Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 4, N^o. 5 mai 2006

Quelle est la probabilité qu'une catastrophe naturelle frappe l'immeuble où vous travaillez, ou qu'un déversement de produits chimiques oblige votre famille à évacuer le voisinage? On ne peut jamais prévoir si une catastrophe frappera, ni quand elle frappera. Ce que nous savons, c'est qu'une bonne planification peut en atténuer les conséquences et les rendre moins désastreuses.

Dans le cadre de la Semaine de la protection civile, du 7 au 13 mai 2006, le gouvernement du Canada lance notamment une campagne d'éducation civique sous le thème " 72 heures …Votre famille est-elle prête? ". Pour souligner cette occasion, un guide a été conçu afin d'aider les Canadiens et Canadiennes à se préparer à faire face à une situation d'urgence pendant 72 heures.

Il est important de savoir à l'avance qui appeler, quoi faire et qui sera chargé des opérations lors d'une situation d'urgence. Nous n'avons pas le temps de réfléchir à cela quand une catastrophe survient.

Il incombe aux employeurs d'élaborer un plan d'intervention, de le faire connaître à leurs employés, et de le vérifier pour s'assurer qu'il fonctionne. Pour commencer, un plan d'urgence contient les éléments essentiels suivants : comment alerter et évacuer le personnel, qui sera responsable d'aider les personnes handicapées, où trouver de l'aide médicale, quoi faire en cas d'accident, et à quel endroit le personnel doit se regrouper pour vérifier le nombre de personnes évacuées sur les lieux une fois que tous sont hors de danger.

La planification peut servir à éviter les décès, les blessures et les dommages matériels. Elle accélère également le processus de retour au travail après l'interruption des opérations en raison d'une urgence.

En plus de servir de guide durant une situation de crise, un plan d'urgence peut vous aider à doter votre lieu de travail des éléments nécessaires par suite du signalement des lacunes, telles qu'un manque de ressources d'urgence, de fournitures, ou de personnel correctement formé. En outre, un plan d'urgence témoigne de la détermination de votre organisme à veiller à la sécurité des employés.

À la maison, il est également important de se préparer aux situations d'urgence. Renseignez-vous sur le type de risques présents dans votre secteur et sur les autres risques pour lesquels vous devriez être prêts. Il peut s'agir d'inondation, de tremblement de terre, de déversement de produits chimiques, de panne d'électricité, etc. Prévoyez ce qui suit :

• Connaître les sorties de secours de votre domicile et l'emplacement des extincteurs d'incendie, des robinets d'alimentation en eau, de la boîte électrique, des robinets de gaz et des avaloirs de sol.
  
• Choisir un lieu de rassemblement pour les membres de votre famille (un près de chez vous et un autre à l'extérieur du voisinage en cas d'évacuation).
  
• Désigner à l'avance une personne qui emmènera les enfants si vous êtes dans l'impossibilité de le faire.
  
• Désigner des personnes-ressources qui se trouvent à proximité et en dehors de la ville.
  
• Connaître l'état de santé des membres de votre famille.
  
• Prévoir un endroit où loger votre animal domestique.

Élaborer un plan d'urgence pour que tout le monde sache quoi faire et où aller en cas d'urgence. Une fois que vous avez un plan d'urgence, assurez-vous que tous les habitants de votre domicile le connaissent bien et y ont accès. Le site Web de Santé publique et Protection civile Canada présente un outil en ligne pour vous aider à élaborer un plan en une vingtaine de minutes.

Vous devez également avoir à la maison une trousse d'urgence contenant toutes les fournitures dont vous et votre famille pourriez avoir besoin pour survivre pendant 72 heures pendant ou après une situation d'urgence. Ranger cette trousse dans des sacs de voyage ou des sacs à dos faciles à transporter et rangés dans un endroit facilement accessible. Assurez-vous que tout le monde dans la maison sait où se trouve la trousse. Cette dernière doit contenir les articles de base suivants :

• De l'eau - au moins deux litres d'eau par personne, par jour.
  
• Des aliments non périssables (boîtes de conserve ou aliments secs, barres énergétiques).
  
