Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 4, No. 3 mars 2006

Dans les nouvelles

C'est triste pour les oiseaux. Et vous alors?print this article

Les virus de grippe aviaire ne touchent généralement pas les êtres humains, mais plus de 104 cas d'infections humaines ont été déclarés entre 2004 et 2006 au Vietnam, en Thaïlande, au Cambodge, en Indonésie, en Chine, en Turquie et en Iraq. La plupart de ces infections ont été attribuées à un contact direct avec une volaille infectée ou avec des surfaces contaminées par le virus.

Parmi les virus d'influenza aviaire qui ont infecté des êtres humains, le sous-type H5N1 a été associé à des cas de maladies graves et de décès. Comme l'être humain n'est que depuis peu devenu vulnérable à ce virus, il n'a pas acquis d'immunité naturelle pouvant le défendre contre celui-ci. Le Center for Disease Control and Prevention indique que plus de la moitié des personnes infectées sont décédées.

Comment la grippe aviaire se propage-t-elle aux êtres humains?

Les spécialistes estiment que l'infection de l'homme par la grippe aviaire est rare, mais résulte surtout des contacts avec les éléments suivants :


  • poulets et autres oiseaux infectés;

  • fumier et litière fortement contaminés par le virus de la grippe aviaire;

  • surfaces contaminées; et

  • chaussures, vêtements, équipements et véhicules contaminés sur une ferme où se trouvent des oiseaux infectés.


En général, le virus ne se propage pas facilement des oiseaux aux êtres humains. Mais de très rares cas où le virus de grippe aviaire a été transmis d'une personne infectée à une autre ont été recensés, aucune transmission à plus d'une personne n'ayant toutefois été observée.

Les virus de l'influenza ont la capacité de muter - caractéristique qui préoccupent beaucoup les experts médicaux. Le virus actuel pourrait un jour se modifier et acquérir la capacité de se répandre facilement chez les humains.

Les symptômes de la grippe aviaire chez les humains ressemblent à ceux des autres virus grippaux et peuvent comprendre une fièvre, une toux, des douleurs musculaires, un mal de gorge, une infection oculaire et une grave infection des voies respiratoires, notamment une pneumonie. Il n'existe pour le moment aucun vaccin efficace.

Les autorités responsables de la santé croient que l'apparition de la prochaine pandémie de grippe - une épidémie répandue sur une grande étendue géographique - n'est qu'une question de temps. Le virus H5N1 les inquiètent de façon plus particulière pour deux raisons, à savoir :


  1. La majorité des gens n'ont encore jamais été exposés à un virus H5N1 et si une mutation de ce virus donnait naissance à une version s'attaquant à l'homme, tous les êtres humains seraient vulnérables face à une telle infection. Personne n'aurait acquis d'immunité et le virus pourrait se propager rapidement. Le passé nous enseigne qu'une pandémie grippale se déclare lorsqu'un nouveau virus de grippe de type A fait son apparition.


  2. La souche du virus aviaire H5N1 est hautement pathogène, c'est-à-dire qu'elle transmet facilement la maladie, ce qui a pour conséquence une propagation rapide d'infections graves ou de décès.


Origines

La grippe aviaire est connue depuis près de 100 ans. Elle a été signalée pour la première fois sous l'appellation de " peste aviaire " en 1878, année au cours de laquelle elle a causée la mort d'un grand nombre de poulets en Italie.

Depuis le milieu de décembre 2003, de nombreux pays d'Asie ont déclaré des cas d'infections par le virus H5N1 chez les volailles et les oiseaux sauvages. Cette maladie s'est répandu depuis en Europe et en Afrique. Également appelée " grippe du poulet ", cette infection se propage essentiellement par contact direct entre des oiseaux infectés et des oiseaux en santé. Les oiseaux infectés peuvent contaminer le matériel et les équipements, y compris l'eau et la nourriture, par leurs excréments et leurs sécrétions orales et nasales. Les êtres humains propagent indirectement le virus d'une ferme à une autre en le transportant sur leurs bottes, leurs vêtements et les pneus de leurs véhicules.

