Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Le malaise oculaire est un terme général qui peut englober quelques symptômes ou beaucoup de symptômes. Il peut aussi faire partie du « syndrome du travail sur écran », qui peut provoquer :
Les symptômes de malaise oculaire peuvent être causés par :
Si vous ressentez des symptômes de malaise oculaire, faites examiner vos yeux par un spécialiste des soins de la vue ou par un professionnel de la santé.
Les problèmes de qualité de l'air intérieur (QAI) proviennent des interactions entre les matériaux de construction et le mobilier, les conditions ambiantes, les occupants de l'immeuble et leurs activités. Les problèmes de QAI peuvent être provoqués par une ou plusieurs des causes suivantes :
Beaucoup de personnes peuvent contribuer à la résolution d'un problème de QAI, notamment le propriétaire de l'immeuble, l'employeur, le gestionnaire immobilier et les occupants. Les responsables de l'enquête varieront en fonction du lieu de travail. De façon générale, l'enquête sera dirigée par une seule personne, parfois aidée d'une petite équipe comprenant un représentant du comité de santé et de sécurité au travail, ou du syndicat, s'il y a lieu. L'expertise de nombreuses autres personnes, notamment en santé et sécurité ou en entretien des bâtiments, ainsi que l'expérience de tous les employés dans le milieu du travail seront importantes pour identifier la cause principale des problèmes liés à la qualité de l'air intérieur.
Bon nombre de problèmes peuvent être résolus grâce à un bon éclairage.
Le travail de bureau est difficile pour les yeux et il exige un bon éclairage pour donner un maximum de confort et de rendement. Lorsqu'on parle d'un « bon » éclairage, on entend un degré d'illumination suffisant pour voir les textes imprimés, écrits à la main ou affichés à l'écran, sans éblouir par un niveau lumineux excessif (cause d'éblouissement).
Voir aussi les fiches suivantes :
En plus d'affecter l'appareil oculaire, un éclairage inadéquat entraîne la raideur du cou et des douleurs dans la région des épaules à cause des postures contraignantes que les gens adoptent et des efforts qu'ils doivent faire pour mieux voir.
Un environnement visuel adéquat :
L'écran est lui-même une source de lumière. L'écran n'a donc pas besoin d'être éclairé par une source externe, mais il peut lui-même causer de l'éblouissement si ses niveaux de luminosité et de contraste ne sont pas réglés comme il se doit.
Il y a ensuite la difficulté qui tient au fait que dans la plupart des bureaux, il est nécessaire de travailler en même temps à l'écran et sur papier. Les documents sur papier ont besoin de plus d'éclairage que l'écran. Une lampe d'appoint peut servir pour éclairer suffisamment les textes sur papier sans produire trop de lumière près de l'écran. L'éblouissement peut aussi résulter d'un écart d'éclairage excessif entre l'écran et les documents sur papier.
L'écran agit aussi comme un miroir. Les objets brillants, les murs clairs et toute autre source de lumière, surtout les fenêtres et les plafonniers, peuvent tous se refléter sur l'écran. En plus du stress visuel que cela occasionne pour le travailleur, celui-ci doit adopter des postures contraignantes pour essayer de se protéger contre l'éblouissement. Ceci entraîne de la douleur et de la raideur dans la partie supérieure du corps, ce qui se traduit par un stress visuel encore plus grand.
La qualité de l'image à l'écran de l'ordinateur ou de la tablette est un autre facteur important. Lire et comprendre des caractères embrouillés, flous, minuscules ou bien illisibles pendant plusieurs heures par jour peut entraîner une fatigue oculaire chez les travailleurs.
Parmi les autres exemples de facteurs de risques liés au travail contribuant au malaise oculaire, on compte :
Les individus qui se sentent éblouis ou dont la vision ne correspond pas aux tâches qu'ils doivent effectuer ont tendance à faire des mouvements compensatoires. En plus d'ajouter à la charge visuelle, les postures contraignantes ainsi adoptées accentuent la fatigue posturale, ce qui provoque des lésions musculo-squelettiques.
En général, tout ce qui intervient entre l'écran et l'utilisateur compromet la qualité de l'image. Il vaut beaucoup mieux éliminer l'éblouissement par un éclairage adéquat et par le bon emplacement de l'écran. Bien des écrans modernes sont déjà pourvus d'une couche antireflets.
Avec l'âge, l'œil d'une personne peut perdre sa capacité de mettre au point les objets qui se trouvent à certaines distances (presbytie). En général, dès l'âge de quarante ans, les gens ne peuvent plus voir nettement, à l'œil nu, les objets rapprochés. Cette baisse d'acuité visuelle se fait graduellement et est un facteur important dans la conception d'environnements visuels appropriés, surtout quand l'employé doit travailler à l'ordinateur. Une vision non corrigée peut causer de l'inconfort oculaire et entraîner des postures susceptibles d'occasionner d'autres troubles en essayant de mieux voir.
Selon la quantité de temps que vous passez au clavier, le genre de correction visuelle qu'il vous faut et vos préférences personnelles, votre oculiste pourra recommander des lentilles à double foyer, à triple foyer ou spécialisées pour le travail à l'ordinateur.
Le fait de fixer constamment le regard sur des objets qui se trouvent à la même distance ou au même angle peut produire de la fatigue oculaire. Les spécialistes des soins de la vue recommandent la « règle du 20-20-20 » : toutes les 20 minutes, prenez une pause de 20 secondes et fixez quelque chose qui se trouve à 6 mètres (20 pieds) de vous.
Ces petits exercices des yeux empêcheront une fatigue oculaire excessive de s'accumuler.