendement positif sur l'investissement lorsqu'ils s'engagent dans un programme amélioré de dépistage et de traitement des travailleurs souffrant de dépression.

Résultat : Nous gagnons tous à nous préoccuper de la dépression - et à prendre soin de nous-même et des autres.

Ressources

Pour obtenir des précisions additionnelles sur la dépression, consultez le site Web de l'Association canadienne de la santé mentale


Pour obtenir plus de ressources et d'idées sur la façon dont vous et votre organisation pouvez contribuer à une bonne santé mentale, consultez le site Web Mental Health Works (en anglais)


Consultez le communiqué de presse tiré du Journal of the American Medical Association concernant l'étude su

Nouvelles de nos partenariats

On bouge en Alberta!print this article

Les employés qui trouvent le temps de faire de l'exercice ont tendance à être plus satisfaits de leur travail, à mieux combattre le stress et à produire davantage. Ils font preuve également de plus de vigilance et leur mémoire de même que leur temps de réaction s'améliorent. De plus, le taux d'absentéisme et de roulement de personnel chez une main-d'œuvre active physiquement est plus faible. Les employés subissent moins de blessures, ce qui réduit les coûts des soins de santé, les incapacités et les frais d'assurance à la charge de l'employeur.

Pour aider les employeurs à faire leur part, l'Alberta Centre for Active Living a lancé un site Web convivial - Physical Activity @ Work - qui vise à favoriser l'activité physique chez le personnel et à créer un milieu de travail positif.

Nous sommes tous libres de faire ou non de l'exercice. Cependant, l'activité physique ce n'est pas seulement une question de choix. Au travail, où nous passons une grande partie de nos journées, un style de vie actif peut être façonné par les travailleurs et l'environnement qui les entoure.

Le site Web Physical Activity @ Work propose plusieurs façons de promouvoir l'activité physique, notamment grâce à un guide de planification étape par étape, un profil d'activités personnel permettant aux employés d'établir leurs propres objectifs et d'effectuer le suivi de leurs activités physiques, aux vidéos " Le yoga à votre bureau " (en anglais et en français), aux expériences réussies d'entreprises albertaines qui possèdent des programmes d'activités physiques, et enfin grâce à une section sur la gestion des risques inhérents à la sécurité associée aux exercices. Les employeurs peuvent également s'informer sur la façon dont l'activité physique améliore le rendement de l'organisation.

Voici quelques façons de favoriser un milieu de travail plus actif physiquement, qui sont présentées sur le site Web.


  • Montrer l'engagement de l'entreprise à la conciliation travail-vie personnelle, p. ex. en permettant aux employés de travailler à temps partiel ou d'utiliser les horaires variables pour participer à un programme de conditionnement physique;

  • Faciliter l'accès des employés aux installations de conditionnement physique et aux sentiers de marche de la collectivité;

  • Encourager les déplacements actifs domicile-travail (à pied, à bicyclette, etc.);

  • Faire participer tous les employés (p. ex. les travailleurs par quart, ceux des différents bureaux) aux initiatives liées au conditionnement physique;

  • Participer aux activités récréatives nationales et locales afin de promouvoir le travail d'équipe;

  • Fournir de l'information au personnel par le biais de déjeuners-causerie, d'évaluations de la forme physique et des services d'entraîneurs personnels;

  • Offrir des installations physiques, telles que des douches, des casiers et des salles de conditionnement physique.


Bien que le site Web s'adresse aux entreprises de l'Alberta, tous les employeurs canadiens peuvent tirer profit des idées, des ressources et des conseils offerts sur le site.

Les utilisateurs du Web peuvent s'inscrire aux mises à jour sur le site Physical Activity @ Work, et aux autres sections du site Web Alberta Centre for Active Living.

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web Physical Activity @ Work à l'adresse suivante : http://centre4activeliving.ca/workplace/ (en anglais).

Réponses SST

La sécurité des pieds à la têteprint this article

Les pieds peuvent subir des blessures au travail. Ils peuvent être perforés, écrasés, lacérés ou foulés. Le manque d'attention portée à la sécurité des pieds peut également causer des glissades, des trébuchements et des chutes, qui comptent pour 15 % de toutes les blessures signalées dans les lieux de travail au Canada.

Les pieds ne subissent pas des blessures uniquement lorsqu'ils sont en mouvement - ils peuvent également subir des blessures lorsqu'on se tient debout trop longtemps au même endroit. Le pied humain est conçu pour être mobile. La station debout prolongée non seulement fatigue les pieds, mais elle peut entraîner un désalignement des articulations des pieds. Elle peut même occasionner de l'inflammation qui causera ensuite du rhumatisme ou de l'arthrite.

Pour empirer les choses, les gens portent souvent des chaussures ou des bottes qui ne peuvent convenir à aucun pied. Le port de mauvaises chaussures peut causer des ampoules, des callosités, de la corne, de l'arthrite, une malformation des orteils, un affaissement des voûtes plantaires, des oignons et d'autres problèmes.

