Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Les employés peuvent être considérés comme des aidants s’ils fournissent des soins ou une aide non rémunérés à un enfant, à un parent, à un ami proche ou à un partenaire qui a besoin d’assistance parce qu’il est atteint de troubles physiques, mentaux ou cognitifs. Ce rôle est le plus souvent informel et non rémunéré, et est assuré par des aidants qui apportent une assistance à des personnes atteintes d’une incapacité physique ou mentale, d’une affection de longue durée ou de problèmes liés au vieillissement, tout en occupant un autre emploi rémunéré. Cela peut également s’appliquer dans les situations où une personne est convalescente, se remet d’une blessure et nécessite des soins temporaires.
D’autres termes sont utilisés pour désigner ce rôle, notamment : aidant naturel, travailleur-aidant ou employé-aidant. Bien que le lieu de travail décide des situations qui s’appliquent dans le cadre de leur politique et de leur programme, le terme « aidant » n’est habituellement pas utilisé pour des activités habituelles de garde d’enfants, sauf si l’enfant a besoin d’une assistance supplémentaire.
L’absence de soutien de l’employeur peut inciter l’aidant à quitter la population active, à s’absenter du travail et à prendre une retraite anticipée, et entraîner une diminution du rendement. Citons parmi les autres domaines susceptibles d’être touchés : la charge du travailleur en général, le stress, sa santé mentale et physique, et sa satisfaction au travail.
Oui, cela est possible.
Examinons un scénario courant : le parent d’un employé vit de façon autonome, mais il a besoin d’aide pour des activités qui exigent de se déplacer en voiture, par exemple faire des courses et se présenter à des rendez-vous chez le médecin. Après avoir passé toute une journée à leur travail « rémunéré », de nombreux employés consacrent du temps chaque jour à la prestation de soins, même pour des niveaux de soins de santé modérés. Ils peuvent également devoir s’absenter du travail pour se rendre à des rendez-vous médicaux, ce qui leur crée des inquiétudes au sujet de leur rendement et de leur sécurité d’emploi. Cette journée de travail perturbe non seulement l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, mais elle ajoute aussi à la fatigue, au stress et à l’anxiété, et peut causer chez la personne une perte de concentration et l’empêcher d’exercer ses fonctions de manière sécuritaire.
Un autre scénario courant pourrait être celui d’une personne handicapée qui a besoin d’aide pour passer de la position assise à debout, pour entrer dans une baignoire ou se relever si elle est tombée. L’employé qui est la personne aidante peut aider à soulever ou à soutenir le bénéficiaire des soins. Il se peut qu’il y ait peu de formation structurée sur les techniques de levage appropriées. L’aidant pourrait subir une foulure, une entorse ou une blessure au dos. Perte de temps, réduction des heures de travail ou nécessité d’avoir recours aux avantages sociaux figurent parmi les répercussions possibles pour le lieu de travail.
Les aidants qui occupent un emploi peuvent également s’inquiéter des expositions aux maladies sur le lieu de travail, notamment à un virus, et de la possibilité de transmettre cette maladie au bénéficiaire de soins.
Offrir un lieu de travail sécuritaire et sain adapté à leurs besoins, et avantageux pour tous. Il est fortement recommandé aux employeurs de mettre l’accent sur l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et de promouvoir une culture d’entreprise qui tient compte des besoins des aidants. Vous voudrez peut-être intégrer le programme dans le cadre du système de gestion de la santé et de la sécurité au travail (SGSST) existant. Par exemple, celui de la norme B701-F17 de l’Association canadienne de normalisation (CSA) intitulée Organisations favorisant et appuyant les aidants naturels. La norme B701-F17 intègre le cycle « Planifier-Faire-Vérifier-Agir » qui utilise le même modèle que celui de la norme CSA Z45001:19 - Systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail — Exigences et lignes directrices pour leur utilisation. L’objectif d’un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail est de gérer les dangers et les risques, de fournir un mécanisme pour prévenir les blessures et les maladies, et d’utiliser des méthodes pour évaluer et effectuer le suivi systématique du programme.
Lors de l’élaboration d’une politique et d’un programme de soutien aux travailleurs aidants, il faut :
Surveiller et évaluer les programmes et les activités pour déterminer les possibilités, les défis et les avantages indiqués par l’employé-aidant, son gestionnaire ou son superviseur, et ses collègues. Examiner les résultats et en faire rapport. Prendre des mesures pour améliorer continuellement le rendement du programme afin d’atteindre les résultats escomptés.
Un programme complet intégrera autant d’options que possible. Voici quelques exemples :