Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 11, No. 3

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Sujet d'actualité

Faire face au stress professionnelprint this article

Vous vous sentez surchargé au travail, et votre employeur décide de changer encore une fois l'horaire de votre quart de travail sans avertissement. Vous n'arrivez pas à penser à autre chose que le travail et vous avez du mal à dormir. Pour comble de malheur, vous avez l'estomac à l'envers, et vos maux de tête lancinants reprennent de plus belle.

Lorsque les exigences et les pressions liées à votre travail sont trop grandes pour que vous puissiez y répondre ou y faire face et que vous ne pouvez pas maîtriser la situation, il se peut que vous soyez victime de stress professionnel (stress causé ou aggravé par le travail). Si vous vivez dans une telle situation de stress pendant une longue période et que vous ne consultez pas un spécialiste, vous pourriez devenir malade.

Pourquoi s'agit-il d'une question importante?

Le stress professionnel est généralisé. Au sein de l'Union européenne, avec 28 % des travailleurs qui en souffrent, le stress professionnel vient au second rang des problèmes de santé liés au travail les plus courants, tout juste après les maux de dos. D'après une étude menée par l'American Psychology Association publiée en mars 2013, un tiers des employés des États-Unis souffrent de stress chronique au travail.

Qu'elle soit d'origine interne ou externe, la pression exercée sur les travailleurs pour qu'ils travaillent à un rythme optimal en vue d'obtenir un rendement maximal peut devenir éprouvante et avoir des répercussions négatives sur l'organisation et les employés. Des études ont révélé que des conditions de travail stressantes sont associées à un taux d'absentéisme accru, à un manque de ponctualité, à un taux de roulement élevé du personnel, à un rendement réduit, à des produits et services de moindre qualité, et à des coûts d'indemnisation accrus, lesquels ont tous une incidence négative sur le résultat net. Les effets du stress sur les travailleurs peuvent mener ces derniers, entre autres, à une consommation excessive de tabac, d'alcool et de drogues, à développer des comportements violents, à poser des actes d'intimidation, à souffrir de troubles du sommeil, d'anxiété, de dépression et d'irritabilité, et à avoir des difficultés à se concentrer. Le stress chronique peut également entraîner des problèmes de santé, comme des problèmes de dos, des troubles cardiaques, des ulcères d'estomac et de l'hypertension, voire affaiblir le système immunitaire.

Causes

Bien que nous ayons tous différents déclencheurs et seuils de tolérance au stress, certains facteurs liés au milieu de travail sont plus susceptibles de causer davantage du stress que d'autres.

Exemples de causes possibles de stress professionnel :


  • Conception des tâches : les tâches ne sont pas attribuées selon les compétences et les aptitudes du travailleur; les quarts de travail sont mal établis.

  • Rôle : manque de transparence quant aux responsabilités et/ou aux attentes; conflit entre les rôles et/ou nombreux superviseurs.

  • Relations : disputes incessantes, intimidation, harcèlement ou comportement agressif.

  • Contrôle : aucun contrôle sur la planification et sur la façon d'accomplir le travail et de régler les problèmes.

  • Formation : formation insuffisante pour permettre aux employés d'effectuer leur travail.

  • Exigences : cibles de rendement déraisonnables ou irréalistes.

  • Culture : mauvaise communication, environnement social laissant à désirer et manque de soutien et de respect.

  • Environnement physique : bruit excessif, mauvaise qualité de l'air et températures inconfortables.



Bien que certains de ces facteurs puissent être présents dans un milieu de travail sans pour autant être une source de stress, le risque de stress augmente lorsque ces facteurs se présentent simultanément et/ou sur une période prolongée.

Que peuvent faire les employeurs?


  • Traiter tous les employés de façon juste et équitable.

  • Évaluer les risques de stress professionnel en cherchant les sources de tension au travail qui pourraient augmenter et prolonger les niveaux de stress.

  • Prendre les mesures appropriées pour empêcher que ces tensions ne deviennent des facteurs de stress dommageables.

  • Attribuer le travail selon les capacités et les aptitudes des travailleurs.

  • Créer des emplois intéressants et stimulants qui permettent aux employés de mettre à profit leurs compétences.

  • Accorder aux employés le plus de contrôle possible sur les tâches dont ils doivent s'acquitter.

