Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Un piètre éclairage peut causer plusieurs problèmes, notamment :
Ce document résume les principaux moyens de détecter et de résoudre les problèmes les plus fréquents liés à l'éclairage. Des renseignements sur la manière d'effectuer une évaluation plus détaillée (ou formelle) de l'éclairage figurent sous la rubrique « Comment doit-on mener une évaluation plus poussée de l'éclairage?" » plus tard dans ce document.
Consulter les fiches d'information suivantes :
Un piètre éclairage peut constituer un risque pour la sécurité – mauvaise estimation de la position, de la forme ou de la vitesse d'un objet – qui peut provoquer des incidents.
Un piètre éclairage peut nuire à la qualité du travail, en particulier lorsque les tâches exigent de la précision, et à la productivité générale.
Un piètre éclairage peut poser un risque pour la santé – trop ou pas assez de lumière fatigue les yeux et peut causer un inconfort oculaire (brûlure, etc.) ainsi que des maux de tête.
La quantité de lumière nécessaire varie selon :
La quantité de lumière reçue par une surface est mesurée en lux. En fonction des facteurs énoncés ci-dessus, un éclairage général adéquat se situe habituellement entre 500 et 1 000 lux, mesuré à 76 cm (30 pouces) du sol.*
Le tableau ci-dessous donne des exemples de tâches industrielles et de bureau, et le niveau d'éclairement recommandé.
Niveaux d'éclairement recommandés* | |
---|---|
Type d'activité | Plage d'éclairement (lux)** |
Circulation dans des aires publiques mal éclairées | 20 à 50 |
Orientation rapide pour des visites de courte durée | 50 à 100 |
Tâches visuelles strictement occasionnelles | 100 à 200 |
Tâches avec exigences visuelles simples | 200 à 500 |
Tâches avec exigences visuelles moyennes | 500 à 1 000 |
Tâches avec exigences visuelles élevées | 1 000 à 2 000 |
Tâches visuelles offrant un faible contraste ou de très petits caractères pendant une longue période | 2 000 à 5 000 |
Tâches visuelles exigeantes pendant une très longue période | 5 000 à 10 000 |
* Source : « IES Lighting Handbook », 9e édition. Illuminating Engineering Society of North America, 2000, pages 10 à 13.
** Lux – lumens (quantité de lumière) par mètre carré.
Pour obtenir un niveau d'éclairement approprié ainsi qu'une distribution uniforme de la lumière dans l'environnement visuel, bon nombre de luminaires sont conçus pour réfléchir la lumière sur les murs, les plafonds et les objets. La quantité de lumière réfléchie sur une surface peut être mesurée. Voici diverses suggestions quant au pourcentage de lumière réfléchie sur les surfaces d'un bureau normal :
La valeur, en pourcentage, exprime la quantité de lumière qui est réfléchie par une surface par rapport à la quantité de lumière reçue par cette surface.
En outre, des luminaires trop éloignés ou mal disposés peuvent créer des zones sombres. Les objets qui se trouvent entre le luminaire et la position de travail peuvent obstruer la lumière et projeter des ombres. De la même façon, les travailleurs qui sont assis dos aux fenêtres, directement sous ou derrière les luminaires, projettent une ombre sur leur plan de travail.
Pour vérifier que l'éclairage est insuffisant, procéder comme suit :
Les travailleurs doivent s'asseoir, dans leur position de travail habituelle, pendant que vous prenez ces mesures pour garantir l'exactitude de vos résultats.
Mesures visant à corriger un éclairement insuffisant :
L'éblouissement est un problème d'éclairage commun. Il survient lorsqu'une source lumineuse trop brillante ou que la réflexion de la lumière projetée interfère avec la « vision » d'un objet. Dans la plupart des cas, les yeux s'adaptent au flux lumineux ayant la plus grande intensité. Une fois que l'œil s'en est accommodé, il voit moins bien les détails dans les zones sombres du poste de travail (même si elles sont en fait suffisamment éclairées!). L'éblouissement peut entraîner gêne et inconfort, et peut même, en fait, diminuer la capacité visuelle d'une personne.