• Un ouvre-boîte manuel.
  
• Une lampe de poche et des piles.
  
• Des bougies et des allumettes ou un briquet (placer les bougies dans des contenants robustes et placez-les à l'extérieur avant d'aller vous coucher).
  
• Une radio à piles ou à manivelle et des piles de rechange.
  
• Une trousse de premiers soins : articles particuliers comme les médicaments sur ordonnance, le lait maternisé et le matériel nécessaire aux personnes handicapées.
  
• Des fournitures pour bébé ou tout-petit : couches, lait en bouteille, lait maternisé et aliments, jouets, crayons et papier.
  
• Des clés supplémentaires de la voiture et de la maison.
  
• De l'argent comptant en petites coupures (billets de 10 $) et de la monnaie pour les téléphones publics.
  
• Des copies des documents importants (documents personnels comme une pièce d'identité de chacun des membres de la famille, des contrats d'assurance, acte de propriété).
  
• Une copie de votre plan d'urgence et les coordonnées des personnes-ressources.

Autres articles de votre trousse

• Des vêtements et des chaussures de rechange pour chaque membre de la famille.
  
• Un sac de couchage ou une couverture chaude pour chaque membre de la famille.
  
• Un sifflet (si vous avez besoin d'attirer l'attention).
  
• Des sacs à ordure pour votre hygiène personnelle.
  
• Papier de toilette et autres produits de soins personnels (shampooing, brosse à cheveux, brosse à dents et dentifrice, savon, serviette et débarbouillette).
  
• Gants de protection.
  
• Outils de base (marteau, pinces, clé, tournevis, pièces de fixation, gants de travail).
  
• Réchaud et combustible (suivez les instructions du fabricant et rangez-les convenablement).

Mahatma Gandhi a dit un jour : " L'avenir dépend de ce que nous faisons maintenant ". Planifier et se préparer aujourd'hui en vue des situations d'urgence de demain sont des mesures préventives qui permettront d'assurer la protection et la sécurité de ceux et celles qui se trouvent à votre lieu de travail comme à votre domicile lors d'une éventuelle situation d'urgence.

Autres ressources :


Réponses SST du CCHST en matière de plan d'intervention d'urgence


Guide de planification des mesures d'urgence du CCHST


Télécharger le Guide de préparation à une urgence


Information sur les mesures préventives générales de Santé publique et Protection civile Canada


Croix-Rouge canadienne : Together We Prepare (anglais seulement).

En Nouvelle-Écosse, un travailleur manipulait un camion nacelle dans une zone très encombrée. Il élevait la nacelle dans laquelle il se trouvait en direction d'une ligne de distribution d'énergie électrique. Concentré pour éviter de heurter la ligne d'énergie électrique principale, le conducteur n'a pas remarqué la présence d'un petit hauban. Lorsque la nacelle a heurté ce dernier, les mains du conducteur sont restées coincées entre le hauban et la nacelle. Résultat : une grave blessure à un doigt et plusieurs os fracturés.

Quiconque manipule un camion-nacelle, un zoom-boom, un camion à flèche ou tout autre appareil élévateur court un risque de blessure semblable, en particulier dans les aires encombrées. Ce conducteur de la Nouvelle-Écosse a été blessé parce qu'il ne pouvait accorder toute son attention à plus d'un danger à la fois. Lorsqu'il y plusieurs sources de risques, les conducteurs d'équipement peuvent avoir de la difficulté à les surveiller toutes en même temps.

Pour aider un conducteur à éviter de multiples risques, il devrait y avoir sur place un " signaleur " pour aider à surveiller les risques et à prévenir le conducteur afin d'empêcher tout contact ou toute collision. Il est important qu'une analyse des risques liés à la tâche (analyse de la sécurité du travail) soit effectuée à l'avance lorsque des conducteurs doivent travailler dans une aire encombrée ou accomplir une tâche complexe. Cela aide à repérer et à éviter les risques avant le début des travaux.

