Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
Nous prévoyons que la mise à jour prendra une heure. Le site Web sera inaccessible pendant cette période.
Il a été prouvé que le soleil est l'une des principales causes du cancer de la peau. Il est possible de traiter et de guérir le cancer de la peau sans qu'il y ait de graves conséquences; toutefois, dans certains cas, ce type de cancer peut être mortel s'il n'est pas décelé à temps.
Le cancer de la peau est préoccupant pour les personnes qui travaillent au grand air, exposées au soleil. Cependant, on peut réduire le risque de contracter cette maladie en étant bien informé du problème et en prenant des mesures pour prévenir l'exposition au soleil.
Oui. Les types de rayonnements émis par la lumière solaire comprennent :
Sauf dans les situations extrêmes, ni la lumière visible ni le rayonnement infrarouge émis par le soleil ne causent de problèmes de santé. Il en va autrement du rayonnement ultraviolet (UV) dont les effets sur la peau sont néfastes.
Il existe trois grands types de rayons ultraviolets :
Le tableau 1 résume les caractéristiques générales de chaque type de rayons.
Tableau 1 Les types de rayons ultraviolets et leurs caractéristiques | |
---|---|
Type de rayons ultraviolets | Caractéristiques générales |
Rayons ultraviolets A (UVA, UV de grandes longueurs d'onde) | – non filtrés dans l'atmosphère – traversent le verre – entraînent un certain bronzage, selon le type de peau; – autrefois considérés comme inoffensifs, on les juge aujourd'hui néfastes à long terme – l'intensité des rayons est relativement constante tout au long de la journée |
Rayons ultraviolets B (UVB, responsable des coups de soleil) | – une partie est filtrée dans l'atmosphère par la couche d'ozone – ne traversent pas le verre – causent les coups de soleil et le bronzage, l'apparition des rides, le vieillissement accéléré de la peau et le cancer de la peau – intensité maximale à midi |
Rayons ultraviolets C (UVC, UV de courtes longueurs d'onde) | – filtrés dans l'atmosphère par la couche d'ozone, avant qu'ils n'atteignent la terre – les sources artificielles majeures sont les lampes germicides (pour tuer les bactéries) – brûlent la peau et causent le cancer de la peau |
Lorsque le rayonnement ultraviolet atteint la peau, la surface de celle-ci en réfléchit une partie. Le rayonnement résiduel est ensuite diffusé dans les tissus situés juste sous la surface de la peau. Une fraction de ce rayonnement est alors absorbée par les cellules vivantes de la peau et a pour effet d'endommager les substances sensibles influant sur le développement et l'aspect normaux de la peau.
Les lésions cutanées qui en résultent peuvent entraîner :
Le coup de soleil est le plus connu et le plus immédiat des effets du rayonnement ultraviolet sur la peau. Il s'agit d'une inflammation causée par un accroissement du débit sanguin sous la peau. La réaction n'est habituellement pas instantanée, mais la peau prend une coloration rouge vif dans les 15 à 20 heures qui suivent l'exposition. Les coups de soleil peuvent être douloureux et, éventuellement, entraîner la desquamation de la peau.
Une exposition brève et intense peut causer un coup de soleil grave chez les personnes qui n'ont pas l'habitude de s'exposer à une lumière solaire intense. Il est d'ailleurs prouvé que de telles expositions, tout comme les expositions prolongées, peuvent être liées à la manifestation de formes graves de cancer de la peau, plus tard, au cours de la vie.
L'exposition répétée au rayonnement ultraviolet solaire cause éventuellement des lésions cutanées similaires à celles résultant du processus normal de vieillissement. La peau s'amincit par endroits et perd de son élasticité, alors que des plaques blanchâtres, des taches de rousseur et des rides font leur apparition. Ces changements peuvent se produire après de nombreuses années d'exposition, mais lorsqu'ils surviennent, les dommages sont irréversibles.
