Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 3, No. 3 mars 2005

Dans les nouvelles

Une recherche récente le montre, l'exposition aux solvants organiques comporte des risques pour l'enfant à naîtreprint this article

Si l'on en croit les résultats d'une recherche récente, les femmes enceintes devraient limiter leur exposition aux solvants organiques. En effet, une étude entreprise en 1999 par le programme Motherisk de l'Hôpital pour enfants de Toronto a révélé un risque accru d'anomalies congénitales chez des enfants dont la mère avait été exposée à des solvants organiques en milieu de travail pendant sa grossesse. En 2001, après avoir examiné les enfants de certaines des femmes de l'échantillon, les chercheurs ont conclu que l'exposition aux solvants organiques durant la grossesse entraîne un risque accru de déficience visuelle, dont le daltonisme. Trois ans plus tard, soit en 2004, une étude de suivi réalisée par l'Hôpital pour enfants de Toronto et l'Université de Toronto révélait un lien entre l'exposition à des solvants organiques et de piètres résultats à certaines mesures subtiles de la fonction neurocognitive, du langage et du comportement.

On trouve des solvants organiques dans la peinture, les diluants à peinture, les colles, les laques et les produits dégraissants. Ils se présentent sous plusieurs formes, mais ils possèdent tous des propriétés chimiques qui les rendent facilement inhalables et facilement absorbables par la peau. Les solvants organiques sont présents dans beaucoup de milieux de travail, notamment partout où on utilise des peintures et des colles, dans les salons de manucure, les ateliers de nettoyage à sec et les laboratoires médicaux.

Cette étude récente, dont fait état le numéro d'octobre 2004 de la revue Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, portait sur 32 femmes qui avaient été en contact avec 78 solvants organiques différents dans leur milieu de travail. Leur exposition avait duré au moins huit semaines et avait débuté dans les trois premiers mois de leur grossesse. La durée moyenne d'exposition était d'environ 32 semaines, à raison de 24 heures par semaine, en moyenne. L'étude portait également sur les enfants de ces femmes, qui avaient de trois à neuf ans au moment où ils ont été examinés. Ces femmes ont été appariées à des femmes qui n'avaient pas été exposées à des solvants organiques à leur travail et leurs enfants respectifs ont été comparés.

Le professeur Maru Barrera, un des co-auteurs du rapport, a déclaré dans un communiqué : "[Traduction] Nous avons constaté chez les enfants des femmes exposées un fonctionnement cognitif verbal significativement plus faible que chez les enfants du groupe témoin (de femmes non exposées). Nous avons aussi constaté davantage de problèmes d'attention et d'hyperactivité chez ces enfants. "

En raison du faible nombre de participantes, du manque de données objectives sur l'exposition, et du grand nombre de solvants organiques en cause, cette étude ne peut être considérée comme définitive. D'autres recherches devront être menées pour confirmer ces résultats. Entre-temps, les femmes enceintes devraient se renseigner sur les risques que présentent les solvants organiques auxquels elles sont exposées dans leur milieu de travail, et limiter le plus possible leur exposition à ces substances. Les professionnels de la santé qui ont parmi leurs patients des couples en âge de procréer devraient renseigner ceux-ci sur l'influence que peuvent avoir certains types d'emplois sur les résultats de la reproduction.

Toute personne exposée à des solvants organiques dans son travail doit se renseigner sur la nature précise de ces solvants et sur les précautions à prendre pour se protéger contre des niveaux d'exposition potentiellement nocifs.


  • Lisez la fiche signalétique et suivez les conseils qu'on y donne.
  • nformez-vous de la possibilité d'utiliser des produits exempts de solvants organiques, ou des solvants organiques moins dangereux.
  • Utilisez des produits affichant une faible concentration de solvants organiques.
  • Utilisez des quantités minimales de solvants.
  • N'utilisez des solvants organiques que dans des locaux bien ventilés. La ventilation par aspiration à la source est préférable à la ventilation générale (en raison du risque de dilution des substances).
  • Portez tout appareil de protection respiratoire que peut vous fournir votre employeur.
  • Signalez à votre employeur tout dommage ou toute défectuosité du système de ventilation ou de votre appareil de protection respiratoire.
  • Prévenez toute évaporation inutile de solvants organiques en utilisant les quantités minimales nécessaires. Gardez les contenants fermés et déposez les rebuts contaminés par des solvants organiques dans des contenants étanches.
  • Ne laissez traîner aucun chiffon imbibé de solvant.
  • Évitez que votre peau entre en contact avec des solvants organiques et des produits contenant des solvants organiques, en portant des vêtements de protection (gants, tablier, lunettes à coques ou écran facial, etc.), au besoin.
  • N'utilisez jamais de solvants organiques pour enlever des taches de peinture, de graisse, etc., sur votre peau.
  • Si vous êtes enceinte, ou si vous songez à devenir enceinte, informez votre médecin des produits chimiques auxquels vous êtes exposée au travail et suivez ses conseils.