Lors d'un autre incident, un travailleur du Nouveau-Brunswick a subi des blessures à la tête et au visage à bord d'un camion porteur à faux-cadre basculant. L'incident est survenu lorsqu'il essayait de transférer un conteneur roll-on de grande capacité d'un camion à plate-forme à la plate-forme de son propre camion.

Le câble du treuil installé sur le camion n'était pas assez long pour atteindre le contenant. Le conducteur s'est servi d'une chaîne munie d'un petit crochet de 5/16 po pour tirer le contenant en la plaçant entre le contenant et le crochet, au bout du câble capable de soulever 7,5 tonnes.

Lorsque le contenant était sur le bord de la plate-forme de l'autre camion, le conducteur a essayé de le tirer pour le placer sur son camion. Puisque la plate-forme de son camion n'était pas suffisamment inclinée pour permettre au contenant de rouler sur la plate-forme de son camion de façon appropriée, le contenant est resté pris contre la partie arrière de la plate-forme. Le treuil a continué de tirer, mais le contenant n'a pas bougé et le petit crochet sur la chaîne s'est cassé.

Le crochet capable de soulever 7,5 tonnes et le câble du treuil sont revenus brusquement vers la fenêtre arrière de la cabine, d'où le conducteur observait l'opération. Le crochet est passé par la fenêtre et l'a frappé au front.

La Commission de la santé, de la sécurité et de l'indemnisation des accidents au travail du Nouveau-Brunswick recommande de prendre les mesures préventives suivantes :

• Ne jamais se servir d'une chaîne, d'une corde ou de tout autre dispositif de connexion entre le câble d'un treuil et le contenant.
  
• Pour empêcher le crochet du câble de se décrocher par inadvertance, il doit être muni d'un verrou de sécurité.
  
• La plate-forme du camion doit toujours être inclinée conformément aux directives du fabricant.
  
• Finalement, la fenêtre arrière d'un camion nacelle devrait être munie d'une protection adéquate comme un écran, un protecteur, une grille, un déflecteur ou un garde-corps pour que le conducteur soit protégé contre tout objet volant ou pouvant pénétrer dans la cabine.

Lire toutes les alertes sur les sites suivants :


Nova Scotia Environment and Labour (anglais seulement)


Commission de la santé, de la sécurité et de l'indemnisation des accidents au travail du Nouveau-Brunswick

Le temps est venu de dissiper quelques mythes concernant la prévention des blessures au bas du dos. Le premier mythe veut que des muscles dorsaux et abdominaux forts suffisent à eux seuls à protéger le dos. Le second mythe veut que la mobilité et la flexibilité de la région lombaire empêchent à coup sûr les épisodes de douleur dorsale. En effet, il est recommandé d'avoir de la force et la flexibilité au niveau du dos, mais la santé du dos n'est pas si simple. Parfois, les exercices traditionnels qui ne mettent l'emphase que sur les muscles dorsaux peuvent causer plus de mal que de bien.

Un dos en santé et sans douleur nécessite une capacité aérobique ainsi que des muscles en santé dans la zone principale de la colonne vertébrale et de l'abdomen. Ces muscles sont responsables de la stabilisation de la colonne vertébrale. De récentes recherches dans le domaine de la biomécanique du dos suggèrent que la stabilité de la colonne vertébrale, acquise grâce à l'endurance musculaire, est cruciale pour la santé du dos.

Afin d'acquérir de la stabilité au niveau de la colonne vertébrale et de la maintenir, il faut travailler le muscle extenseur du dos ainsi que les muscles abdominaux de façon à préserver le dos. Les exercices conçus pour la stabilité de la colonne vertébrale, tels que décrits sur le site Web de Réponses SST, mettent l'accent sur la préservation d'une colonne vertébrale bien droite et exempte de surcharge. Idéalement, ces exercices devraient être adaptés à chacun; toutefois, les exercices décrits ici sont généralement sécuritaires pour quiconque souhaite améliorer la stabilité de sa colonne vertébrale.

Parmi les exercices recommandés figurent le " chat-chameau " en guise d'exercice d'échauffement, l'" oiseau-chien " qui vise les muscles extenseurs du dos, le " redressement partiel " qui vise les muscles abdominaux, et le " pont latéral " qui vise les muscles obliques et latéraux des zones lombaire et abdominale.