Il existe différents types de virus grippaux. Le virus de type A, le seul qui transmet la grippe aux oiseaux, peut aussi infecter les humains, les cochons, les chiens, les chevaux, les phoques, les baleines et les visons. Le virus de type B ne se propage habituellement qu'à l'être humain et peut causer des épidémies. Le virus de type C que l'on retrouve généralement parmi les cochons et les chiens n'occasionnent que de légers symptômes chez les êtres humains.

L'épidémie de grippe moyenne, que nous observons au cours de la plupart des hivers canadiens, affecte de 5 à 20 pour 100 de la population. Une grave épidémie causée par une virus de type A pourrait affecter de 30 à 50 pour 100 de la population.

Précautions

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les autres organismes faisant autorité en matière de santé travaillent sans relâche pour contenir chaque nouvelle souche grippale dans le but de prévenir une pandémie. Elles s'entendent sur le fait que la principale mesure permettant de réduire les chances d'infection consiste à se laver les mains régulièrement avec du savon et de l'eau tiède. Il est également préférable de nettoyer les autres surfaces et pièces d'équipement - tous les éléments que de nombreuses personnes utilisent. Les surfaces pouvant favoriser la propagation des virus sont, par ordre décroissant, les récepteurs téléphoniques, les commutateurs d'appareils d'éclairage, les poignées de portes et les manettes de chasse d'eau des toilettes.

Pour de nombreuses personnes, les voyages internationaux font partie du travail. Selon l'OMS, les voyageurs visitant des régions où la grippe aviaire sévit chez les oiseaux ne sont pas exposés à un risque accru d'infection, à moins qu'ils ne prennent aucune mesure de protection avant d'entrer directement en contact avec des oiseaux infectés (y compris avec leurs plumes, leurs excréments, et le liquide ainsi que les produits de l'œuf). Il faut dans la mesure du possible éviter tout contact avec les volailles domestiques et les oiseaux sauvages, ce qui englobe les fermes avicoles de même que les marchés où l'on vend de la volaille vivante, en liberté ou en cage et des animaux d'abattage tels que les poulets et les canards. En d'autres mots, l'OMS recommande aux voyageurs d'éviter les contacts avec les milieux à forts risques dans les pays où le virus sévit.

L'Agence de santé publique du Canada recommande aux voyageurs canadiens de demander à leur médecin une évaluation individuelle de leur niveau de risque de quatre à six semaines avant leur départ à l'étranger, afin de connaître les risques pour la santé auxquels ils sont exposés, les vaccins dont ils ont besoin ainsi que les médicaments et les précautions à prendre de façon préventive.

L'Agence de santé publique du Canada cumule des données à jour sur la grippe aviaire


Cliquez ici pour lire les Réponses SST sur la grippe aviaire


Cliquez ici pour lire les Réponses SST sur le lavage des mains

Le Canada s'est doté d'un programme de lutte contre la grippe pandémique qui définit le degré de préparation, les mesures d'intervention et la reprise des activités, de même que les principes généraux des interventions en situations d'urgence

Nouvelles du CCHST

Que s'est-il produit?… ou comment enquêter sur un accident de travail print this article

Les accidents de travail constituent le pire cauchemar d'un employeur, sans parler de ses effets dévastateurs pour la victime, la famille de la victime et l'ensemble de l'effectif de l'organisation. Après un accident, les employeurs sont tenus aux termes de la loi d'effectuer une enquête approfondie. Tâche colossale à première vue, l'enquête sur un accident répond à un objectif très important, soit déterminer la cause de l'accident ou du décès et faire en sorte qu'il ne se reproduise jamais. Le nouveau cours en ligne " L'Enquête d'accident " du Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) expose, étape par étape, une méthode pratique permettant de cerner la cause fondamentale d'un accident dans le but d'empêcher son éventuelle répétition.