Les femmes enceintes exposées à des solvants organiques en milieu de travail peuvent obtenir davantage de renseignements sur cette question en téléphonant au programme Motherisk de l'Hôpital pour enfants de Toronto, au 416-813-6780.


Alertes au danger

Des mineurs aux plongeurs, un mot d'ordre : prudenceprint this article

On imagine la plupart du temps les mineurs travaillant au fond d'un puits, dans les entrailles de la terre. Mais il arrive souvent aux mineurs de travailler en hauteur, sur des remorques de camion, en haut de murs ou de tours. Des statistiques récentes sur les accidents mortels au travail révèlent que les chutes représentent un grand danger dans les mines. Une alerte émise par le U.S. Department of Labor appelle d'ailleurs à une utilisation plus assidue des dispositifs de protection contre les chutes.

Selon un rapport de la Mine Safety and Health Administration du U.S. Department of Labor, du 1er janvier au 9 août 2004, cinq mineurs ont perdu la vie en tombant, alors qu'ils travaillaient dans des mines métallifères et non métallifères. La cause principale des quatre décès dus à des chutes avec dénivellation est le fait que les travailleurs ne portaient pas de dispositif de protection contre les chutes.

Le U.S. Department of Labour recommande que tous les travailleurs reçoivent une formation sur les dangers de chute et sur les précautions à prendre. Avant d'entreprendre une tâche, les mineurs, les superviseurs et les exploitants de mines devraient toujours évaluer les risques associés à cette tâche, afin de cerner les dangers qu'elle comporte et de s'assurer que toutes les précautions nécessaires sont prises. Quiconque travaille en hauteur doit porter un dispositif de protection contre les chutes ou utiliser un autre équipement efficace pour parer à tout danger de chute. Enfin, les exploitants doivent exercer une surveillance pour s'assurer que les employés et les entrepreneurs sont adéquatement protégés contre les risques de chute.

Un plongeur de 40 ans a été grièvement blessé lorsque sa combinaison isotherme s'est mise à gonfler alors qu'il nettoyait un égout pluvial inondé.

L'enquête du ministère du travail de l'Ontario a révélé que le harnais de plongée (du genre qui forme une croix sur la poitrine) avait nui au bon fonctionnement du vêtement sec. Ainsi, lorsque le plongeur s'est accroupi dans la canalisation d'égout, la courroie du harnais a glissé sur le bouton de gonflage de la combinaison, provoquant le gonflage non maîtrisé de celle-ci et projetant le plongeur contre la paroi supérieure de la canalisation.
Lorsque la combinaison s'est mise à gonfler, le plongeur ne pouvait pas hausser les bras pour libérer la surpression par la soupape d'échappement.

Ce danger est présent chaque fois qu'un plongeur porte un harnais se croisant sur la poitrine. Le ministère du Travail de l'Ontario recommande de procéder à des vérifications préalables pour s'assurer que le bouton de gonflage ne puisse être actionné par les courroies du harnais. Cela peut signifier que le bouton doive être placé ailleurs sur la combinaison. L'alerte du ministère du Travail recommande d'éviter de porter ce genre de harnais afin de réduire le risque d'un déclenchement accidentel du bouton de gonflage.

Lisez l'alerte du ministère du Travail de l'Ontario

Lisez l'alerte - U.S. Dept. of Labour

Réponses SST

Le sommeil, une question de sécuritéprint this article

Il est difficile de mesurer ou de quantifier précisément les niveaux de fatigue, mais certaines études établissent un lien entre la fatigue et le faible rendement au travail. Selon le ministère des Ressources humaines et de l'Emploi de l'Alberta, la plupart des accidents surviennent à des moments où les gens sont le plus enclins à dormir - la nuit, entre minuit et 6 h, et l'après-midi, entre 13 h et 15 h. Et des liens ont été faits entre le déficit de sommeil et de grands désastres, comme le naufrage de l'Exxon Valdez et le déversement de pétrole qui a suivi, et l'accident à la centrale nucléaire de Chernobyl.

