Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Mot de la fin xx
Chaque année, dans le cadre de la Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail (SNASST), le CCHST parraine le Concours de vidéo pour les jeunes afin d’encourager les éstudiants de partout au Canada à créer des vidéos qui illustrent l’importance de la santé et de la sécurité au travail. Les meilleures vidéos de chaque province et territoire participants sont ensuite soumises au concours national, où un jury sélectionne les gagnants de la première, deuxième et troisième place. Le public peut aussi se prononcer en votant en ligne pour le choix du public du 26 avril au 3 mai 2018.
Dans le cadre de vos célébrations de la SNASST, pourquoi ne pas organiser votre propre festival de films mettant en vedette les gagnants du concours? Découvrez comment faire.
Voici comment procéder :
Idées et astuces pour réussir son festival de films :
Ressources
Balados
Ce mois-ci, les balados en vedette comprennent une entrevue avec Charmaine Salter, qui raconte la perte d’un membre de sa famille dans une tragédie en milieu de travail, ainsi qu’une reprise du balado « Comprendre les commotions cérébrales en milieu de travail ».
Balado en vedette : « Day of Mourning: Charmaine Salter’s Story »
Charmaine Salter, conférencière de l’organisme Fil de vie, s'entretient en tête à tête avec les employés du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail pour parler de la tragédie en milieu de travail qui a complètement bouleversé sa famille.
La durée du balado est de 8 min 26 s. Écoutez le balado maintenant.
Reprise du balado : Comprendre les commotions cérébrales en milieu de travail
Une commotion cérébrale peut se produire n’importe où, y compris au travail. Selon les statistiques, le nombre de demandes d’indemnités pour commotions cérébrales liées au travail a augmenté. Le balado offre des conseils et des renseignements pour aider à comprendre les commotions et les façons de les gérer en milieu de travail.
La durée du balado est de 6 min 29 s. Écoutez le balado maintenant.
Reprise du balado : « Day of Mourning: Elaine Keunen’s Story »
En collaboration avec le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), Elaine présente sa propre expérience relativement à l’importance de soutenir les familles touchées et d’assurer la sécurité des jeunes au travail.
La durée du balado est de 4 min 23 s. Écoutez le balado maintenant.
Le CCHST produit chaque mois des balados GRATUITS conçus pour vous informer des derniers renseignements, conseils, études et avis d’experts diffusés en ce qui concerne la santé, la sécurité et le mieux-être des travailleurs canadiens. Cette collection de balados que vous pouvez télécharger et écouter au moment et à l’endroit de votre choix vous offre vraiment De la SST pour emporter!
Parcourez la liste complète des sujets traités dans les balados. Mieux encore, abonnez-vous sur iTunes afin de ne pas manquer un seul épisode.
Conseils et outils
Si vous avez déjà glissé sur une tache d'huile laissée sur le plancher ou trébuché contre le rebord non sécurisé d'un tapis, vous savez qu'il est facile de chuter. Si vous avez déjà fait une chute, vous comptez parmi les 42 000 personnes et plus qui sont blessées chaque année en raison d'une chute au travail. Les chutes sont responsables d'environ dix-sept pour cent des « blessures entraînant une perte de temps » au Canada. Elles occasionnent aussi d'énormes pertes économiques, des douleurs et des souffrances et parfois même la mort.
Vous pourriez être surpris d'apprendre que la plupart des chutes ne se font pas d'un toit, d'une échelle ou d'autres sources en hauteur. En fait, environ soixante pour cent des chutes se produisent sur le sol et surviennent après que la victime a glissé ou trébuché. Voici quelques conseils que vous devriez mémoriser pour prévenir les «chutes à partir du sol ».
Les glissades et les trébuchements surviennent lors d'un changement imprévu de la surface de contact entre le pied et le sol ou le plancher. Ceci dit, il convient de se concentrer sur les quatre facteurs à prendre en compte pour prévenir les accidents par chute : 1) entretien adéquat des locaux; 2) qualité des surfaces dans les zones de circulation (revêtement de sol); 3) chaussures appropriées; 4) rythme de marche.
