Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Les changements climatiques provoquent l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes. Les urgences liées au climat font référence aux situations qui en découlent, par exemple :
L’augmentation de la fréquence des situations d’urgence que provoquent les phénomènes météorologiques extrêmes montre l’importance pour les milieux de travail de tenir compte de ces situations dans leurplanification des interventions d’urgence.
Dans une situation d’urgence, il faut prendre rapidement des décisions importantes. Or, le manque de ressources et de personnel formé peut entraîner de la panique et nuire au jugement, ce qui peut avoir de graves conséquences. En se dotant d’un bon plan d’intervention, les milieux de travail peuvent réduire les risques de blessures et d’accidents. Le plan permet en outre de prévenir ou de limiter les dommages matériels (biens, équipement, matériel) et les dommages à l’environnement.
Il importe d’élaborer un plan d’intervention en cas d’urgence pour chaque phénomène climatique possible (p. ex. feux incontrôlés, inondation, chaleur extrême, vents violents, ouragans). On ne peut s’attendre à ce que la chaîne de pouvoir et les canaux de communication fonctionnent normalement.
Pour en savoir plus à ce sujet, consultez la fiche Réponses SST intitulée Planification des interventions d’urgence.
Rappelons que les lois varient selon l’administration dont relève le milieu de travail, et que chaque milieu de travail comporte ses propres particularités.
L’équipe responsable de la planification des interventions d’urgence doit évaluer la vulnérabilité pour voir quels phénomènes météorologiques extrêmes sont susceptibles de se produire et déterminer à quelsdangers et à quels risques seraient exposés les travailleurs et l’organisation dans une telle éventualité. Les dangers et les risques dépendent de nombreux facteurs, notamment :
Pour mieux cerner les éventuels phénomènes météorologiques extrêmes, consultez les ressources du gouvernement fédéral, comme le rapport « Le Canada dans un climat en changement » et le site Web d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) (les liens se trouvent à la fin du présent document). Les provinces, les territoires et les municipalités émettent aussi des avis et des alertes.
Il n’y a peut-être jamais eu de phénomène météorologique extrême dans votre région, ou le dernier remonte peut-être à il y a longtemps, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas. Voici des exemples de dangers pouvant découler des urgences liées au climat :
Évaluation des risques
Après avoir cerné les dangers associés à chaque phénomène météorologique, il faut évaluer les risques auxquels sont exposés les travailleurs, les biens et l’environnement. Pour ce faire, il faut déterminer la probabilité de blessures et de dommages ainsi que la gravité de ceux-ci. Cette évaluation facilitera l’établissement des priorités et l’affectation des ressources lors de la planification d’urgence, mais, surtout, l’élaboration de bonnes interventions.
Les zones où des substances inflammables, des explosifs ou des produits chimiques sont utilisés ou entreposés doivent être considérées comme des endroits propices aux dangers en cas de situation d’urgence. Il ne faut pas perdre de vue la possibilité qu’un événement en déclenche d’autres. Par exemple, si un phénomène extrême (p. ex. feu de forêt, tornade) provoquait un incendie, il y aurait risque d’explosion, qui pourrait causer des défaillances structurales, lesquelles pourraient déclencher bien d’autres événements.
Durant le processus d’identification des dangers et d’évaluation des risques, il est possible de cerner des lacunes dans les mesures de contrôle des dangers actuellement en vigueur et de détecter des dangers qui auraient pu passer inaperçus auparavant et qui pourraient accroître les risques lors d’une situation d’urgence. Il faut donc traiter ces questions comme il se doit.
Plans d’intervention en cas d’urgence
Une fois que les éventuelles situations d’urgence liées au climat ainsi que les risques et les conséquences de ces situations ont été définis, il est possible de déterminer les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs, les biens et l’environnement.
Le plan d’intervention en cas d’urgence liée au climat doit également prévoir ce qui suit :
Le plan doit tenir compte du temps qu’il faudra aux services d’urgence pour intervenir. Dans l’éventualité d’une urgence liée au climat, des retards sont possibles puisque ces services seront très sollicités par les villes et les autres milieux de travail de la région. Sinon, votre organisation pourrait être en mesure d’offrir de l’aide ailleurs. Voilà une raison de plus de tenir compte à la fois de la collectivité et du milieu de travail dans le plan d’urgence.
Le plan doit également prévoir des procédures pour qu’il soit possible de surveiller, d’interrompre ou de poursuivre l’exécution des processus critiques et le fonctionnement ou l’arrêt de l’équipement critique et des appareils susceptibles de causer des blessures ou des dommages en cas de panne électrique ou de défaillance. Comme le document qui résultera du processus de planification risque d’être volumineux, le plan doit offrir aux travailleurs des consignes écrites distinctes sur les tâches qui leur incomberaient si jamais une situation d’urgence devait se produire.
Conformément aux meilleures pratiques, le plan doit faire l’objet d’un examen tous les ans, ou plus souvent si nécessaire. À la suite d’une simulation ou d’une véritable situation d’urgence, il convient également de se pencher sur l’efficacité du plan pour y apporter des modifications s’il y a lieu. Il est important d’examiner et de réviser le plan régulièrement.
Voici quelques liens utiles sur le climat :
(*Nous avons cité ces organismes dans le but de fournir des références pouvant vous être utiles. Vous devriez communiquer directement avec les organismes concernés pour obtenir de plus amples renseignements sur les services offerts. Veuillez prendre note que le fait de citer ces organismes ne constitue d’aucune manière une quelconque forme de recommandation ou d’accréditation de ces organismes par le CCHST et ne doit pas avoir préséance sur d’autres organismes que vous connaissez.)