Un travailleur qui a mal aux pieds est souvent moins vigilant et plus susceptible de subir diverses blessures au travail. La première étape pour réduire les problèmes de pieds sur les lieux de travail consiste à identifier les risques potentiels. Commencez en vous posant les questions suivantes.

Comment les tâches sont-elles conçues?

Les tâches devraient faire appel à diverses postures du corps, qui solliciteront différents muscles. La rotation des postes de travail, l'élargissement des tâches, le travail par équipe ainsi que des pauses courtes et fréquentes sont tous des moyens qui peuvent contribuer à réduire les blessures aux pieds.

Comment le lieu de travail est-il conçu?

Un poste de travail devrait permettre au travailleur de changer de position. Un appui-pieds ou un repose-pieds permet de déplacer le poids d'une jambe sur l'autre, ce qui réduit la fatigue du bas des jambes et des pieds.

Sur quoi nos pieds reposent-ils?

Un plancher très dur, comme le béton, produit le même effet qu'un marteau qui cognerait sur les pieds à chaque pas. Tout autre type de plancher est préférable - le bois, le liège, la moquette ou le caoutchouc. En dernier ressort, un tapis anti-fatigue procure un coussinage qui réduit la fatigue des pieds, mais ce dernier doit être utilisé avec précaution (pour connaître les limites des matelas anti-fatigue, consulter les Réponses SST qui se trouvent sur le site Web suivant :

Comment devons-nous nous chausser?

La mode peut être douloureuse! Il n'est jamais bon de porter des souliers pointus et des talons hauts au travail. Les problèmes de chaussures ne sont toutefois pas tous aussi évidents. Une bonne chaussure doit posséder les caractéristiques suivantes :


  • La face interne doit être bien droite du talon jusqu'au bout du gros orteil.

  • La chaussure doit retenir fermement le talon.

  • Le bout doit permettre aux orteils de bouger librement.

  • La chaussure doit être attachée sur le coup-de-pied afin d'empêcher le pied de glisser pendant la marche.

  • La chaussure doit être munie d'un talon bas et large; on recommande les chaussures à talon plat.

  • La chaussure doit être ajustée. Ne croyez pas que des chaussures serrées s'étendront avec le temps.

  • Des semelles amortissant les chocs peuvent aider à protéger les pieds contre les chocs.


De nombreuses lois en santé et sécurité au travail au Canada exigent que les travailleurs exposés à des risques de blessures aux pieds soient tenus de porter des chaussures de protection approuvées par l'Association canadienne de normalisation (Norme CAN/CSA-Z195-02, Chaussures de protection, confirmée en 2007).

Consultez les Réponses SST pour en savoir plus sur le soin des pieds, les politiques en matière de sécurité des pieds et le choix de chaussures appropriées.

Alertes au danger

Les systèmes de pompes à piston peuvent causer de graves blessures à la tête print this article

Un système de pompes à piston est une méthode de déchargement des puits de gaz et de pétrole. Ce type de système peut être sécuritaire et efficace lorsqu'il est installé et entretenu correctement. Cependant, un certain nombre de facteurs créent des risques importants pour les travailleurs.

WorkSafe Alberta a signalé récemment des blessures graves mettant en cause un système de pompes à piston. Un technicien faisait l'entretien du système lorsqu'un bouchon de glace dans le lubrificateur de la tête de puits s'est détaché. Le bouchon a frappé le technicien à la tête et lui a infligé une fracture du crâne et une perte de la vue permanente.

Une enquête a révélé que plusieurs incidents évités de justesse mettant en cause les systèmes de pompes à piston se sont produits. Cependant, ces incidents n'ont jamais été signalés parce que personne n'avait encore été blessé.

WorkSafe Alberta a publié une alerte au danger pour souligner l'importance de la formation sur la sécurité et pour sensibiliser les personnes qui utilisent cette technologie.

Chronologie des événements

Un nombre de facteurs ont contribué à cet incident. La glace s'est accumulée dans le lubrificateur parce que aucune méthode de déglaçage de la tête des puits n'est utilisée sur ce chantier. Il n'existait pas de procédure appropriée pour identifier les risques. Les opérateurs n'avaient par reçu de formation sur l'utilisation sécuritaire du système de pompes à piston. De plus, l'industrie pétrolière et gazière n'a toujours pas établi d'exigences standard relatives à l'installation et à l'entretien de cet équipement, ni aucun moyen de suivre les tendances en matière d'accidents et d'incidents parce qu'il n'existe aucun registre des incidents précédents.

