Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Dans les nouvelles
Beaucoup d'entre nous connaissons un proche - un ami, un membre de notre famille ou un collègue - qui subit les effets débilitants de la dépression. Cette personne s'éloigne de nous, perd tout intérêt dans ses activités habituelles, a peu ou pas d'énergie, semble triste, irritable ou hostile et/ou remplie de désespoir. Ni les meilleures paroles de réconfort ni les exercices, ni les vacances ne peuvent chasser la dépression.
Ces effets montrent à quel point la dépression est une maladie grave. Il ne s'agit pas seulement d'un sentiment de tristesse ou d'un cafard passager. Ces sentiments et cet état dépressif persistent pendant des semaines, s'aggravant et affectant finalement la vie de tous les jours.
Près de trois millions de Canadiens souffriront de dépression au cours de leur vie. Durant leur vie professionnelle, les personnes âgées de 24 à 44 ans sont les plus touchées. Il n'est donc pas étonnant que la dépression soit largement répandue dans le milieu de travail. Une enquête récente de Ipsos Reid montre que 11 % des travailleurs canadiens affirment avoir reçu un diagnostic de dépression, et qu'une personne sur cinq croit souffrir de dépression sans que son état n'ait jamais été adéquatement diagnostiqué. Des études récentes confirment que la plupart des personnes souffrant d'une maladie mentale ne reçoivent pas le diagnostic et le traitement appropriés.
Les conséquences d'une dépression non diagnostiquée
Le fait que cette maladie à prévalence élevée ne soit pas assez souvent diagnostiquée et que les personnes qui en souffrent ne soient pas suffisamment traitées coûtent à l'économie canadienne des milliards de dollars en perte de productivité et en absentéisme. Les coûts (tant les coûts pour l'employeur que les coûts en soins de santé) liés aux troubles de santé mentale sont plus élevés que ceux liés à de nombreux troubles physiques.
Les personnes souffrant de dépression font de grands efforts pour cacher leur maladie au travail. La peur de compromettre leurs perspectives d'avenir, d'être réprimandées, d'être congédiées ou de tomber en disgrâce si elles montrent leur état d'âme ou leur détresse et le sentiment de honte qui les habite peut empêcher ces personnes de demander de l'aide. Elles peuvent également ne pas prendre conscience qu'elles sont atteintes d'une maladie légitime qui peut être soignée.
Certaines personnes consomment de l'alcool et/ou de la drogue pour surmonter leur dépression. Une personne peut se replier sur elle-même au point de ne plus vouloir sortir du lit pour affronter le monde. Ces " congés de maladie " fréquents et inexpliqués peuvent indisposer les membres de sa famille et ses collègues et, dans certains milieux de travail, conduire au licenciement. Le taux élevé d'absentéisme et de roulement du personnel, et la perte de productivité peuvent nuire au rendement et aux résultats globaux de l'organisation.
S'il existe une attitude négative dans le milieu de travail en ce qui concerne la maladie mentale et la dépression, des employés peuvent souffrir en silence et éviter de demander de l'aide. Si la dépression n'est pas soignée, elle peut durer des mois ou des années, et même conduire à la mort. Selon l'Association canadienne pour la santé mentale, 15 % des personnes qui souffrent de dépression grave commettent un suicide.
Ce qu'il faut surveiller
La dépression peut débuter graduellement ou soudainement. Une personne souffrant de dépression clinique semblera plus repliée sur elle-même et plus isolée que d'ordinaire. Bien que la dépression ne touche pas toutes les personnes de la même manière, il existe néanmoins des signes courants :
Nouvelles de nos partenariats
Les employés qui trouvent le temps de faire de l'exercice ont tendance à être plus satisfaits de leur travail, à mieux combattre le stress et à produire davantage. Ils font preuve également de plus de vigilance et leur mémoire de même que leur temps de réaction s'améliorent. De plus, le taux d'absentéisme et de roulement de personnel chez une main-d'œuvre active physiquement est plus faible. Les employés subissent moins de blessures, ce qui réduit les coûts des soins de santé, les incapacités et les frais d'assurance à la charge de l'employeur.
Pour aider les employeurs à faire leur part, l'Alberta Centre for Active Living a lancé un site Web convivial - Physical Activity @ Work - qui vise à favoriser l'activité physique chez le personnel et à créer un milieu de travail positif.
Nous sommes tous libres de faire ou non de l'exercice. Cependant, l'activité physique ce n'est pas seulement une question de choix. Au travail, où nous passons une grande partie de nos journées, un style de vie actif peut être façonné par les travailleurs et l'environnement qui les entoure.