La loi exige que les employeurs mènent une enquête approfondie à la suite de tout accident de travail. La conformité aux lois ne constitue toutefois pas l'unique bonne raison d'enquêter. Une enquête sur un accident permet de repérer tout aspect à l'égard duquel le milieu de travail n'est pas conforme à la réglementation en matière de sécurité, de déterminer quelle est la cause fondamentale de l'accident et de formuler des recommandations pertinentes en vue d'empêcher toute répétition de circonstances similaires. Effectuée correctement, l'enquête sur un accident peut rendre le milieu de travail visé beaucoup plus sécuritaire.

Le cours en ligne " L'Enquête d'accident " du CCHST offre une excellente introduction à tous les intéressés et un précieux outil de référence ou de révision pour toute personne possédant déjà certaines connaissances dans ce domaine. Ce cours décrit la marche à suivre pour faire enquête et la raison d'être de chaque étape recommandée. Il explique comment se tenir prêt en se dotant de politiques et de directives à jour ainsi que d'une trousse d'enquête et d'une équipe capable d'intervenir si des événements inattendus se produisent.

Ce cours enseigne aux participants quelles sont les mesures à prendre immédiatement après un accident, soit fournir les soins médicaux requis et enrayer les risques immédiats. Il expose les différentes étapes de l'enquête en soi - comment rendre le lieu de l'accident sécuritaire et comment étudier la scène de l'accident, comment recueillir les faits et les éléments de preuve, et comment interroger les témoins. Il explique également aux participants la manière d'analyser les données et de trouver la cause élémentaire de l'accident, et la façon de clore l'ensemble du processus en rédigeant un rapport d'accident et en faisant les suivis nécessaires par la suite.

Les spécialistes du CCHST préparent tous les cours en ligne en vue de fournir des renseignements exacts et à jour, rédigent en termes clairs que les participants pourront facilement comprendre. Pour s'assurer que le contenu de chaque cours est digne de foi et impartial, chaque cours est revu par des représentants indépendants choisis auprès des gouvernements, des employeurs et des travailleurs.

La durée du cours " L'Enquête d'accident " est de 50 à 60 minutes environ. Les questionnaires présentés durant le cours et un examen final visent à évaluer l'apprentissage des connaissances. Les participants qui réussissent l'examen reçoivent un certificat final.

Prix et modalités d'inscription

Renseignements additionnels sur les avantages des cours en ligne

Alertes au danger

Des blagues électrifiantes! print this article

Un électricien expérimenté montrait à d'autres travailleurs d'une mine, aux États-Unis, comment utiliser un détecteur de défaut de câble. Cet appareil aussi appelé testeur de défaut ou percuteur, peut produire une impulsion à haute énergie à une tension pouvant atteindre 10 000 V. Au cours de sa démonstration, l'électricien a touché accidentellement à une partie du détecteur sous tension. Il ne portait malheureusement pas de gants de sécurité assurant une protection adéquate contre les tensions élevées. Il a reçu un choc électrique qui lui a été fatal.

Un jeune travailleur en santé a été grièvement blessé au cours d'un autre incident survenu en Alberta, lorsqu'un de ses collègues, pour lui jouer un tour, a posé les bornes d'un mégohmmètre sur ses mains. Les travailleurs du secteur de l'électricité jouent parfois des tours de ce genre à un travailleur - habituellement un apprenti ayant moins d'un an d'expérience - en guise de rituel d'initiation. Il s'agit vraiment d'une blague " électrifiante " et le risque qu'elle crée ne fait plus rire personne dans cette entreprise!

Un mégohmmètre, souvent appelé " Megger ", est un instrument servant à mesurer la résistance de l'isolement électrique. Il génère de fortes tensions à partir d'un courant électrique réduit. Pendant cet incident, l'électricité a circulé d'une main du travailleur à l'autre, en traversant le cœur sur sa trajectoire.