L'éblouissement par réflexion est causé par :
L'éblouissement direct est causé par :
Il existe de nombreuses méthodes permettant de trouver les sources d'éblouissement.
Pour limiter l'éblouissement, procéder comme suit :
Il existe deux types de problèmes liés au contraste – le premier survient lorsque les niveaux d'éclairement sont très différents d'une zone à l'autre, et le deuxième, lorsqu'il y a variation du contraste entre les couleurs des objets.
La zone de travail immédiate doit être plus éclairée que les zones adjacentes. Si les zones adjacentes sont plus éclairées que la zone de travail, l'attention du travailleur sera attirée hors de la zone de travail.
Le contraste entre les couleurs des objets, par exemple entre les caractères imprimés et le papier ou entre le texte et l'arrière-plan de l'écran d'ordinateur, peut également causer des problèmes. Un contraste peu marqué entre les caractères et le papier – ou les caractères et le fond d'un écran de visualisation – rend la lecture plus ardue. Par exemple, dans un milieu industriel, les pièces mobiles et stationnaires des machines sont beaucoup plus difficiles à distinguer si elles sont de la même couleur.
Mesures visant à corriger un contraste insuffisant :
Lorsque la lumière est mal diffusée, certaines parties du plafond et de l'environnement général semblent sombres et lugubres. Une différence substantielle de niveaux d'éclairement force vos yeux à se réajuster lors de vos déplacements d'une zone ayant un certain niveau d'éclairement à une autre. Les travailleurs peuvent avoir de la difficulté ou même ne pas parvenir à voir correctement.
Pour détecter les zones où la lumière est mal diffusée, procéder comme suit :
Mesures visant à corriger les problèmes de lumière mal diffusée :
Une évaluation complète peut être nécessaire pour identifier et résoudre les problèmes plus subtils ou complexes. Une telle évaluation peut demander l'utilisation d'équipements perfectionnés et une expérience pratique.
Suivre les instructions du fabricant concernant la manipulation et l'entretien appropriés des instruments. Bon nombre de techniques et d'instruments, ayant chacun des avantages et des désavantages, peuvent être utilisés.
Une liste de vérification est disponible dans le répertoire Réponses SST sous la rubrique « Éclairage ergonomique ».
Une évaluation complète de l'éclairage comprend ce qui suit :
L'éclairement lumineux consiste en la quantité de lumière reçue par une surface, que l'on mesure avec un luxmètre. L'unité de mesure est le lux (ou lumens par mètre carré = 10,76 candelas-pieds). Enfin, les lectures sont prises selon différents angles et positions.
La luminance est la quantité de lumière réfléchie sur une surface, que l'on mesure à l'aide d'un luminancemètre. L'unité de mesure est la candela par mètre carré (équivalent à 0,02 pied-lambert). Plusieurs mesures sont prises et une moyenne est établie. Consulter un tableau de luminance pour obtenir les valeurs de référence appropriées.
Le contraste est le rapport entre la luminosité d'un objet et son environnement, et il est mesuré avec un luminancemètre. La formule suivante est utilisée pour calculer le contraste et donner une valeur comprise entre 0 et 1. Le contraste moyen devrait se situer au-dessus de 0,5 :
La réflexion est la proportion, exprimée en pourcentage, de lumière reçue par une surface par rapport à la quantité de lumière qu'elle réfléchit. Un photomètre est utilisé pour la mesurer. Il est également possible de la mesurer à l'aide d'un réflectomètre ou en comparant la surface visée avec des échantillons de couleurs dont le facteur de réflexion est connu.
Pour déterminer la réflexion, la sonde du photomètre est placée sur la surface d'essai pour mesurer la lumière reçue par celle-ci. Puis, la sonde est placée à environ 5 à 7 cm de distance devant la surface pour mesurer la lumière réfléchie par celle-ci. La formule suivante est utilisée pour calculer le facteur de réflexion :