Lorsqu'il y a exposition chronique au soleil, pendant plusieurs années, la peau endommagée devient alors un terrain propice à l'apparition d'une des formes de cancer de la peau. L'exposition au rayonnement ultraviolet accroît le risque de cancer de la peau (mais elle n'est pas forcément l'unique cause de la maladie). Il semble que l'exposition intermittente (occasionnelle) et l'exposition pendant l'enfance et l'adolescence jouent un rôle particulièrement important dans la formation d'un carcinome basocellulaire ou d'un mélanome malin, bien que la nature exacte de ce lien ne soit pas entièrement élucidée. Une exposition chronique à des niveaux élevés de rayonnement ultraviolet, comme dans le cas des personnes qui travaillent au grand air, est plus souvent associée aux épithéliomas spinocellulaires.
Les faits suivants établissent un lien causal entre l'exposition à la lumière solaire et le cancer de la peau :
L'exposition au soleil peut engendrer trois types distincts de cancer :
Le carcinome basocellulaire est le plus répandu de tous les cancers en Amérique du Nord et en Europe. Il s'attaque généralement aux parties de la peau exposées fréquemment au soleil, mais il arrive aussi qu'il se manifeste en d'autres endroits. Ce type de cancer ressemble à une plaie saillante, dure, d'un rouge franc ou grisâtre et d'aspect perlé, qui se forme le plus souvent sur le front, les paupières, les joues, le nez et les lèvres. Même s'il subsiste un risque qu'il s'aggrave, en général, le carcinome basocellulaire ne se propage pas et, dans la plupart des cas, il se traite et se guérit facilement.
L'épithélioma spinocellulaire se manifeste le plus souvent lorsque la peau a été exposée au soleil pendant de longues périodes. Ainsi, ce type de cancer de la peau apparaît généralement sur les parties du corps surexposées au rayonnement solaire, soit le front, les joues, le nez, la lèvre inférieure et l'extrémité supérieure des oreilles. En outre, il prend généralement naissance là où la peau a subi des lésions dues au soleil, c'est-à-dire là où des imperfections et des taches de rousseur causées par le soleil sont présentes. Les imperfections évoluent, prenant l'aspect de plaques rugueuses et squameuses présentant de petites lésions qui ne cicatrisent pas et qui, éventuellement, s'agrandissent et deviennent croûteuses. L'épithélioma spinocellulaire peut être extirpé et, s'il est décelé à temps, les chances de guérison totale sont bonnes. Dans sa forme la plus grave, il s'attaque aux muqueuses telles les lèvres.
En dépit de sa rareté, le mélanome malin est le plus redoutable de tous les cancers de la peau. Il se présente souvent sous la forme d'un grain de beauté ou d'une tache pigmentaire qui se met soudainement à saigner ou change de couleur, de forme ou de texture. En l'absence d'un traitement précoce, le mélanome malin va généralement se propager. La nature exacte du lien entre le mélanome malin et la lumière solaire n'est pas entièrement élucidée. Cependant, il semble que, chez les personnes qui n'ont pas l'habitude de s'exposer au soleil, le risque de contracter un mélanome malin soit accru à la suite d'expositions brèves (intermittentes) à une lumière solaire intense. Le mélanome malin peut être traité et guéri s'il est diagnostiqué à un stade précoce. En revanche, si le traitement est amorcé à un stade avancé de la maladie, ce cancer est souvent mortel.
Quatre facteurs principaux prédisposent au cancer de la peau :
Le rayonnement ultraviolet émit par le soleil affecte, jusqu'à un certain point, la peau de tout le monde, mais la réaction de la peau varie énormément d'une personne à l'autre. La mesure dans laquelle une personne est sensible au soleil dépend de la pigmentation de sa peau et de sa capacité à bronzer.
Le bronzage induit par le rayonnement ultraviolet se produit de deux façons différentes : instantanément ou à retardement. Le bronzage instantané est causé par l'action des UVA sur la peau. La peau prend une teinte colorée au cours de l'exposition, mais elle retrouve graduellement sa teinte naturelle dans les quelques heures ou jours qui suivent. La peau sera plus ou moins hâlée, selon que sa carnation est d'un naturel foncé à claire et en fonction du hâle hérité d'expositions antérieures.
La peau exposée aux UVA ou aux UVB met de deux à trois jours avant de se colorer. Ce type de bronzage dit « à retardement », peut persister plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et est conservé grâce à des expositions répétées au soleil. Lors du processus de bronzage à retardement, la peau accroît sa production et sa distribution de pigment foncé, en outre, la peau s'épaissit. Ces changements peuvent survenir à la suite d'un coup de soleil ou se manifester graduellement sur une longue période d'expositions brèves et répétées au soleil.