Entretien adéquat des locaux
Il s'agit du facteur le plus important et du premier facteur à prendre en compte dans la prévention des chutes par glissade et trébuchement.
Assurez-vous :
Revêtement de sol
Une étape importante de la prévention des chutes par glissade et trébuchement est le remplacement ou la modification des surfaces de marche pour que les personnes qui y marchent aient le « pied sûr ». On peut améliorer la sécurité et réduire davantage les risques de chute en installant de nouveaux revêtements, en remplaçant les couvre-planchers ou en posant du tapis, des bandes abrasives sensibles à la pression, un enduit abrasif coloré ou des planchers métalliques ou synthétiques. De plus, les revêtements de plancher souples et antidérapants préviennent ou réduisent la fatigue des pieds et peuvent contribuer à prévenir les glissades.
Chaussures
Pour prévenir les accidents par chute, il est primordial de choisir des chaussures adaptées aux lieux de travail où le sol peut être huileux ou mouillé, ou encore aux conditions extérieures, lorsque les employés doivent passer beaucoup de temps à l'extérieur. Comme il n'existe aucune chaussure antidérapante idéale qui convient à toutes les conditions extérieures, il est recommandé de consulter les fabricants de chaussures pour s'informer des options disponibles les mieux adaptées à vos besoins. Des chaussures bien ajustées améliorent le confort et préviennent la fatigue, améliorant ainsi votre sécurité.
Étapes à suivre pour éviter les chutes au travail
La sécurité est l'affaire de tous. Toutefois, il incombe à l'employeur d'assurer la sécurité du milieu de travail pour tous les employés. En tant qu'employé, vous pouvez prendre des mesures pour éviter les chutes dans votre milieu de travail.
Pour réduire les risques de chute sur des planchers mouillés :
Il est possible de réduire les risques de trébuchement en :
Ressources du CCHST
Sujet d'actualité
Imaginez un peu aller sur le chantier et découvrir que votre casque de protection est si grand qu’il glisse de sur votre tête, ou que votre harnais de protection contre les chutes n’est pas aussi bien serré sur vous qu’il le devrait. De plus en plus de femmes entrent dans le secteur de la construction et découvrent que l’équipement de protection individuelle (EPI) disponible ne leur fait pas toujours très bien. Lorsqu’il est impossible d’éliminer un danger du milieu de travail, l’EPI constitue l’ultime ligne de défense du travailleur et de la travailleuse, mais si l’équipement de protection individuelle n’est pas bien ajusté, il ne peut fonctionner comme il se doit.
Selon les chiffres de l’Association canadienne de la construction, le secteur de la construction est un des plus gros employeurs du Canada, employant une personne sur 13 en âge de travailler et plus de 1,4 million de Canadiens. En dépit du fait que ce secteur emploie une telle proportion de la main-d’œuvre totale du Canada, les femmes y sont encore radicalement sous-représentées, ne comptant que pour 12 p. 100 de la main-d’œuvre totale. Près de 75 p. 100 des femmes occupent surtout des postes hors chantier, comme la direction des affaires, l‘administration et les ventes; cependant, il y en a quand même presque 170 000 qui travaillent sur le chantier.
Le secteur de la construction a traditionnellement été un secteur à dominance masculine. La majeure partie de l’EPI fabriqué pour ce secteur a donc été conçu pour des hommes. Cela signifie que, souvent, il n’est pas adapté et ne convient pas aux femmes.
À propos de l’équipement de protection individuelle (EPI)
L’EPI est un équipement que portent les travailleurs pour réduire au minimum leur exposition à certains risques. On compte parmi ces équipements les appareils respiratoires, les gants, les tabliers, les amortisseurs de chute, les combinaisons complètes, ainsi que les dispositifs de protection pour la tête, les yeux et les pieds. L’utilisation d’EPI constitue un des éléments d’un programme de santé et de sécurité au travail qui utilise une variété de stratégies visant à maintenir un environnement sain et sûr. L’EPI ne réduit pas le risque en soi ni ne procure une protection permanente ou complète.