La fatigue peut être causée par de nombreux facteurs, mais le plus important est le manque de sommeil. Les personnes atteintes de troubles du sommeil, comme l'insomnie, l'apnée du sommeil ou la narcolepsie (accès brusques et irrépressibles de sommeil) n'arrivent pas à se reposer suffisamment au cours d'une nuit. La surconsommation de caféine, d'alcool et de nicotine peut aussi nuire à la qualité et à la quantité du sommeil obtenu. Il existe aussi, au travail, des facteurs qui peuvent entraîner de la fatigue, comme le travail par postes, les heures de travail prolongées, les longues heures d'activité physique ou intellectuelle, une période de repos insuffisante avant une rotation (changement de poste), un repos inadéquat, un stress excessif ou une combinaison de ces facteurs.

La fatigue et le travail forment toujours un mélange dangereux. Un travailleur fatigué est généralement moins apte à prendre des décisions ou à élaborer des plans complexes. Ses capacités de communication sont compromises, tout comme sa productivité, son rendement, son attention, sa vigilance et son temps de réaction. Un travailleur fatigué est plus sujet aux problèmes de mémoire et au stress. De plus, un travailleur fatigué - un peu comme une personne dont les facultés sont affaiblies par l'alcool - a davantage tendance à prendre des risques, à commettre des erreurs de jugement, voire à s'endormir aux commandes d'une machine ou au volant d'un véhicule. Ces risques, et le sentiment de fatigue, peuvent être accentués si le travail comporte des tâches ennuyeuses ou répétitives.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE POUR ÉVITER LA FATIGUE

Le besoin de repos et de sommeil varie d'une personne à l'autre, mais les conseils suivants s'appliquent à tous :

Créez-vous un " rituel " du coucher. Autrement dit, couchez-vous tous les soirs et levez-vous tous les matins à la même heure, considérez votre lit comme un endroit pour dormir (non pour ressasser les problèmes du bureau), et évitez d'être dérangé par la téléphone, la télé, la radio, les membres de la famille. Le sommeil vient généralement plus facilement dans une pièce qui est sombre, calme et fraîche.

Faites de l'exercice. Faire de l'exercice est bon pour la santé et peut réduire le temps nécessaire pour s'endormir lorsqu'on va au lit.

Ayez de bonnes habitudes alimentaires. Prenez au moins trois repas par jour, composés d'une variété d'aliments des quatre grands groupes recommandés par le Guide alimentaire canadien. Pendant vos pauses, au travail, prenez des collations-santé qui vous nourriront et vous donneront de l'énergie. Évitez de consommer des aliments contenant de la caféine cinq heures avant d'aller au lit.

CE QUE L'ORGANISATION PEUT FAIRE POUR PRÉVENIR LA FATIGUE EN MILIEU DE TRAVAIL

Il y a plusieurs moyens que l'organisation peut prendre pour prévenir la fatigue chez ses employés. Ceux-ci ont trait à la conception des horaires de travail, à la promotion de la santé ou à la fourniture d'installations favorables à la santé des travailleurs.

Favorisez la vigilance. Offrez un bon environnement de travail, soit un éclairage adéquat, des températures confortables, des niveaux de bruit raisonnables, et des tâches variées et intéressantes, qui changent pendant le quart de travail.

Aménagez des horaires de travail optimaux. Tenez compte du sens de rotation des postes (une rotation " vers l'avant " - passer d'un poste de jour à un poste d'après-midi, puis à un poste de nuit - est plus favorable aux rythmes circadiens qu'une rotation " vers l'arrière ") et de l'heure du début et de la fin des postes. Les postes qui débutent tôt le matin (à 5 h ou à 6 h) entraînent une plus grande perte de sommeil et une plus grande fatigue que ceux qui débutent plus tard.

Accordez des périodes de repos suffisantes. Il est conseillé de donner au moins 24 heures de repos après chaque séquence de postes de nuit. Plus les postes de nuit consécutifs sont nombreux, plus la période de repos doit être longue, avant de passer au poste suivant.

Offrez de bons services de cafétéria. Faites la promotion de la santé auprès des travailleurs et aidez-les à avoir une alimentation équilibrée.

Lisez les Réponses SST sur la fatigue

Lisez les Réponses SST sur le travail en rotation

Pour d'autres trucs utiles, consultez le site Web de la New Zealand's Accident Compensation Corporation

Nouvelles de nos partenariats

Vivre?... ou survivre? Une histoire de l'hygiène et de la sécurité au travail au Canadaprint this article

The Workers Arts and Heritage Centre (WAHC - Centre des arts et du patrimoine des travailleurs et travailleuses) inaugurera le 28 avril 2005 à Hamilton, en Ontario, une exposition itinérante intitulée Vivre?... ou survivre? Une histoire de l'hygiène et de la sécurité au travail au Canada.