Le travailleur électrifié a été hospitalisé et traité pour des symptômes semblables à ceux d'un malade souffrant de problèmes cardiaques. Il a reçu son congé de l'hôpital, mais a continué de ressentir les mêmes difficultés cardiaques et a été de nouveau admis à l'hôpital par la suite. Son médecin a confirmé que cet état pathologique était attribuable au passage du petit courant électrique au travers du cœur. Un suivi effectué auprès d'un cardiologue a également permis de vérifier qu'un faible courant d'une tension élevée peut occasionner des problèmes cardiaques.

En vertu de la réglementation visant la santé et la sécurité en milieu de travail, les employeurs ont la responsabilité légale de préserver la santé et d'assurer la sécurité de tous les travailleurs, tout comme les travailleurs sont responsables de leur propre sécurité et de celle de leurs collègues. Pour s'acquitter de cette responsabilité, il importe donc de prendre toutes les précautions nécessaires pour se protéger contre les risques présents sur les lieux de travail.

Le Department of Labour's Mine Safety and Health Administration des États-Unis recommande de respecter les codes de bonnes pratiques suivants :


  • L'emploi d'un appareil d'essai à tension élevée doit être strictement réservé à un électricien qualifié, dûment formé en vue d'utiliser ce modèle spécifique d'appareil d'essai.

  • L'opérateur doit suivre les instructions du fabricant et conserver le Guide de l'utilisateur à proximité de l'appareil en tout temps.

  • Lorsqu'il se sert d'un appareil d'essai électrique similaire au " percuteur ", l'opérateur doit toujours enfiler des gants de sécurité assurant une protection appropriée contre les fortes tensions électriques.

  • Avant de mettre en marche un appareil d'essai électrique, brancher le cordon ou les connecteurs de mise à la masse du boîtier fournis à une mise à la masse appropriée.

  • Tous les travailleurs doivent être avisés que les instruments servant aux essais et au mesurage de l'électricité peuvent emmagasiner et transmettre par la suite une charge électrique mortelle.

  • Ranger ces instruments et ces appareils en un lieu sûr dont l'accès est réservé aux électriciens qualifiés et dûment formés.


Parcourez l'alerte au danger de la US Mine Safety and Health Administration :
http://www.msha.gov/Alerts/CableTesterAlert20051123.pdf.

Découvrez le bulletin publié par Work Safe Alberta (en anglais seulement)


Lisez la Réponse SST - Sécurité en électricité_Information de base


Ne manquez pas le cours en ligne du CCHST sur les Risques électriques

Réponses SST

Est-ce que vous vous tenez debout?print this article

La position de travail idéale pour l'organisme n'existe pas : c'est tout simplement un mythe. La meilleure attitude à adopter consiste à changer régulièrement de position pour répartir les charges également sur diverses parties du corps sans soumettre celui-ci à l'effort. Cependant, les conditions observées dans de nombreux milieux de travail contraignent les travailleurs à demeurer assis ou debout durant de longues périodes. Toute position prolongée peut nuire à votre organisme, et la position debout ne fait pas exception à cette règle.

Toute personne dont le travail exige qu'elle se tienne debout des heures durant, que ce soit un commis vendeur, un opérateur de machinerie ou un travailleur à la chaîne, peut vous parler des malaises physiques qui s'y rattachent. L'inconfort ou la douleur sera ressenti tantôt sous la forme de maux de pieds, d'enflure aux jambes, de fatigue musculaire générale ou de douleur au bas du dos, tantôt de raideur dans le cou et les épaules.

Divers problèmes de santé peuvent être causés par le maintien fréquent et prolongé de la station debout. Sans le soulagement que peut apporter la marche, le sang peut s'accumuler dans les jambes et les pieds, ce qui entraîne l'inflammation des veines et peut évoluer lentement vers l'apparition de varices douloureuses. Une position debout conservée trop longtemps peut aussi occasionner une immobilisation ou un blocage provisoire des articulations de la colonne vertébrale, des hanches, des genoux et des pieds. Cette immobilité peut par la suite causer des maladies rhumatismales attribuables à des une lésion dégénérative des tendons et des ligaments.