L’EPI est la dernière étape dans la hiérarchie des mesures de contrôle, ce qui en fait le dernier niveau de protection entre le travailleur et le danger. Ainsi, il est particulièrement important que le bon EPI soit correctement choisi, porté et entretenu.
Une situation mal ajustée
Selon des études faites au Royaume-Uni, les femmes travaillant dans des secteurs dangereux, comme la construction, n’ont souvent pas accès à de l’EPI bien ajusté pour elles et, dans certains cas, l’EPI peut même gêner la travailleuse et constituer un danger pour elle au lieu de la protéger.
Les travailleurs de la construction comptent sur l’EPI pour les protéger contre les dangers au travail. Il s’agit de l’équipement comme les casques de protection, les bottes renforcées et les gants de protection utilisés pour se protéger contre les blessures. Ces articles doivent répondre aux normes de qualité et de sécurité quant au matériau et à la conception, et ils doivent absolument être bien adaptés à la personne qui les porte pour être efficaces.
La main-d’œuvre de la construction s’étant traditionnellement composée surtout d’hommes, la production et l’acquisition de l’EPI se fondaient sur les besoins de ce groupe, d’où la grande quantité d’articles d’EPI conçus et normalisés en fonction du corps masculin. Souvent, l’équipement conçu pour les hommes s’ajuste mal sur les femmes en raison des différences de grandeur, de taille et de forme, et un EPI ne peut protéger une travailleuse contre les dangers s’il est mal ajusté.
En 2014, à l’occasion d’un sondage des travailleuses de la construction mené par l’American Journal of Industrial Medicine, la majeure partie des participantes ont signalé des problèmes d’ajustement pour de nombreux types d’EPI, notamment les gants, les harnais, les gilets de sécurité, les bottes de travail et les vêtements extérieurs. Selon l’observation la plus courante, l’équipement fourni était trop grand, et la travailleuse était obligée de le modifier et de l’ajuster.
Non seulement l’EPI mal ajusté met en danger la sécurité et la productivité, mais il peut aussi exercer une influence négative sur la relation employeur-employée si la travailleuse sent qu’elle n’est pas traitée équitablement ou que sa sécurité est compromise.
Le droit de travailler dans un milieu sûr
Tous les travailleurs ont le droit de travailler dans un milieu sûr. Avec un EPI conçu dans les dimensions du travailleur moyen, les travailleuses peuvent se voir obligées de compter sur un équipement qui est trop grand ou disproportionné. Des casques aux bottes, un EPI mal ajusté peut constituer un risque d’accident; des gants trop grands peuvent diminuer la dextérité, un casque de protection trop grand peut tomber, une salopette trop ample peut s’accrocher sur l’équipement, et des souliers ou couvre-chaussures trop grands peuvent faire trébucher la travailleuse ou la faire tomber.
Les employeurs doivent tenir compte des travailleuses quand ils font l’acquisition d’EPI. Certains fabricants offrent des EPI unisexes, mais même ceux-ci peuvent ne pas s’ajuster correctement à un corps de femme. Les employeurs doivent trouver des distributeurs et des fournisseurs qui offrent des gammes complètes pour les hommes et pour les femmes. En prévoyant une telle diversité d’EPI, il devient alors possible de bien équiper les nombreux types de corps de travailleurs, tant masculins que féminins. En tenant compte des différences physiques entre les genres, les employeurs peuvent démontrer qu’ils appuient les travailleuses de la construction et les traitent avec équité. Cela peut aussi appuyer la culture changeante dans le milieu de travail de la construction au gré de l’entrée d’un plus grand nombre de femmes dans le secteur.
La disponibilité de l’EPI s’améliore, car les fabricants font de plus en plus de l’EPI destiné spécialement aux femmes. Aussi, on s’emploie à réviser les normes de sécurité et les normes du secteur en fonction des besoins des personnes de plus petite taille pour produire des normes moins restrictives sur le plan de la conception.
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