L'exposition, et les activités artistiques qui y sont associées, explore un sujet qui tient à cœur à tous les Canadiens mais auquel aucune exposition n'a été consacrée jusqu'à maintenant : l'histoire mouvementée du combat mené par les travailleurs canadiens et leurs syndicats pour rendre leurs milieux de travail plus sûrs. Elle illustre leurs victoires, mais reconnaît que ces gains sont fragiles et incomplets, comme le démontrent année après année les chiffres sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.

S'intéressant en particulier aux femmes, au jeunes et aux familles, l'exposition présente des histoires orales de femmes et comprend des propos sur la situation récente de la santé et sécurité dans diverses professions - technicienne en radiologie, artiste de scène, gardienne d'enfants, travailleuse d'usine et étudiante. Elle montre des images d'archives, comme celles de fillettes travaillant dans un atelier du Nouveau-Brunswick, dans les années 1880, et d'un jeune garçon en train de séparer de la fibre d'amiante de la pierre, au Québec, dans les années 1940.

Les visiteurs découvriront les liens entre le travail et les lésions et maladies professionnelles en se prêtant à des jeux interactifs et en écoutant des voix du présent et du passé.

Parmi les artefacts et documents d'archives étonnants que présente l'exposition, on trouve des boîtes filtrantes à poudre d'aluminium de la société McIntyre (une invention canadienne douteuse, qui devait protéger les mineurs contre la silicose), des objets de la vie courante, dont la fabrication comportait des risques (comme un chapeau de feutre de poils - ne dit-on pas " fou comme un chapelier "?) et certaines matières dangereuses que l'on trouve dans les milieux de travail (du charbon de la Nouvelle-Écosse, du quartz de l'Ontario, et de l'amiante du Québec).

La pochette de documentation qui accompagne l'exposition contribuera à sensibiliser un large public aux questions de santé et de sécurité et suscitera des discussions sur les raisons pour lesquelles la santé et la sécurité ne sont pas une préoccupation centrale en milieu de travail.

Le Centre des arts et du patrimoine des travailleurs et travailleuses remercie les organisations ci-après pour leur soutien au projet, ainsi que le Comité consultatif qui le pilote depuis 2003 :
Associated Medical Services, Inc.,
Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail,
Institute for Work and Health,
Fondation Lupina,
Travailleurs unis des transports,
Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail,
Workers Health and Safety Centre.

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser au WAHC, visiter le site Web du Centre : www.wahc-museum.ca

Nouvelles du CCHST

Des stratégies de prévention ressortent du Forum sur les maladies professionnelles print this article

Au début du mois de mars, le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) a organisé, à Toronto, le tout premier forum pancanadien tripartite sur les maladies professionnelles. L'objectif? Sensibiliser les gens aux enjeux des maladies professionnelles et formuler des recommandations en vue d'améliorer la reconnaissance et la prévention de ces maladies au Canada.

Des experts de tout le pays et d'un peu partout dans le monde, ainsi que plus de 350 représentants canadiens des employeurs, des travailleurs et du gouvernement se sont réunis pour discuter, partager leurs idées et recommander des stratégies pour prévenir les maladies professionnelles et contrôler l'exposition aux agents dangereux.

La participation active des délégués et des animateurs a généré un dialogue fructueux et a produit des résultats concrets. Plus de 115 recommandations ont été formulées. Le CCHST les a regroupées dans un sondage en ligne, auquel on invite les Canadiens à participer en votant pour les stratégies de reconnaissance et de prévention qui sont les plus importantes à leurs yeux. Les personnes intéressées ont jusqu'au 29 avril 2005 pour déposer leur vote. Les résultats finaux du sondage seront affichés sur le site Web en mai 2005.

En outre, le site Web sur le Forum du CCHST est devenu une autre ressource utile, axée principalement sur les maladies professionnelles. Le site offre une panoplie de liens Internet et des résumés des exposés par affiches; il renferma bientôt les présentations, les études en milieu de travail et les extraits de films présentés pendant le Forum afin que chacun puisse les consulter.

Comme l'a souligné le président et administrateur en chef du CCHST, S. Len Hong : " Le Forum marque le début d'une initiative nationale continue sur les maladies professionnelles, une initiative qui nous mènera un jour vers des efforts ciblés et concertés pour enrayer les maladies liées au travail au Canada. "

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Votre rétroaction et vos idées de sujets sont les bienvenues.

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