Si vous travaillez debout durant de longues heures, vous pouvez néanmoins réduire les effets nocifs attribuables au maintien de cette position.

Comment dois-je me tenir?

Tout poste de travail debout doit être ajusté en fonction de la grandeur de l'employé, en se guidant sur la hauteur de l'épaule. Un travail de précision par exemple, tel que l'écriture ou l'assemblage de matériel électronique, exige un plan de travail installé à 5 cm au-dessus du coude de l'employé pour que celui-ci puisse y appuyer les coudes. Les travaux légers tels que les opérations sur chaîne de montage ou les opérations mécaniques demandent que la surface de travail se trouve de 5 à 10 cm sous les coudes. Enfin, pour les travaux plus exigeants où il faut appliquer une force vers le bas, la surface de travail doit se trouver de 20 à 40 cm au-dessous des coudes.

Sur quoi dois-je m'appuyer?

Si vous travaillez en position debout, vous devez vous placer devant l'objet de votre travail, soit la personne, l'élément ou l'appareil qui nécessite votre intervention, et assez près de celui-ci. Ajuster le poste de travail de manière à disposer d'un espace suffisant pour varier votre posture. Utiliser une barre d'appui ou un repose-pieds portable pour transférer votre poids d'une jambe à l'autre ou pour le répartir sur les deux jambes. S'asseoir aussi souvent que possible pendant sa journée de travail ou au moins durant les pauses. Éviter d'effectuer des extensions derrière l'axe des épaules ou au-dessus des épaules, ou encore au-delà du niveau jugé confortable. Plutôt que de vous étirer, déplacer vos pieds pour faire face à l'objet ou à l'élément requis.

Si vous devez travailler debout, accordez-vous de fréquentes pauses. Trouver diverses façons de changer de position aussi souvent que possible.

Qu'est-ce qui me tient debout?

Si vos pieds ne sont pas confortables, comment vos jambes, vos hanches et votre dos peuvent-ils l'être? Le confort de vos pieds dépend largement de vos chaussures. Choisissez des chaussures approuvées par la CSA (Association canadienne de normalisation/Canadian Standards Association) qui vous assureront une protection appropriée contre les risques présents dans votre milieu de travail.

Vos chaussures doivent être aussi larges que vos pieds et elles doivent laisser un jeu suffisant pour bouger les orteils. Elles doivent être munies d'un support plantaire pour préserver la forme naturelle de la plante du pied et d'un talon garantissant une prise ferme pour vous empêcher de glisser. Les souliers lacés sont les plus recommandés parce qu'ils vous permettent de bien serrer l'intérieur de vos chaussures et empêchent vos pieds de glisser dans les chaussures ou les bottes. Les chaussures doivent être dotées de talons, mais ceux-ci ne doivent pas dépasser 5 cm (2 pouces) de hauteur. Insérer un coussinet sous la langue intérieure de la chaussure si vous avez les os endoloris sur le dessus du pieds. Enfin, si vous restez debout sur un plancher de ciment ou de métal, préservez vos pieds à l'aide d'une semelle coussinée qui amortira le poids exercé sur vos pieds.

Le plancher sur lequel vous travaillez influe aussi grandement sur votre niveau de confort. Les revêtements de sol en bois, en liège ou en caoutchouc sont nettement préférables aux planchers de béton ou de métal. Néanmoins, si vous devez rester debout sur un plancher très dur, placez-vous sur un tapis ou un paillasson. Les petits tapis doivent être munis de bords inclinés pour empêcher toute chute; sans être trop épais, ils doivent être d'une densité suffisante pour servir de coussins amortisseurs pour les pieds. Une épaisseur excessive, comme dans le cas d'épais tapis de caoutchouc-mousse par exemple, engendre de la fatigue et augmente le risque de trébuchement.