Vous trouverez les instructions détaillées ainsi que des illustrations accompagnant chacun de ces exercices sur le site Web du Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail.

Pour de meilleurs résultats, faites ces exercices tous les jours pendant 15 à 30 minutes (IL N'EST PAS recommandé de les faire au réveil). Ne forcez pas les mouvements. Oubliez le vieil adage " Pas de douleur, pas de gain " et souvenez-vous de toujours préserver votre dos. Vous pouvez accompagner vos exercices dorsaux de légers exercices cardiovasculaires tels que la marche, le cyclisme ou la natation. Si vous souhaitez accroître l'intensité de vos exercices, augmentez le nombre de répétitions au lieu d'utiliser des poids additionnels.

Votre région lombaire est une structure complexe de vertèbres, de disques, de moelle épinière et de nerfs et il est important d'en prendre grand soin. Intégrez ces exercices à votre routine. Si vous êtes patient et persévérant, vous sentirez bientôt les bienfaits d'une région lombaire en santé sur votre qualité de vie.

Exercices pour un dos en santé

La saison estivale est à nos portes et amène avec elle un assaut de jeunes travailleurs remplis de bon vouloir. La Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) veut s'assurer que les milliers de jeunes Canadiens qui s'apprêtent à occuper un nouvel emploi d'été connaissent leurs droits, sont conscients des risques et des dangers qui les guettent, et sont en sécurité dans leur milieu de travail.

La courbe des accidents chez les jeunes travailleurs est alarmante. De 2000 à 2004 en Ontario, les travailleurs âgés entre 15 et 24 ans représentaient le cinquième des réclamations avec ou sans temps perdu au travail. Au cours de cette même période, 60 travailleurs âgés de moins de 25 ans ont trouvé la mort à la suite de blessures traumatiques reliées au travail.

Le CSPAAT a lancé une vaste campagne de commercialisation ciblant les jeunes travailleurs, leurs parents et leurs employeurs. La campagne présente des publicités radio, des bannières électroniques et de la publicité affichée sur les transports en commun et dans les dépanneurs. Les publicités racontent les histoires vécues de Trista, de Randy et de Léonard, trois jeunes travailleurs dont les vies ont été grandement affectées par une tragédie survenue en milieu de travail. La campagne CSPAAT vise à conscientiser les jeunes sur les risques présents dans leur milieu de travail et vise également à mettre en valeur leurs droits et leurs responsabilités en vertu des lois sur la santé et la sécurité au travail.

Bien que chaque employeur ait la responsabilité juridique de garantir un lieu de travail sécuritaire, les jeunes travailleurs devraient savoir qu'ils ont eux aussi un rôle important à jouer, celui de veiller à leur propre sécurité et à celle de leurs collègues.

" Les statistiques démontrent que les jeunes travailleurs sont plus susceptibles de se blesser au cours du premier mois de leur emploi qu'en tout autre temps ", affirme la présidente intérimaire du conseil d'administration de la CSPAAT, Jill Hutcheon. " Il est essentiel d'inverser la tendance, et c'est par le biais de conseils pratiques et de connaissances en matière de sécurité que nous demeurons optimistes et que nous croyons pouvoir y arriver ".

Pourquoi les jeunes travailleurs se blessent-ils au travail? Une recherche effectuée par WorkSafe BC a révélé quelques-unes des raisons : les jeunes travailleurs manquent de formation et d'expérience. Ils ne connaissent pas tout à fait leurs droits ou ne sont pas totalement à l'aise avec ces droits en tant que travailleurs. Ils sont peut-être mal préparés pour le milieu du travail. Parfois, on demande aux jeunes travailleurs d'accomplir des tâches dangereuses et, se sentant jeunes et invincibles, ils affrontent ce défi tête première sans se poser de questions. Les jeunes travailleurs tendent également à être plus facilement distraits que les travailleurs plus âgés.

