Le rapport sur la santé et la sécuritéVol 16, No. 04

Mot de la fin xx

Festival du film de la SNASST : Prenez place et concentrez-vous sur la sécuritéprint this article

Chaque année, dans le cadre de la Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail (SNASST), le CCHST parraine le Concours de vidéo pour les jeunes afin d’encourager les éstudiants de partout au Canada à créer des vidéos qui illustrent l’importance de la santé et de la sécurité au travail. Les meilleures vidéos de chaque province et territoire participants sont ensuite soumises au concours national, où un jury sélectionne les gagnants de la première, deuxième et troisième place. Le public peut aussi se prononcer en votant en ligne pour le choix du public du 26 avril au 3 mai 2018.

Dans le cadre de vos célébrations de la SNASST, pourquoi ne pas organiser votre propre festival de films mettant en vedette les gagnants du concours? Découvrez comment faire.

Voici comment procéder :

  • Posez des affiches et envoyez des annonces invitant le personnel à venir visionner les meilleures vidéos du concours.
  • Transformez une salle de réunion en salle de cinéma en installant un projecteur et un écran.
  • Branchez un ordinateur portatif avec haut-parleurs, et faites jouer la liste de diffusion sur YouTube des meilleures vidéos.

Idées et astuces pour réussir son festival de films :

  • Tenez votre propre vote pour le « choix du public » en fournissant des bulletins aux employés afin qu’ils écrivent le nom de leur vidéo préférée.
  • Faites jouer la liste de diffusion continuellement afin que les employés puissent se présenter pendant la journée pour visionner des vidéos.
  • Offrez des prix de présence et faites un tirage à l'intention des personnes qui remplissent un bulletin pour désigner le choix du public.
  • Offrez du maïs soufflé ou d'autres collations santé à grignoter.
  • Partagez les photos de votre événement sur les médias sociaux avec les mots-clic #objectifsecurite et #semaineNASST.

 Ressources

Balados

Balados : « Day of Mourning: Charmaine Salter's Story »print this article

Ce mois-ci, les balados en vedette comprennent une entrevue avec Charmaine Salter, qui raconte la perte d’un membre de sa famille dans une tragédie en milieu de travail, ainsi qu’une reprise du balado « Comprendre les commotions cérébrales en milieu de travail ».

Balado en vedette : « Day of Mourning: Charmaine Salter’s Story »

Charmaine Salter, conférencière de l’organisme Fil de vie, s'entretient en tête à tête avec les employés du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail pour parler de la tragédie en milieu de travail qui a complètement bouleversé sa famille.

La durée du balado est de 8 min 26 s. Écoutez le balado maintenant.

Reprise du balado : Comprendre les commotions cérébrales en milieu de travail

Une commotion cérébrale peut se produire n’importe où, y compris au travail. Selon les statistiques, le nombre de demandes d’indemnités pour commotions cérébrales liées au travail a augmenté. Le balado offre des conseils et des renseignements pour aider à comprendre les commotions et les façons de les gérer en milieu de travail.

La durée du balado est de 6 min 29 s. Écoutez le balado maintenant.

Reprise du balado : « Day of Mourning: Elaine Keunen’s Story »

En collaboration avec le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), Elaine présente sa propre expérience relativement à l’importance de soutenir les familles touchées et d’assurer la sécurité des jeunes au travail.

La durée du balado est de 4 min 23 s. Écoutez le balado maintenant.

 

Le CCHST produit chaque mois des balados GRATUITS conçus pour vous informer des derniers renseignements, conseils, études et avis d’experts diffusés en ce qui concerne la santé, la sécurité et le mieux-être des travailleurs canadiens. Cette collection de balados que vous pouvez télécharger et écouter au moment et à l’endroit de votre choix vous offre vraiment De la SST pour emporter!

Parcourez la liste complète des sujets traités dans les balados. Mieux encore, abonnez-vous sur iTunes afin de ne pas manquer un seul épisode.

Conseils et outils

Ne perdez pas de vue les consignes de sécurité : conseils sur la prévention des glissades, des trébuchements et des chutesprint this article

Si vous avez déjà glissé sur une tache d'huile laissée sur le plancher ou trébuché contre le rebord non sécurisé d'un tapis, vous savez qu'il est facile de chuter. Si vous avez déjà fait une chute, vous comptez parmi les 42 000 personnes et plus qui sont blessées chaque année en raison d'une chute au travail. Les chutes sont responsables d'environ dix-sept pour cent des « blessures entraînant une perte de temps » au Canada. Elles occasionnent aussi d'énormes pertes économiques, des douleurs et des souffrances et parfois même la mort. 

Vous pourriez être surpris d'apprendre que la plupart des chutes ne se font pas d'un toit, d'une échelle ou d'autres sources en hauteur. En fait, environ soixante pour cent des chutes se produisent sur le sol et surviennent après que la victime a glissé ou trébuché. Voici quelques conseils que vous devriez mémoriser pour prévenir les «chutes à partir du sol ». 