Le site Web Physical Activity @ Work propose plusieurs façons de promouvoir l'activité physique, notamment grâce à un guide de planification étape par étape, un profil d'activités personnel permettant aux employés d'établir leurs propres objectifs et d'effectuer le suivi de leurs activités physiques, aux vidéos " Le yoga à votre bureau " (en anglais et en français), aux expériences réussies d'entreprises albertaines qui possèdent des programmes d'activités physiques, et enfin grâce à une section sur la gestion des risques inhérents à la sécurité associée aux exercices. Les employeurs peuvent également s'informer sur la façon dont l'activité physique améliore le rendement de l'organisation.
Voici quelques façons de favoriser un milieu de travail plus actif physiquement, qui sont présentées sur le site Web.
Réponses SST
Les pieds peuvent subir des blessures au travail. Ils peuvent être perforés, écrasés, lacérés ou foulés. Le manque d'attention portée à la sécurité des pieds peut également causer des glissades, des trébuchements et des chutes, qui comptent pour 15 % de toutes les blessures signalées dans les lieux de travail au Canada.
Les pieds ne subissent pas des blessures uniquement lorsqu'ils sont en mouvement - ils peuvent également subir des blessures lorsqu'on se tient debout trop longtemps au même endroit. Le pied humain est conçu pour être mobile. La station debout prolongée non seulement fatigue les pieds, mais elle peut entraîner un désalignement des articulations des pieds. Elle peut même occasionner de l'inflammation qui causera ensuite du rhumatisme ou de l'arthrite.
Pour empirer les choses, les gens portent souvent des chaussures ou des bottes qui ne peuvent convenir à aucun pied. Le port de mauvaises chaussures peut causer des ampoules, des callosités, de la corne, de l'arthrite, une malformation des orteils, un affaissement des voûtes plantaires, des oignons et d'autres problèmes.
Un travailleur qui a mal aux pieds est souvent moins vigilant et plus susceptible de subir diverses blessures au travail. La première étape pour réduire les problèmes de pieds sur les lieux de travail consiste à identifier les risques potentiels. Commencez en vous posant les questions suivantes.
Comment les tâches sont-elles conçues?
Les tâches devraient faire appel à diverses postures du corps, qui solliciteront différents muscles. La rotation des postes de travail, l'élargissement des tâches, le travail par équipe ainsi que des pauses courtes et fréquentes sont tous des moyens qui peuvent contribuer à réduire les blessures aux pieds.
Comment le lieu de travail est-il conçu?
Un poste de travail devrait permettre au travailleur de changer de position. Un appui-pieds ou un repose-pieds permet de déplacer le poids d'une jambe sur l'autre, ce qui réduit la fatigue du bas des jambes et des pieds.
Sur quoi nos pieds reposent-ils?
Un plancher très dur, comme le béton, produit le même effet qu'un marteau qui cognerait sur les pieds à chaque pas. Tout autre type de plancher est préférable - le bois, le liège, la moquette ou le caoutchouc. En dernier ressort, un tapis anti-fatigue procure un coussinage qui réduit la fatigue des pieds, mais ce dernier doit être utilisé avec précaution (pour connaître les limites des matelas anti-fatigue, consulter les Réponses SST qui se trouvent sur le site Web suivant :
Comment devons-nous nous chausser?
La mode peut être douloureuse! Il n'est jamais bon de porter des souliers pointus et des talons hauts au travail. Les problèmes de chaussures ne sont toutefois pas tous aussi évidents. Une bonne chaussure doit posséder les caractéristiques suivantes :
Alertes au danger
Un système de pompes à piston est une méthode de déchargement des puits de gaz et de pétrole. Ce type de système peut être sécuritaire et efficace lorsqu'il est installé et entretenu correctement. Cependant, un certain nombre de facteurs créent des risques importants pour les travailleurs.
WorkSafe Alberta a signalé récemment des blessures graves mettant en cause un système de pompes à piston. Un technicien faisait l'entretien du système lorsqu'un bouchon de glace dans le lubrificateur de la tête de puits s'est détaché. Le bouchon a frappé le technicien à la tête et lui a infligé une fracture du crâne et une perte de la vue permanente.
Une enquête a révélé que plusieurs incidents évités de justesse mettant en cause les systèmes de pompes à piston se sont produits. Cependant, ces incidents n'ont jamais été signalés parce que personne n'avait encore été blessé.
WorkSafe Alberta a publié une alerte au danger pour souligner l'importance de la formation sur la sécurité et pour sensibiliser les personnes qui utilisent cette technologie.
