Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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S'asseoir en face d'un ordinateur et l'utiliser en dactylographiant ou en maniant une souris font partie des activités de base au bureau. Pourtant, même si ces activités semblent sans danger, elles peuvent entraîner des blessures à long terme. Ces activités ne sont pas particulièrement dangereuses pour un travailleur qui ne les accomplit qu'à l'occasion; toutefois la situation devient plus critique lorsque le travail est effectué pendant de longues périodes à chaque jour de travail.
Il est très important de savoir que les blessures musculo-squelettiques, et plus particulièrement les blessures consécutives à des lésions dues aux mouvements répétitifs, découlent rarement d'un seul événement ou facteur particulier. Normalement, elles se forment avec le temps en raison de différents facteurs, dont certains sont strictement liés au travail et indépendants de la volonté du travailleur.
Les facteurs liés au travail qui présentent le plus grand risque de blessures musculo-squelettiques comprennent :
Comme le corps humain a été conçu pour bouger, il ne peut tolérer l'immobilité prolongée. Le simple fait de rester assis à un bureau pendant de longues heures peut nuire à la santé et au système musculo-squelettique. Le maintien en position verticale et immobile du haut du corps demande un grand effort musculaire et contribue à ce qu'on appelle la charge statique.
Le fait de tenir la tête à parfaite distance de l'écran et du porte-documents et de maintenir les bras dans la position de dactylographie appropriée augmente la charge statique dans toute la partie supérieure du corps, et plus particulièrement dans le cou et les épaules. Non seulement l'apport réduit de sang qui s'ensuit accélère-t-il la fatigue, mais il rend aussi le système musculo-squelettique plus vulnérable aux lésions dues aux mouvements répétitifs.
Les mauvaises postures peuvent découler des facteurs suivants :
Le fait de maintenir le haut du corps dans une position permet aux membres supérieurs d'exécuter les mouvements fins de la main utilisés pendant l'entrée de données au clavier ou la manipulation d'une souris (reconnus comme facteurs contributifs d'une charge dynamique). Il s'agit d'exemples répandus de mouvements répétitifs et monotones. Répétés des centaines ou des milliers de fois, heure après heure, jour après jour, année après année, ces mouvements forcent les muscles et les tendons dans les avant-bras, les poignets et les doigts, et en causent graduellement l'usure. Les gens qui effectuent un travail répétitif en ayant une posture immobile et statique sont encore plus exposés aux lésions dues aux mouvements répétitifs.
L'inconfort, l'engourdissement et le picotement sont des signes de danger qui, si on ne s'en préoccupe pas, risquent de faire place à la douleur, aux problèmes chroniques et à l'invalidité à long terme. Des renseignements additionnels sur l'interaction entre les mouvements effectués par le cou, les épaules et les mains se trouvent dans notre document Réponses SST intitulé Troubles musculo-squelettiques liés au travail – Facteurs de risque.
À l'instar des mouvements répétitifs et monotones, le rythme de travail élevé est une réalité plutôt répandue dans la plupart des bureaux. Qu'il découle d'une surcharge de travail périodique ou d'une répartition inégale du travail, il contribue fortement à la formation de blessures musculo-squelettiques.
Le rythme de travail détermine le temps que les muscles utilisés ont pour se reposer et récupérer entre les mouvements. Plus le rythme est rapide, moins le temps de récupération est long et productif. Cette combinaison augmente le risque de lésions dues aux mouvements répétitifs.
Une personne peut être capable d'établir son rythme de travail et de s'adapter au stress qui en découle. Toutefois, les facteurs externes qui augmentent le rythme de travail et qui sont indépendants de sa volonté sont encore plus nuisibles à la santé, notamment :
Le travailleur n'a, par conséquent, aucune influence sur la cadence et la rapidité du travail, ce qui crée la sensation « d'être toujours pressé ». Cette hâte et le stress causent une tension des muscles du corps qui, à son tour, accroît le risque de formation de lésions dues aux mouvements répétitifs.