Les lieux de travail peuvent être dangereux et le risque de blessures est d'autant plus important lorsque les employeurs omettent d'offrir des séances d'orientation, de la formation et de la supervision ainsi qu'un environnement adéquat pour les jeunes travailleurs. Les employeurs devraient agir à titre de mentor, de professeur et de guide pour chacun de leurs nouveaux employés, particulièrement lorsqu'ils sont jeunes.

La campagne de sensibilisation de la CSPAAT vise à promouvoir un milieu de travail sain et sécuritaire, et ce, afin de protéger ceux qui sont plus vulnérables. N'oublions pas que la jeunesse d'aujourd'hui est la main d'œuvre de demain!

Passez un bel été, en toute sécurité.

Consultez e site Web de la CSPAAT destiné aux jeunes travailleurs


Visitez la Zone des jeunes travailleurs!

Chaque fois qu'il y a interaction avec d'autres personnes, le risque de violence est présent. Les milieux de travail de tous les secteurs d'entreprise sont en proie à de tels problèmes. Un comportement jugé violent englobe plus que le fait de frapper, de pousser, de donner des coups de pied ou de bouscule; il englobe aussi les comportements menaçants comme celui de montrer les poignets, de lancer des objets, de jurer ou d'exprimer son intention de faire du mal à une autre personne. Tout comportement blessant sur le plan physique ou verbal, ou tout comportement visant à embarrasser, humilier, énerver, inquiéter, blesser ou agresser quelqu'un est inacceptable dans un lieu de travail.

De tels problèmes sont-ils présents dans votre milieu de travail? La meilleure façon de le savoir et de reconnaître la violence ou d'empêcher de tels incidents dans l'avenir est de mettre en place un programme exhaustif de prévention de la violence en milieu de travail. Le processus commence par une évaluation des risques, qui constitue le principal moyen de reconnaître les enjeux présents dans votre milieu de travail. Un autre élément essentiel consiste à adopter une politique écrite qui informe les employés que la direction s'engage à contrecarrer la violence et qu'elle ne tolérera en aucun temps les comportements violents. La politique énonce très clairement les comportements jugés inappropriés et inacceptables par l'organisation, comme la violence, l'intimidation, le harcèlement, etc. Elle souligne ce que les employés devraient faire en cas d'incidents, y compris les personnes avec qui communiquer et les moyens de déclarer ces incidents.

Le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) a mis en place trois cours dispensés en ligne, qui mettent l'accent sur la prévention de la violence en milieu de travail.

Le cours gratuit d'une durée de 15 minutes intitulé Violence en milieu de travail : sensibilisation définit ce qu'est la violence en milieu de travail, décrit les facteurs de risque importants et présente les deux prochains cours en ligne de la série.

Reconnaître les risques et prendre les mesures appropriées aide les superviseurs de première ligne ainsi que les travailleurs à évaluer le niveau de risque présent au sein de leur organisation et à adopter des mesures de prévention requises. Sa durée est d'environ une heure. On y traite des façons de réduire les risques de violence, de ce qu'il faut faire lorsqu'on est en proie à des gestes violents dans le milieu de travail, des responsabilités légales de l'employeur, et plus encore.

Établir un programme de prévention permet aux participants d'acquérir les connaissances et les outils nécessaires afin d'éliminer ou de minimiser la possibilité d'actes de violence dans le milieu de travail. Ce cours d'une durée de 90 minutes donne des conseils sur la façon de mettre en place un programme efficace de prévention de la violence adapté au milieu de travail.

La peur et la souffrance ne devraient pas faire partie d'une journée de travail normale. Les employeurs ont la responsabilité juridiques de garantir un lieu de travail sécuritaire à leurs employés et de s'assurer qu'ils ne seront pas sujets à de la violence en milieu de travail. Après avoir suivi ces cours en ligne offerts pas le CCHST, vous saurez comment reconnaître les risques présents au sein de votre organisation, comment mettre en place un programme de prévention et comment prendre les mesures appropriées afin de maintenir un milieu de travail sécuritaire.

Obtenir de plus amples renseignements sur les cours en ligne portant sur la violence en milieu de travail


Réponses SST sur la violence en milieu de travail


Guide de la prévention de la violence en milieu de travail