D'autres conditions peuvent causer la défaillance des systèmes de pompes à piston. La glace, les hydrates, la cire, la paraffine et le sable sont autant d'éléments qui peuvent nuire à la performance de l'équipement. Le retrait des éléments du lubrificateur peut causer la défaillance de l'équipement étant donné la pression accumulée au-dessus ou au-dessous des bouchons de glace, des bouchons de sable, etc. La défaillance peut également être occasionnée par des butées ou des ressorts mal conçus, qui sont censés absorber le choc des pistons à la surface, par un piston mal lubrifié qui se déplace avec peu ou pas de liquide, par une variation subite de pression dans les canalisations, par une modification de la configuration d'un piston, et par d'autres facteurs.

Pratiques de travail sécuritaires

Les fabricants devraient fournir des directives sur les méthodes de travail sécuritaires et une formation sur les risques présents. Ils devraient également sensibiliser l'industrie à la façon d'utiliser de façon sécuritaire les systèmes de pompes à piston. Les entreprises pétrolières et gazières devraient élaborer des procédures standard en ce qui concerne l'installation, l'entretien et la réparation des pistons. WorkSafe Alberta recommande en outre que l'équipement soit conçu pour résister aux conditions d'utilisation et muni de dispositifs de sécurité intégrés. L'équipement devrait comporter une indication sur la résistance aux chocs et à la pression. Des boîtes de commande électroniques devraient être mises en place afin d'enregistrer la vitesse du piston et de mettre l'équipement hors fonction lorsque le piston dépasse une ou plusieurs fois la vitesse de consigne.

De plus, les opérateurs de puits devraient mettre fin à une pratique courante mais dangereuse - celle d'estimer la cadence du piston en collant une oreille sur le lubrificateur.

Consultez le texte intégral de l'alerte pour obtenir plus de détails sur les recommandations visant à prévenir les blessures mettant en cause les systèmes de pompes à piston. (en anglais)

Nouvelles du CCHST

Recherchés : rédacteurs de FS pour mettre à l'essai un nouveau logiciel print this article

Quiconque a déjà révisé et utilisé des fiches signalétiques (FS) ne sera pas surpris d'apprendre que la qualité des FS varie grandement. Afin d'améliorer la qualité des FS présentes et futures, le CCHST développe un logiciel novateur et abordable qui permettra aux rédacteurs de produire des FS précises, conformes au SIMDUT.

Le SIMDUT exige que les fabricants et les fournisseurs livrent des FS contenant des renseignements complets et précis afin d'aider les travailleurs à connaître les risques posés par les produits et la façon d'utiliser ces derniers en toute sécurité. En fait, des FS inexactes peuvent avoir de graves conséquences sur la santé et la sécurité des travailleurs - entre 2000 et 2005, le US Chemical Safety and Hazard Investigation Board a indiqué que des FS inexactes ont joué un rôle dans sept accidents survenus au travail - qui ont entraîné 26 décès et 133 blessures!

Par le biais de son Service des renseignements, le CCHST reçoit souvent des questions de la part de Canadiens concernant les renseignements fournis dans les FS et la façon d'utiliser les produits en toute sécurité. De plus, les spécialistes du CCHST ont pris en considération les préoccupations de divers utilisateurs, y compris des employeurs, des travailleurs et des organismes gouvernementaux de réglementation, concernant les FS. Il se pourrait bien que d'autres défis de taille se présentent dans l'avenir, étant donné la mise en œuvre du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH) et le désir des fabricants de produits chimiques de produire de bonnes FS fondées sur de nouvelles règles relatives aux critères de risque et au format des FS.

Prenant appui sur l'expérience des spécialistes de la base de données CHEMINFO du CCHST, le nouveau logiciel de rédaction des FS tient compte des nombreuses difficultés liées à la rédaction des FS. Des énoncés normalisés sont proposés pour toutes les sections texte des FS - avec, en prime, la particularité du logiciel de générer " à la volée " les versions françaises de ces énoncés.

Voici d'autres caractéristiques du logiciel :


  • La feuille de travail informatisée du SIMDUT aide à classer de façon systématique les risques associés aux produits.

  • Des énoncés liés à des risques importants mais ne relevant pas du SIMDUT (p. ex. les poussières combustibles), souvent ignorés par des rédacteurs de FS, sont proposés.

  • Des liens donnant accès à des renseignements fiables et crédibles sur la réglementation et les risques posés par les produits chimiques sont fournis, y compris la base de données CHEMINFO du CCHST.

  • Grâce à des pilotes de gestion des risques, le logiciel de rédaction des FS permet de fournir des conseils cohérents et complets sur la maîtrise des risques liés à chaque produit.

  • Le plus important, les énoncés sont présentés dans un langage clair - parce que nous savons très bien que de nombreux utilisateurs de FS ont de la difficulté à comprendre les renseignements qui figurent sur ces dernières.


Le logiciel de rédaction de FS du CCHST produira une fiche signalétique ANSI à 16 rubriques. Cependant, les versions futures seront entièrement conformes au Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH). La version SGH sera élaborée à temps afin d'aider les fabricants canadiens à intégrer les modifications que le SGH peut exiger afin de se conformer aux exigences du SIMDUT relatives aux FS.

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