Au printemps ou après quelque temps passé sans s'exposer au soleil, certaines personnes brûlent facilement, dès la première heure d'exposition. En revanche, ceux et celles ayant une carnation foncée ne brûlent jamais. Ces différentes réactions nous amènent à définir six types de peau différents (voir le tableau 2).
Tableau 2 Classification des types de peau | |||
---|---|---|---|
Type | Teint naturel de la peau | Sensibilité aux UV et disposition aux brûlures | Risque de cancer de la peau |
1 | Très clair, blanc pâle, présente souvent des taches de rousseur | Très sensible. Brûle toujours; ne bronze jamais. | Risque accru de cancer de la peau. |
2 | Teint clair, blanc | Très sensible. Brûle facilement; bronze de façon minimale. | Risque élevé de cancer de la peau. |
3 | Brun clair | Sensible. Brûle de façon modérée; bronze généralement. | Risque élevé de cancer de la peau. |
4 | Brun moyen | Moins sensible. Brûle de façon minimale; bronze facilement. | Risque de cancer de la peau. |
5 | Brun foncé | Sensibilité minimale. Ne brûle que rarement. | Les cancers de la peau sont relativement rares, mais lorsqu'ils surviennent, ils sont souvent détectés à un stade avancé, plus dangereux pour la santé. Risque accru de faibles taux de vitamine D. |
6 | Brun foncé à noir | Sensibilité minimale. Ne brûle jamais. | Les cancers de la peau sont relativement rares, mais lorsqu'ils surviennent, ils sont souvent détectés à un stade avancé, plus dangereux pour la santé. Risque accru de faibles taux de vitamine D. |
Tableau adapté à partir du site Web SunSmart Victoria (2012), Cancer Council Victoria, Australie
En général, le risque de cancer de la peau dû au soleil est étroitement lié aux profils décrits ci-dessus. Ainsi les personnes de carnation foncée sont moins sujettes à un cancer de la peau lié au soleil. En revanche, ce risque est maximal chez les personnes qui bronzent peu ou pas du tout, et qui sont sujettes aux coups de soleil. Des études ont révélé l'existence d'un lien entre les enfants au teint clair et rousselé et l'apparition d'un mélanome malin à l'âge adulte.
Pour des raisons que l'on ne comprend pas encore parfaitement, les personnes d'origine celtique (Irlandais, écossais ou Européens du Nord) sont davantage sujettes à un cancer de la peau dû au soleil. Les maladies génétiques qui affectent la peau peuvent aussi accroître ce risque. L'albinisme, par exemple, est une anomalie d'origine congénitale caractérisée par une absence de pigmentation, ce qui entraîne une sensibilité accrue de la peau au rayonnement ultraviolet.
L'exposition à certains produits chimiques peut sensibiliser la peau vulnérable au rayonnement ultraviolet par le biais d'un processus appelé photosensibilisation. Voici des exemples de ces produits chimiques :
Consultez votre médecin ou pharmacien si vous soupçonnez qu'une réaction anormale ou grave à une exposition au soleil est liée à la prise d'un nouveau médicament. Cependant, retenez que, chez certaines personnes, un simple contact cutané avec des psoralènes présents dans les figues, le panais, les agrumes ou le céleri moisi peut rendre la peau davantage sensible aux coups de soleil.
Des études expérimentales révèlent que les produits chimiques dits « promoteurs » peuvent accroître les propriétés cancérogènes du rayonnement ultraviolet. Cela dit, le rayonnement ultraviolet (rayons UV) peut, en soi, agir comme un promoteur. En particulier, il peut accroître le pouvoir cancérogène des produits chimiques issus du goudron de houille et du brai de goudron de houille.
Au fil des ans, les effets destructeurs du rayonnement ultraviolet s'accumulent. En général, le risque de cancer de la peau augmente en fonction de la durée d'exposition au soleil et de l'intensité du rayonnement. De son côté, l'intensité du rayonnement dépend de nombreux facteurs, dont : la saison, le moment de la journée, la situation géographique (latitude), l'altitude par rapport au niveau de la mer, la réflexion sur les surfaces (p. ex. sable blanc ou béton, eau, neige), l'ozone de la stratosphère, les nuages et la pollution de l'air.