  • Définir clairement les rôles et les responsabilités.

  • Offrir aux employés la formation, les compétences et les ressources dont ils ont besoin pour accomplir leur travail.

  • Établir des horaires de travail qui répondent aux exigences et qui tiennent compte des responsabilités en dehors du travail.

  • Faire participer les employés au processus décisionnel et leur demander leurs avis sur des questions relatives à leur travail.

  • Améliorer les communications et atténuer les incertitudes à l'égard du perfectionnement professionnel et des perspectives d'emploi.

  • Valoriser et souligner les compétences et les résultats individuels.

  • Favoriser les interactions sociales entre les employés.

  • Permettre l'accès aux programmes d'aide aux employés (PAE).



Que peuvent faire les employés?

Il arrive souvent que la source du stress ne puisse pas être modifiée sur-le-champ. C'est pourquoi il est essentiel de trouver des moyens nous aidant à préserver une bonne santé mentale et d'agir de manière proactive pour faire face au stress. Certains des conseils ci-dessous pourraient vous être utiles au travail :


  • Essayer de se détendre, prendre des respirations profondes tout au long de la journée ou prendre régulièrement des pauses pour s'étirer.

  • Prendre 10 minutes au début de chaque jour pour établir les priorités et organiser la journée.

  • Être constructif et formuler des suggestions pratiques.

  • Être réaliste quant aux changements pouvant être effectués.

  • Prendre des pauses. Prendre une marche pendant la période de repas ou faire une activité plaisante qui n'est pas liée au travail.



Les milieux de travail qui favorisent de bonnes communications et des méthodes de travail saines ont toutes les chances de jouir d'un effectif sain et productif.

Alertes au danger

Alerte : Maladie respiratoire causée par une exposition à de l'humidité dans des immeublesprint this article

Des problèmes d'humidité peuvent se développer dans des immeubles à bureaux, des écoles et d'autres immeubles non industriels par suite d'infiltrations d'eau par le toit et les fenêtres, d'une inondation et en raison d'un taux d'humidité intérieur élevé. L'humidité peut entraîner la formation de moisissures et de champignons, la croissance de bactéries, la libération de composés organiques volatils et des bris de matériaux de construction, lesquels peuvent tous causer des maladies respiratoires chez des occupants et favoriser l'apparition de symptômes connexes. Le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) a publié une alerte pour aviser la population de ce danger.

Des études ont révélé que des personnes exposées à de l'humidité et à des moisissures à l'intérieur d'immeubles peuvent présenter des symptômes respiratoires et développer de l'asthme, une pneumopathie d'hypersensibilité (inflammation des poumons), une rhinosinusite, une bronchite et des infections respiratoires. Les personnes atteintes d'asthme ou de pneumopathie d'hypersensibilité peuvent courir le risque de développer une maladie plus grave si l'exposition à l'humidité à l'intérieur de leur immeuble n'est pas reconnue comme étant la source de la maladie et si l'exposition est maintenue.

L'alerte du NIOSH vise à recommander aux propriétaires, aux employeurs et aux occupants de l'immeuble de prendre les mesures ci-dessous pour minimiser la formation continue d'humidité à l'intérieur de l'immeuble.

Que peuvent faire les propriétaires d'immeubles et les employeurs qui les occupent?


  • Former une équipe chargée de la qualité de l'environnement intérieur (QEI) et de superviser la mise en oeuvre d'un programme de QEI. L'équipe de QEI devrait être composée d'un coordonnateur et de représentants de l'immeuble, d'employés, d'employeurs et de membres de la direction de l'immeuble. Les équipes de QEI formées au sein d'écoles peuvent comprendre des infirmières, des dirigeants de commissions scolaires et des parents.

  • Toujours donner suite aux préoccupations liées à la santé qui sont exprimées par les occupants.

  • Inspecter régulièrement des zones particulières de l'immeuble, comme les toits, les plafonds, les murs, les sous-sols, les galeries et les constructions sur dalle flottante pour trouver toute trace d'humidité, puis prendre rapidement les mesures appropriées pour repérer et corriger les failles ayant causé des problèmes d'humidité.

  • Prévenir l'élévation du taux d'humidité en veillant à ce que les systèmes CVCA soient bien conçus et fonctionnent correctement.

