Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Oui. Bien qu'il y ait de nombreuses plantes classées comme étant toxiques, le présent document traite de quatre plantes communément trouvées au Canada. Même si le présent document couvre ces quatre plantes précisément, les mesures de prévention et de traitement présentées peuvent s'appliquer au travail avec d'autres plantes. Pour obtenir une liste exhaustive des plantes toxiques du Canada, consultez le Système canadien d'information sur les plantes toxiques.
Parmi les plantes toxiques qui causent fréquemment des réactions allergiques figurent l'herbe à puce, le sumac de l'Ouest et le sumac à vernis. La berce du Caucase peut causer de graves brûlures et la cécité.
Bien que l'herbe à puce soit présente dans l'ensemble du Canada, on trouve le sumac de l'Ouest dans l'ouest du Canada (en Colombie-Britannique), et le sumac à vernis, dans le centre et dans l'est du Canada. La berce du Caucase est une espèce envahissante récente, et elle est présente dans de nombreuses provinces du Canada.
Parmi les travailleurs à risque figurent les exploitants agricoles, les experts-forestiers, les paysagistes, les préposés à l'entretien des terrains, les jardiniers, les travailleurs de la construction, les travailleurs routiers, les ouvriers et tout autre travailleur comme les travailleurs des camps ou des services de loisirs qui passent du temps à l'extérieur, à proximité de la végétation. Le personnel d'exploitation forestière et les pompiers qui luttent contre les feux de forêt sont également à risque, en raison des risques accrus de blessures causées par l'exposition par inhalation à des plantes qui brûlent.
Herbe à puce : L'herbe à puce se présente habituellement sous forme de vigne ou de buisson à trois feuilles rapprochées. Les feuilles sont vertes et deviennent rouges à l'automne. La plante porte de petites fleurs jaunes ou vertes, qui deviennent ensuite de petites baies blanches, vertes ou jaunes.
Image 1 (ci-dessus) : Herbe à puce (Image du Département d'agriculture de NIOSH aux États-Unis)
Sumac de l'Ouest : Le sumac de l'Ouest se présente habituellement sous forme de buisson avec trois feuilles rapprochées. Le sumac occidental peut avoir l'apparence d'une vigne. La plante porte de petites fleurs jaunes et vertes, et celles-ci deviennent ensuite des baies blanches ou jaune-vert.
Image 2 (ci-dessus) : Sumac de l'Ouest (Image du Département d'agriculture de NIOSH aux États-Unis)
Sumac à vernis : Le sumac à vernis est un arbuste qui présente des feuilles dont les tiges comptent de 7 à 13 feuilles, principalement disposées en paires. Les fruits peuvent être luisants et de jaune pâle à crème.
Image 3 (ci-dessus) : Sumac à vernis (Image du Département d'agriculture de NIOSH aux États-Unis)
Berce du Caucase (berce laineuse géante) : La berce du Caucase est une très grande plante vivace. Elle présente de grandes feuilles pouvant atteindre un mètre de largeur, et des tiges pouvant mesurer six mètres de hauteur. La jeune plante peut être méprise pour la berce laineuse, moins toxique. Elle porte des fleurs blanc-jaune qui forment habituellement une grosse grappe d'un mètre de largeur.
Image 4 (ci-dessus): Berce du Caucase (Image du Département d'agriculture de NIOSH aux États-Unis)
Les feuilles ou les autres parties de ces plantes contiennent une huile qui, une fois entrée en contact avec la peau ou les yeux, entraîne habituellement une réaction allant de l'irritation (légères rougeurs et démangeaisons) à la réaction allergique. Cette réaction est appelée dermite de contact allergique. La plupart des personnes exposées souffrent d'éruptions cutanées rouges avec démangeaisons et vésicules. Certaines personnes peuvent présenter des symptômes respiratoires (p. ex. difficultés à respirer) et développer de la fièvre. Dans certains cas, aucune réaction n'est présente à la première exposition, puis la personne développe une sensibilisation et réagit aux expositions suivantes.
Les signes et les symptômes typiques sont les suivants :
Un contact indirect avec la plante est également possible, lorsque la peau exposée entre en contact avec des gants ou des vêtements ayant été en contact avec la plante. Il faut donc faire très attention au moment de retirer des gants et des vêtements. Ne pas se toucher le visage ou la peau non plus, pendant le travail.
Si ces plantes sont brûlées, l'inhalation de l'huile de la plante qui brûle peut causer une irritation des poumons et des difficultés respiratoires.
En cas de contact potentiel avec ces plantes, laver immédiatement la partie touchée avec du savon à vaisselle ou tout autre savon dégraissant, ainsi que beaucoup d'eau. S'assurer de bien frotter sous les ongles avec une brosse à récurer et de l'eau froide savonneuse. S'il n'y a pas de savon, il est possible d'utiliser du vinaigre (2 c. à thé dans 1 tasse d'eau) ou de l'alcool à friction (1/2 tasse pour ½ tasse d'eau).
En présence de symptômes :
(Remarque : ne pas utiliser de médicaments à moins d'avoir consulté un médecin ou un professionnel de la santé au préalable.)
Le contact avec la sève de la berce à Caucase contenue dans la base, la tige et les feuilles peut entraîner de graves brûlures ou la cécité. La réaction est causée par les produits chimiques sensibles à la lumière qui se trouvent dans la sève. La réaction peut se produire en moins de 15 minutes, mais des symptômes peuvent apparaître même après de nombreuses heures. Parmi les préoccupations associées figurent les suivantes :
En cas d'exposition potentielle à la berce du Caucase, communiquer avec un médecin ou un professionnel de la santé immédiatement. De plus :
Prendre note que les parties affectées devront être protégées de la lumière du soleil à l'aide de lunettes ou de crèmes de protection contre les rayons UV (p. ex. des lotions avec écran solaire) pendant des mois et même des années.
Éduquer et former les travailleurs sur :
Prévenir l'exposition en prenant les mesures suivantes :
Ne pas brûler les plantes toxiques. L'inhalation de la fumée des plantes toxiques peut entraîner de graves problèmes respiratoires. Si brûler des plantes toxiques est nécessaire, suivre les recommandations suivantes du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) :
Lorsque les travailleurs doivent utiliser un appareil de protection respiratoire, il devient nécessaire de développer un programme de protection respiratoire. Ce programme doit comprendre les procédures suivantes :
De plus, selon la norme CSA Z94.4, l'employeur doit veiller à ce que la personne ait obtenu une attestation médicale l'autorisant à porter un appareil de protection respiratoire.
D'autres documents Réponses SST sur la conception d'un programme d'ÉPI efficace, le choix des appareils respiratoires et l'entretien des appareils respiratoires offrent des renseignements supplémentaires qui vous aideront à établir un programme de protection des voies respiratoires.