Des études récentes comparent les effets d'une exposition intermittente au soleil (de courte durée et occasionnelle) à ceux d'une exposition chronique (de longue durée et fréquente). Il semble que le type d'exposition ait une incidence sur l'apparition d'une forme de cancer ou d'une autre. Par exemple, une exposition intermittente au soleil peut être un facteur important conduisant à la survenue d'un carcinome basocellulaire. L'exposition au soleil pendant l'enfance peut aussi jouer un rôle déterminant dans la manifestation de ces cancers à l'âge adulte. Par ailleurs, le mode de formation du mélanome malin est similaire à celui du carcinome basocellulaire.
Par opposition, il semble que le lien entre l'épithélioma spinocellulaire et le rayonnement ultraviolet solaire soit assez différent. Ce type de tumeurs, associé à des niveaux élevés d'exposition professionnelle chronique au soleil, surtout dans les 10 années précédant le diagnostic, accroît le risque de cancer de la peau dans le groupe le plus exposé.
Afin de faire écho à l'inquiétude croissante de la population canadienne concernant le changement d'intensité du rayonnement ultraviolet engendré par l'appauvrissement de la couche d'ozone, Environnement Canada évalue l'intensité du rayonnement ultraviolet, ou indice UV, sur une échelle de 0 (en l'absence de soleil) à plus de 11 (intensité extrême). Dans les tropiques, l'indice UV peut atteindre une valeur de 15 en milieu de journée. Au Canada, l'indice UV comporte les catégories « faible » (entre 0 et 2), « modéré » (entre 3 et 5), « élevé » (entre 6 et 7), « très élevé » (entre 8 et 10) et « extrême » (supérieur à 11).
Les effets sur la santé humaine associés à l'indice UV et les précautions à prendre à cet égard sont résumés dans le tableau suivant.
Tableau 3 | |||
---|---|---|---|
Indice UV | Qualificatif | Mesures de protection contre le soleil | |
0 à 2 | Faible |
| |
3 à 5 | Modéré |
| |
6 à 7 | Élevé |
| |
8 à 10 | Très élevé |
| |
11 et plus | Extrême |
|
Sources :
Protégez-vous du soleil, Environnement et Changement climatique Canada
« Global Solar UV Index: A Practical Guide; » (en anglais seulement). Recommandation commune de l'Organisation mondiale de la Santé, de l'Organisation météorologique mondiale, du Programme des Nations Unies pour l'environnement et de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants.
Le rayonnement ultraviolet solaire présente un risque pour tous ceux qui travaillent en plein air et qui y sont potentiellement exposés, soit les :
Le cancer de la peau résulte de décennies d'exposition au soleil. Il importe de connaître les risques associés à l'exposition au soleil et de prendre des précautions pour s'en prémunir dès la plus tendre enfance. Les mesures suivantes contribuent à réduire le risque de cancer de la peau :
Pendant l'hiver, il est conseillé de suivre les précautions susmentionnées lors d'expositions prolongées au soleil, en particulier dans des endroits enneigés ou en haute altitude.
L'été, les travailleurs doivent éviter de s'exposer inutilement au soleil, en particulier en mi-journée, entre 11 h et 16 h, alors que le rayonnement solaire est d'une intensité maximale. Dans la mesure du possible, il vaut mieux planifier l'exécution des travaux à l'extérieur en début de matinée ou en fin d'après-midi, et travailler à l'ombre. Les parapluies, les bâtiments, les arbres, les auvents, etc. peuvent protéger la peau contre les rayons directs du soleil. Durant les périodes de travail, il est important de prendre ses pauses à l'ombre chaque fois que la chose est possible. On peut aussi ériger des structures créant une zone ombragée s'il est autrement impossible de s'abriter à l'ombre. En outre, puisque l'eau, le sable blanc, le béton, la neige et la glace peuvent réfléchir près de 10 à 85 pour cent du rayonnement ultraviolet solaire, il peut s'avérer nécessaire de recourir à une protection supplémentaire contre l'exposition indirecte créée par ces rayons réfléchis.
Les responsables des lieux de travail peuvent aussi prévoir la rotation des travailleurs d'un endroit à un autre pour contribuer à réduire l'exposition de ces derniers aux rayons UV.