Les glissades et les trébuchements surviennent lors d'un changement imprévu de la surface de contact entre le pied et le sol ou le plancher. Ceci dit, il convient de se concentrer sur les quatre facteurs à prendre en compte pour prévenir les accidents par chute : 1) entretien adéquat des locaux; 2) qualité des surfaces dans les zones de circulation (revêtement de sol); 3) chaussures appropriées; 4) rythme de marche.

Entretien adéquat des locaux

Il s'agit du facteur le plus important et du premier facteur à prendre en compte dans la prévention des chutes par glissade et trébuchement.

Assurez-vous :

  • de nettoyer immédiatement tout déversement et d'identifier les endroits mouillés ou les zones où un déversement s'est produit;
  • d'utiliser une vadrouille ou un balai pour enlever les débris qui se trouvent sur le sol;
  • de toujours garder les passages libres de tout obstacle et de tout encombrement;
  • de fixer les tapis qui ne sont pas à plat sur le sol en utilisant des agrafes, du ruban adhésif, etc.;
  • de fermer les tiroirs des classeurs ou des armoires de rangement;
  • de couvrir les câbles qui traversent les zones de passage;
  • de remplacer les ampoules brûlées et les interrupteurs défectueux et veillez à ce que les zones de travail et les zones de passage demeurent bien éclairées.

Revêtement de sol

Une étape importante de la prévention des chutes par glissade et trébuchement est le remplacement ou la modification des surfaces de marche pour que les personnes qui y marchent aient le « pied sûr ». On peut améliorer la sécurité et réduire davantage les risques de chute en installant de nouveaux revêtements, en remplaçant les couvre-planchers ou en posant du tapis, des bandes abrasives sensibles à la pression, un enduit abrasif coloré ou des planchers métalliques ou synthétiques. De plus, les revêtements de plancher souples et antidérapants préviennent ou réduisent la fatigue des pieds et peuvent contribuer à prévenir les glissades.

Chaussures

Pour prévenir les accidents par chute, il est primordial de choisir des chaussures adaptées aux lieux de travail où le sol peut être huileux ou mouillé, ou encore aux conditions extérieures, lorsque les employés doivent passer beaucoup de temps à l'extérieur. Comme il n'existe aucune chaussure antidérapante idéale qui convient à toutes les conditions extérieures, il est recommandé de consulter les fabricants de chaussures pour s'informer des options disponibles les mieux adaptées à vos besoins. Des chaussures bien ajustées améliorent le confort et préviennent la fatigue, améliorant ainsi votre sécurité. 

Étapes à suivre pour éviter les chutes au travail

La sécurité est l'affaire de tous. Toutefois, il incombe à l'employeur d'assurer la sécurité du milieu de travail pour tous les employés. En tant qu'employé, vous pouvez prendre des mesures pour éviter les chutes dans votre milieu de travail.

Pour réduire les risques de chute sur des planchers mouillés :

  • Prenez votre temps et regardez où vous posez les pieds.
  • Changez votre rythme de marche selon la surface de marche et les tâches que vous accomplissez.
  • Marchez en pointant les pieds légèrement vers l'extérieur.
  • Ne tournez pas les coins trop rapidement et gardez une bonne distance du mur.

Il est possible de réduire les risques de trébuchement en :

  • gardant les passages libres de tout obstacle et de tout encombrement;
  • veillant au bon état du revêtement de sol;
  • utilisant des sources d'éclairage fixes qui procurent un éclairage suffisant pour le travail à effectuer;
  • utilisant une lampe de poche si vous devez pénétrer dans un espace non éclairé;
  • vous assurant que les objets que vous transportez ou poussez ne vous empêchent pas de voir les obstacles, les déversements, etc.


Ressources du CCHST

Sujet d'actualité

L'EPI pour les femmes dans le secteur de la construction : le bon ajustementprint this article

Imaginez un peu aller sur le chantier et découvrir que votre casque de protection est si grand qu’il glisse de sur votre tête, ou que votre harnais de protection contre les chutes n’est pas aussi bien serré sur vous qu’il le devrait. De plus en plus de femmes entrent dans le secteur de la construction et découvrent que l’équipement de protection individuelle (EPI) disponible ne leur fait pas toujours très bien. Lorsqu’il est impossible d’éliminer un danger du milieu de travail, l’EPI constitue l’ultime ligne de défense du travailleur et de la travailleuse, mais si l’équipement de protection individuelle n’est pas bien ajusté, il ne peut fonctionner comme il se doit.

Selon les chiffres de l’Association canadienne de la construction, le secteur de la construction est un des plus gros employeurs du Canada, employant une personne sur 13 en âge de travailler et plus de 1,4 million de Canadiens. En dépit du fait que ce secteur emploie une telle proportion de la main-d’œuvre totale du Canada, les femmes y sont encore radicalement sous-représentées, ne comptant que pour 12 p. 100 de la main-d’œuvre totale. Près de 75 p. 100 des femmes occupent surtout des postes hors chantier, comme la direction des affaires, l‘administration et les ventes; cependant, il y en a quand même presque 170 000 qui travaillent sur le chantier.