Chronologie des événements
Un nombre de facteurs ont contribué à cet incident. La glace s'est accumulée dans le lubrificateur parce que aucune méthode de déglaçage de la tête des puits n'est utilisée sur ce chantier. Il n'existait pas de procédure appropriée pour identifier les risques. Les opérateurs n'avaient par reçu de formation sur l'utilisation sécuritaire du système de pompes à piston. De plus, l'industrie pétrolière et gazière n'a toujours pas établi d'exigences standard relatives à l'installation et à l'entretien de cet équipement, ni aucun moyen de suivre les tendances en matière d'accidents et d'incidents parce qu'il n'existe aucun registre des incidents précédents.
D'autres conditions peuvent causer la défaillance des systèmes de pompes à piston. La glace, les hydrates, la cire, la paraffine et le sable sont autant d'éléments qui peuvent nuire à la performance de l'équipement. Le retrait des éléments du lubrificateur peut causer la défaillance de l'équipement étant donné la pression accumulée au-dessus ou au-dessous des bouchons de glace, des bouchons de sable, etc. La défaillance peut également être occasionnée par des butées ou des ressorts mal conçus, qui sont censés absorber le choc des pistons à la surface, par un piston mal lubrifié qui se déplace avec peu ou pas de liquide, par une variation subite de pression dans les canalisations, par une modification de la configuration d'un piston, et par d'autres facteurs.
Pratiques de travail sécuritaires
Les fabricants devraient fournir des directives sur les méthodes de travail sécuritaires et une formation sur les risques présents. Ils devraient également sensibiliser l'industrie à la façon d'utiliser de façon sécuritaire les systèmes de pompes à piston. Les entreprises pétrolières et gazières devraient élaborer des procédures standard en ce qui concerne l'installation, l'entretien et la réparation des pistons. WorkSafe Alberta recommande en outre que l'équipement soit conçu pour résister aux conditions d'utilisation et muni de dispositifs de sécurité intégrés. L'équipement devrait comporter une indication sur la résistance aux chocs et à la pression. Des boîtes de commande électroniques devraient être mises en place afin d'enregistrer la vitesse du piston et de mettre l'équipement hors fonction lorsque le piston dépasse une ou plusieurs fois la vitesse de consigne.
De plus, les opérateurs de puits devraient mettre fin à une pratique courante mais dangereuse - celle d'estimer la cadence du piston en collant une oreille sur le lubrificateur.
Consultez le texte intégral de l'alerte pour obtenir plus de détails sur les recommandations visant à prévenir les blessures mettant en cause les systèmes de pompes à piston. (en anglais)
Nouvelles du CCHST
Quiconque a déjà révisé et utilisé des fiches signalétiques (FS) ne sera pas surpris d'apprendre que la qualité des FS varie grandement. Afin d'améliorer la qualité des FS présentes et futures, le CCHST développe un logiciel novateur et abordable qui permettra aux rédacteurs de produire des FS précises, conformes au SIMDUT.
Le SIMDUT exige que les fabricants et les fournisseurs livrent des FS contenant des renseignements complets et précis afin d'aider les travailleurs à connaître les risques posés par les produits et la façon d'utiliser ces derniers en toute sécurité. En fait, des FS inexactes peuvent avoir de graves conséquences sur la santé et la sécurité des travailleurs - entre 2000 et 2005, le US Chemical Safety and Hazard Investigation Board a indiqué que des FS inexactes ont joué un rôle dans sept accidents survenus au travail - qui ont entraîné 26 décès et 133 blessures!
Par le biais de son Service des renseignements, le CCHST reçoit souvent des questions de la part de Canadiens concernant les renseignements fournis dans les FS et la façon d'utiliser les produits en toute sécurité. De plus, les spécialistes du CCHST ont pris en considération les préoccupations de divers utilisateurs, y compris des employeurs, des travailleurs et des organismes gouvernementaux de réglementation, concernant les FS. Il se pourrait bien que d'autres défis de taille se présentent dans l'avenir, étant donné la mise en œuvre du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH) et le désir des fabricants de produits chimiques de produire de bonnes FS fondées sur de nouvelles règles relatives aux critères de risque et au format des FS.
Prenant appui sur l'expérience des spécialistes de la base de données CHEMINFO du CCHST, le nouveau logiciel de rédaction des FS tient compte des nombreuses difficultés liées à la rédaction des FS. Des énoncés normalisés sont proposés pour toutes les sections texte des FS - avec, en prime, la particularité du logiciel de générer " à la volée " les versions françaises de ces énoncés.
Voici d'autres caractéristiques du logiciel :
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Préparé par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.
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