Le port d'un chapeau à large bord et de vêtements dont le tissu est étroitement tissé peut protéger la peau et le cuir chevelu contre le rayonnement ultraviolet. Même si les chemises à manches longues et les pantalons ne sont pas des plus confortables par temps extrêmement chaud, ils aident efficacement à protéger la peau; toutefois, ils n'offrent pas tous la même protection. Par exemple, un tee-shirt de coton blanc peut fournir un facteur de protection solaire (FPS) 7, alors que pour une chemise à manches longues en denim, ce facteur est estimé à 1 700! De même, certains tissus comme le coton perdent environ 50 % de leur FPS une fois mouillés. Il importe donc que les travailleurs soient informés des différentes caractéristiques des tissus qui influent sur la capacité de pénétration de la lumière solaire. On recommande également le port de lunettes de soleil enveloppantes capables de filtrer les UVA et les UVB.
Avant d'effectuer tout travail à l'extérieur, les travailleurs devraient appliquer sur leur peau un écran de protection solaire et, au cours de l'exposition, répéter l'application (habituellement, toutes les deux heures), tel que recommandé par le fabricant. La plupart des écrans solaires sont incolores, inodores et acceptables sur le plan esthétique, en autant qu'ils ne tachent pas les vêtements ni ne suscitent de réactions cutanées indésirables.
L'application d'un écran solaire constitue une mesure de protection supplémentaire et ne remplace aucunement les mesures de protection tels le travail à l'ombre et le port de vêtements adéquats, d'un chapeau et de lunettes de soleil. Les écrans solaires ne sont pas conçus pour prolonger la durée d'exposition au soleil, mais plutôt pour en réduire les effets chez les personnes qui ne peuvent éviter de s'exposer au soleil. Le niveau de protection assuré dépend considérablement de la façon dont cet écran solaire est appliqué.
Il existe une vaste gamme d'écrans solaires. Ces produits contiennent des ingrédients chimiques qui atténuent (mais n'éliminent pas) les effets du rayonnement ultraviolet. Les produits chimiques de protection les plus largement utilisés sont le PABA (acide para-aminobenzoïque) et des produits chimiques étroitement apparentés comme les cinnamates, les salicylates, les benzophénones ou les anthranilates. Certains écrans solaires ne contiennent qu'un seul de ces produits chimiques protecteurs, alors que d'autres peuvent en renfermer plusieurs, offrant ainsi une protection supérieure. Les produits comme l'huile pour bébé, le beurre de cacao ou les huiles pour la peau, qui ne renferment aucun produit chimique protecteur, ne protègent nullement la peau contre les coups de soleil, le vieillissement prématuré et le cancer.
Les fabricants indiquent un facteur de protection solaire (FPS) sur l'étiquette de leurs produits. Plus ce facteur est élevé, plus la protection solaire est grande.
La Société canadienne du cancer recommande l'utilisation d'un écran solaire à large spectre (qui protège à la fois contre les UVA et les UVB) offrant un FPS de 30 ou plus. Il faut suivre le mode d'emploi du fabricant. Par exemple, les écrans solaires devraient être appliqués 20 minutes avant de sortir à l'extérieur et réappliqués toutes les deux heures, ou plus souvent si la personne transpire, se baigne ou travaille dans l'eau. Un baume pour les lèvres à large spectre offrant un FPS de 30 ou plus est également recommandé.
Les personnes dont la peau est sensible au soleil doivent utiliser un écran solaire ayant un FPS élevé. L'efficacité d'un écran solaire dépend aussi de sa résistance à la chaleur, à l'humidité et à la transpiration. La plupart des écrans solaires ne résistent pas à l'eau; il faut donc en appliquer de nouveau après avoir transpiré ou s'être mouillé.
Les personnes qui travaillent en étant exposées au soleil doivent examiner régulièrement leur peau et être à l'affût de tout changement inhabituel. Les signes alarmants comprennent toute lésion, plaie ou partie de peau qui ne cicatrise pas ou qui se desquame continuellement. Il faut aussi surveiller toute grosseur qui prend du volume, surtout si elle est de couleur brune ou bleuâtre. Il importe de consulter un médecin dès le moindre signe cutané suspect, plutôt que d'attendre que le problème soit irrémédiable.