  • Inspecter régulièrement les systèmes de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air (CVCA) et corriger rapidement tout problème.

  • Faire sécher, dans les 48 heures suivant une fuite ou une inondation, tous les matériaux de construction poreux qui sont humides.

  • Nettoyer et réparer, ou remplacer, tous les matériaux de construction qui ont été endommagés par l'humidité ou qui présentent des signes de formation de moisissures. Suivre les procédures de redressement établies.

  • Informer les occupants des troubles respiratoires pouvant survenir par suite d'une exposition à de l'humidité dans un immeuble, puis mettre en oeuvre un système permettant :

    • d'enrayer l'humidité et les odeurs de moisi et de renfermé dans l'immeuble, et d'intervenir en cas de fuites et d'inondation;

    • de prévenir les maladies ou les symptômes respiratoires attribuables à l'air d'un immeuble.

  • Inviter les occupants dont les symptômes respiratoires persistent ou s'aggravent pendant qu'ils travaillent dans l'immeuble à consulter un fournisseur de soins de santé et, préférablement, un médecin spécialisé dans la médecine du travail.

  • Suivre les recommandations données par un fournisseur de soins de santé visant à déménager les occupants ayant reçu un diagnostic de maladie respiratoire attribuable à l'air de l'immeuble.


Que peuvent faire les occupants?

  • Informer leur gestionnaire ou le propriétaire de l'immeuble des signes de fuites, des inondations, de l'humidité, des odeurs de renfermé ou de moisi et des troubles de ventilation dans l'immeuble. Ils doivent aussi aviser leur employeur ou le gestionnaire/propriétaire de l'immeuble des troubles respiratoires dont ils souffrent et qui pourraient être attribuables à l'immeuble.

  • Consulter leur médecin si leurs symptômes persistent ou s'aggravent pendant qu'ils travaillent dans l'immeuble :

    • Consulter les répertoires locaux pour trouver, dans la mesure du possible, un médecin ou une clinique spécialisée en médecine du travail;

    • Aviser leur employeur ou le gestionnaire/propriétaire de l'immeuble si leur médecin recommande un changement de lieu de travail pour prévenir l'exposition à des contaminants liés à la moisissure ou à l'humidité qui pourraient être la cause de l'apparition ou de l'aggravation des symptômes, lorsque les problèmes d'humidité persistent.


Lire l'alerte complète du NIOSH, PDF

Ressources additionnelles


Les moisissures dans le milieu de travail : un guide de base, CCHST

La qualité de l'air intérieur : notions élémentaires, cours en ligne du CCHST

Guide santé sécurité sur la qualité d'air des locaux, CCHST

« Mould, Spores and More: The Real Deal », webinaire du CCHST

Balados

Balados : Lève-patients et risque lié à une position assise prolongéeprint this article

Ce mois-ci, les balados de la série De la SST pour emporter! donnent des conseils sur la façon de réduire les risques de blessures liés à l'utilisation de lève-patients et présentent une reprise du balado sur les risques pour la santé de demeurer assis trop longtemps.

Balado en vedette : Ne laissez pas les lève-patients devenir un poids pour vous

Le personnel soignant et les travailleurs de la santé devant soulever des patients dans le cadre de leur travail quotidien peuvent être confrontés à des difficultés lorsqu'ils accomplissent cette tâche particulière. S'il est vrai que les dispositifs de levage mécaniques facilitent grandement le déplacement et le levage des patients et qu'ils s'avèrent une solution ergonomique aidant à réduire les risques liés à la manipulation de patients, ils présentent également d'autres dangers en milieu de travail. Écoutez ce balado pour obtenir des conseils sur la façon de réduire les risques liés à l'utilisation de lève-patients.

La durée du balado est de 6 min 48 s. Écoutez le balado maintenant.

Reprise du balado : Maintien de la position assise : les risques de demeurer assis trop longtemps

Le CCHST expose les enjeux liés à la santé que soulève le travail prolongé en position assise ainsi que les mesures que peuvent prendre les travailleurs pour éviter de demeurer assis trop longtemps.

La durée du balado est de 7 min 07 s. Écoutez le balado maintenant.