Le secteur de la construction a traditionnellement été un secteur à dominance masculine. La majeure partie de l’EPI fabriqué pour ce secteur a donc été conçu pour des hommes. Cela signifie que, souvent, il n’est pas adapté et ne convient pas aux femmes.

À propos de l’équipement de protection individuelle (EPI)

L’EPI est un équipement que portent les travailleurs pour réduire au minimum leur exposition à certains risques. On compte parmi ces équipements les appareils respiratoires, les gants, les tabliers, les amortisseurs de chute, les combinaisons complètes, ainsi que les dispositifs de protection pour la tête, les yeux et les pieds. L’utilisation d’EPI constitue un des éléments d’un programme de santé et de sécurité au travail qui utilise une variété de stratégies visant à maintenir un environnement sain et sûr. L’EPI ne réduit pas le risque en soi ni ne procure une protection permanente ou complète.

L’EPI est la dernière étape dans la hiérarchie des mesures de contrôle, ce qui en fait le dernier niveau de protection entre le travailleur et le danger. Ainsi, il est particulièrement important que le bon EPI soit correctement choisi, porté et entretenu.

Une situation mal ajustée

Selon des études faites au Royaume-Uni, les femmes travaillant dans des secteurs dangereux, comme la construction, n’ont souvent pas accès à de l’EPI bien ajusté pour elles et, dans certains cas, l’EPI peut même gêner la travailleuse et constituer un danger pour elle au lieu de la protéger.

Les travailleurs de la construction comptent sur l’EPI pour les protéger contre les dangers au travail. Il s’agit de l’équipement comme les casques de protection, les bottes renforcées et les gants de protection utilisés pour se protéger contre les blessures. Ces articles doivent répondre aux normes de qualité et de sécurité quant au matériau et à la conception, et ils doivent absolument être bien adaptés à la personne qui les porte pour être efficaces.

La main-d’œuvre de la construction s’étant traditionnellement composée surtout d’hommes, la production et l’acquisition de l’EPI se fondaient sur les besoins de ce groupe, d’où la grande quantité d’articles d’EPI conçus et normalisés en fonction du corps masculin. Souvent, l’équipement conçu pour les hommes s’ajuste mal sur les femmes en raison des différences de grandeur, de taille et de forme, et un EPI ne peut protéger une travailleuse contre les dangers s’il est mal ajusté.

En 2014, à l’occasion d’un sondage des travailleuses de la construction mené par l’American Journal of Industrial Medicine, la majeure partie des participantes ont signalé des problèmes d’ajustement pour de nombreux types d’EPI, notamment les gants, les harnais, les gilets de sécurité, les bottes de travail et les vêtements extérieurs. Selon l’observation la plus courante, l’équipement fourni était trop grand, et la travailleuse était obligée de le modifier et de l’ajuster. 

Non seulement l’EPI mal ajusté met en danger la sécurité et la productivité, mais il peut aussi exercer une influence négative sur la relation employeur-employée si la travailleuse sent qu’elle n’est pas traitée équitablement ou que sa sécurité est compromise.

Le droit de travailler dans un milieu sûr

Tous les travailleurs ont le droit de travailler dans un milieu sûr. Avec un EPI conçu dans les dimensions du travailleur moyen, les travailleuses peuvent se voir obligées de compter sur un équipement qui est trop grand ou disproportionné. Des casques aux bottes, un EPI mal ajusté peut constituer un risque d’accident; des gants trop grands peuvent diminuer la dextérité, un casque de protection trop grand peut tomber, une salopette trop ample peut s’accrocher sur l’équipement, et des souliers ou couvre-chaussures trop grands peuvent faire trébucher la travailleuse ou la faire tomber.

Les employeurs doivent tenir compte des travailleuses quand ils font l’acquisition d’EPI. Certains fabricants offrent des EPI unisexes, mais même ceux-ci peuvent ne pas s’ajuster correctement à un corps de femme. Les employeurs doivent trouver des distributeurs et des fournisseurs qui offrent des gammes complètes pour les hommes et pour les femmes. En prévoyant une telle diversité d’EPI, il devient alors possible de bien équiper les nombreux types de corps de travailleurs, tant masculins que féminins. En tenant compte des différences physiques entre les genres, les employeurs peuvent démontrer qu’ils appuient les travailleuses de la construction et les traitent avec équité. Cela peut aussi appuyer la culture changeante dans le milieu de travail de la construction au gré de l’entrée d’un plus grand nombre de femmes dans le secteur.

La disponibilité de l’EPI s’améliore, car les fabricants font de plus en plus de l’EPI destiné spécialement aux femmes. Aussi, on s’emploie à réviser les normes de sécurité et les normes du secteur en fonction des besoins des personnes de plus petite taille pour produire des normes moins restrictives sur le plan de la conception.

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