N'oubliez pas que la station idéale consiste à varier fréquemment votre position. À moins ou jusqu'à ce que votre travail vous permette de le faire, vous pouvez réduire le risque de vous blesser en portant attention aux risques présents et en suivant les recommandations susmentionnées.

Lisez les Réponses SST pour obtenir davantage d'information sur le travail en position debout

Nouvelles de nos partenariats

RECHERCHÉ : Solutions en santé et sécurité print this article

Les milieux de travail se démènent pour trouver des solutions adéquates aux divers problèmes de santé et de sécurité. Une fois les problèmes résolus, ils méritent bien le droit de parler de ces réussites! Mais comment peuvent-ils partager leur savoir-faire et le fruit de leurs efforts afin que tous puissent en profiter?

La nouvelle base de données des pratiques de prévention (Prevention Practice Database) de la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents de travail (CSPAAT) vous offre la plus grande visibilité qui soit!

La CSPAAT a créé, en collaboration avec le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST), un site Web favorisant le partage et la transmission des renseignements et des codes de bonnes pratiques relatifs à la santé et à la sécurité. C'est un des moyens choisis par la CSPAAT pour aider les milieux de travail de la province à devenir les plus sécuritaires et les plus sains que l'on connaissent. Ce site Web peut ainsi aider de nombreux milieux de travail de la façon qui suit :


  • trouver des solutions aux défis que posent la santé et la sécurité;

  • partager les suggestions concernant la prévention des maladies et des blessures
  • ;
  • donner accès à de précieuses ressources en matière de prévention.


Les solutions se trouvent aisément : les visiteurs peuvent effectuer des recherches par sujet, par secteur d'industrie ou encore se servir du moteur de recherche. Les sujets abordés traitent de risques spécifiques, des procédés industriels et des mesures de maîtrise des risques. La base de données contient également des renseignements relatifs à divers aspects d'un programme de santé et de sécurité tels que les inspections des lieux de travail, les enquêtes sur les accidents, l'orientation des nouveaux employés, et la promotion de la santé au travail. Chaque dossier de la base de données comporte une brève description des pratiques recommandées ainsi que des renseignements sur la source dont elles proviennent, des précisions sur leur efficacité et les aspects qui y sont abordés. Dans de nombreux dossiers, les coordonnées de personnes-ressources sont également fournies afin que les responsables d'autres lieux de travail puissent obtenir d'autres détails directement de la source d'information.

Le partage des solutions peut aussi s'effectuer très facilement à l'aide du formulaire électronique présenté sur le site Web. La section réservée aux ressources offre des liens vers d'autres sites Web intéressés à la santé et à la sécurité.
La base de données sur les pratiques de prévention s'est récemment enrichie de plusieurs nouveaux liens concernant les troubles musculo-squelettiques (TMS). La CSPAAT travaille en étroite collaboration avec le ministère du Travail de l'Ontario et divers autres organismes pour mettre au point une stratégie visant à prévenir les TMS. En ajoutant de nouvelles sources d'information et de codes de bonnes pratiques, ils espèrent que les responsables des lieux de travail trouveront les solutions dont ils ont besoin pour éliminer les risques susceptibles de causer ces troubles douloureux.

La CSPAAT est toujours à la recherche de nouvelles suggestions concernant les pratiques et les méthodes touchant tous les aspects de la santé et de la sécurité au sein des industries. " Nous souhaitons créer une collection de codes de bonnes pratiques en matière de santé et de sécurité que les visiteurs de notre site pourront consulter et mettre à profit. Nous avons tracé des plans en vue d'améliorer notre site et d'en faire la promotion tant auprès de ceux qui partagent leur expertise en matière de santé et de sécurité qu'auprès de ceux qui tentent de trouver ces renseignements si précieux ", explique M. Frank Mabrucco, Gestionnaire, Direction des bonnes pratiques, CSPAAT.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la base de données des pratiques de prévention, visitez Prevention Practices Database.

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