Le CCHST produit chaque mois des balados GRATUITS conçus pour vous informer des derniers renseignements, conseils, études et avis d'experts diffusés en ce qui concerne la santé, la sécurité et le mieux-être des travailleurs canadiens. Cette collection de balados que vous pouvez télécharger et écouter au moment et à l'endroit de votre choix vous offre vraiment De la SST pour emporter!

Parcourez la liste complète des sujets traités dans les balados. Mieux encore, abonnez-vous sur iTunes afin de ne pas manquer un seul épisode!

Nouvelles sur nos partenariats

Jour de deuil national : Honorons la mémoire des personnes décédées en misant sur la prévention print this article

À la mémoire des morts et des blessés sur le lieu de travail


En 2011, 919 travailleurs au Canada ont perdu la vie à la suite d'une maladie ou d'une blessure liée au travail. Ce fait est d'autant plus troublant lorsqu'on constate que huit de ces travailleurs décédés étaient des adolescents, et que vingt-six d'entre eux étaient âgés de vingt à vingt-quatre ans.

On compte près de trois décès liés au travail chaque jour au Canada - chaque décès causant une douleur profonde aux familles éprouvées par la perte d'un conjoint, d'un père, d'une mère, d'un frère, d'une sœur, d'un fils ou d'une fille. La plupart de ces décès, sinon tous ces décès, auraient pu être évités.

Afin d'honorer, à l'échelle du pays, la mémoire de ces personnes blessées, malades ou décédées au travail, ou qui souffrent de maladies professionnelles, on a désigné le 28 avril Jour de deuil national. Le Jour de deuil national est non seulement une occasion de se souvenir, mais aussi une occasion pour les employés et les employeurs de renouveler publiquement leur engagement à prévenir les blessures, les maladies et les décès liés au travail et à assurer des milieux de travail sains et sécuritaires pour tous.

Cette journée commémorative a vu le jour après l'adoption, en décembre 1990, de la Loi sur le jour de compassion pour les travailleurs. Depuis, différentes activités sont prévues chaque année dans tout le pays par des organisations syndicales, en hommage à la famille, aux amis et aux collègues des personnes qui ont été tuées ou blessées en effectuant leur travail. Le drapeau du Canada, sur la Colline du Parlement, sera mis en berne à cette occasion. Les travailleurs allumeront des bougies, porteront un ruban et un brassard noir, et observeront des moments de silence.

Au fil des ans, cette journée de deuil, appelée dans la plupart des autres pays Jour de compassion pour les travailleurs, a été adoptée dans plus de 75 pays et constitue maintenant une journée internationale de deuil des travailleurs décédés à la suite d'un accident ou d'une maladie liée au travail. De plus, l'Organisation internationale du travail (OIT) célèbre le 28 avril le Jour national de deuil pour les travailleurs morts ou blessés au travail afin de promouvoir la prévention des blessures et des maladies professionnels dans le monde.

Récits personnels

Les statistiques peuvent être impersonnelles et crues, alors que les histoires vraies racontées par des personnes qui ont réellement vécu la perte d'un membre ou d'un être cher par suite d'un accident de travail permettent de donner vie à ces statistiques et d'associer un visage à chacune des données statistiques. Ainsi, le CCHST a enregistré des balados dans lesquels deux victimes de tragédies en milieu de travail racontent leur propre histoire.

Bill Bowman a perdu un bras quand il était un jeune travailleur. Maintenant, quelques décennies plus tard, il raconte l'histoire de cette tragédie et la façon dont lui et sa famille ont été marqués par cette blessure invalidante qui a changé leur vie.

Écoutez ce balado de neuf minutes : « Workplace Injuries: A Personal Story ».

La vie de Shirley Hickman a été changée à jamais lorsque son fils, Tim, est mort au travail tout juste avant de fêter son 21e anniversaire. Shirley raconte son histoire déchirante et explique la façon dont cette tragédie l'a inspirée à mettre sur pied l'organisme Threads of Life, qui soutient les travailleurs et leur famille qui ont été touchés par des tragédies survenues sur les lieux de travail, comme des blessures invalidantes, des maladies et des décès.

Écoutez ce balado de neuf minutes : « Shirley Hickman - A Mother's Story ».

Le site Web du CCHST contient de plus amples renseignements concernant le Jour de deuil national.

Pour obtenir plus de renseignements statistiques, consultez le Programme national de statistiques sur les accidents du travail (PNSAT).

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