Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Pour être en état de « confort thermique », une personne doit porter une quantité raisonnable de vêtements sans avoir ni trop chaud ni trop froid. Le confort thermique est important tant pour le bien-être de la personne que pour assurer sa productivité.
Les préférences de température varient beaucoup d'un individu à l'autre, et aucune ne peut tous les satisfaire. Néanmoins, un bureau où il fait trop chaud rend ses occupants fatigués, et d'un autre côté, un bureau où il fait trop froid détourne l'attention de ces derniers en les rendant agités et facilement distraits.
Il est important, dans les bureaux, de maintenir des conditions de température stables. Un écart par rapport à la zone de confort, si petit soit-il, peut être une source de stress et affecter le rendement et à la sécurité. Les travailleurs stressés sont moins tolérants face à des conditions inconfortables.
Le confort thermique dépend d'un nombre de facteurs :
La norme CSA Z412-17 « L'ergonomie au bureau – Une norme d'application pour l'ergonomie des postes de travail » recommande ce qui suit :
REMARQUE : Le Groupe CSA indique que ces conditions se fondent sur le tableau 3 de la norme ASHRAE 55, avec un taux d'humidité relative de 50 % et une vitesse aérienne moyenne de <0,15 m/s.
La norme 55 - 2013 « Thermal Environmental Conditions for Human Occupancy », de l'American Society of Heating, Refrigerating, and Air Conditioning Engineers (ASHRAE) propose que les plages de température recommandées répondent aux besoins de 80 % des gens. Un certain nombre d'individus seront inconfortables, même si les exigences sont respectées. Des mesures additionnelles peuvent donc être nécessaires. Dans certains cas, la législation prévoit une série de températures acceptables pour diverses circonstances. Voir la fiche d'information Réponses SST Conditions de température – Législation pour consulter la liste des lois applicables.
La norme 55-2013 de l'ASHRAE utilise une méthode graphique pour la zone de confort qui tient compte des facteurs comme l'humidité relative, le rapport de mélange, la température opérative et la température du thermomètre mouillé et qui comprend des remarques sur l'habillement, l'énergie métabolique, la température de rayonnement et la vitesse de l'air. Selon l'annexe F de la norme de l'ASHRAE, aucune limite inférieure d'humidité n'a été établie pour le confort thermique. Par conséquent, cette norme ne précise pas de taux d'humidité minimal.
Les recommandations de température de la CSA (ci-dessus) reposent sur une humidité moyenne de 50 %.
Un taux d'humidité relative inférieur à 20 % peut causer un inconfort en raison de l'assèchement des muqueuses et de la peau. Un faible taux d'humidité relative peut aussi entraîner la formation d'électricité statique et, par conséquent, influer négativement sur le fonctionnement de certains matériels de bureau, comme les imprimantes et les ordinateurs. À l'opposé, un taux d'humidité relative supérieur à 70 % peut entraîner la formation de condensation sur les surfaces et à l'intérieur du matériel et des structures du bâtiment. Si le taux demeure inchangé, de la moisissure et des champignons pourraient se former à ces endroits. Un taux d'humidité élevé rend aussi la pièce étouffante.
La Health and Safety Executive (Royaume-Uni) indique qu'entre 40 % et 70 %, l'humidité relative n'a pas une grande incidence sur le confort thermique.
La vitesse de l'air peut être créée par le système de climatisation ou de ventilation et par les surfaces froides (p. ex. air qui circule vers le sol). Ce mouvement de l'air influe sur le confort thermique. Les courants d'air, particulièrement au niveau de la tête (tête, cou et épaules) et des jambes (chevilles, pieds et jambes), peuvent causer de l'inconfort.
En règle générale, les températures considérées comme étant dans la zone de confort augmenteront avec la vitesse de l'air.
Le confort thermique dépend également de l'énergie métabolique (les activités réalisées), les vêtements que porte une personne et la température de rayonnement des autres surfaces.
L'énergie métabolique (activités) varie d'une personne à l'autre, même si chaque personne porte les mêmes vêtements et exécute les mêmes activités. Dans la mesure du possible, il faut permettre aux personnes d'avoir un certain contrôle sur le choix des vêtements et le rythme de travail.
Les sources de température de rayonnement comprennent les planchers et les fenêtres. Par exemple, des fenêtres mal isolées peuvent rendre la pièce froide en hiver, et le soleil peut rendre la pièce chaude en été. La plupart des humains sont très sensibles aux plafonds chauds et aux surfaces verticales froides, comme les fenêtres. Une température de la surface du plancher trop élevée ou trop basse, et qui diffère de la température de l'air, contribue également à l'inconfort thermique.