Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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La plupart des gens associent la violence et le harcèlement à une agression physique. Toutefois, la violence et le harcèlement en milieu de travail sont des problèmes beaucoup plus larges. Il s'agit de tout mauvais traitement, de toute menace, de toute forme d'intimidation ou de toute agression subie par une personne en cours d'emploi. La violence au travail peut prendre des formes aussi diverses que les rumeurs, les jurons, les insultes, les mauvais tours, le harcèlement, les disputes, les dommages matériels, le vandalisme, le sabotage, la bousculade, le vol, l'agression physique, le stress psychologique, les accès de colère, le viol, l'incendie volontaire et le meurtre.
REMARQUE : Dans le présent document, nous utilisons le terme violence pour désigner également le harcèlement et l'intimidation.
Veuillez consulter les fiches d'information Réponses SST suivantes pour plus d'information :
La violence familiale se définit par toute forme de mauvais traitement ou de négligence infligée à un enfant ou à un adulte par un membre de la famille ou par quelqu'un avec qui la victime a une relation intime. Elle se manifeste aussi en abus de pouvoir dans les relations familiales, en abus de confiance ou en dépendance qui met en danger l'autre personne.
En général, la violence familiale est un comportement utilisé par une personne pour prendre le pouvoir ou le contrôle sur une personne avec laquelle elle entretient ou entretenait une relation intime. Cette violence peut se manifester par un ou plusieurs de nombreux comportements. D'autres formes de harcèlement et de violence en milieu familial sont particulières, par exemple :
Toute personne est susceptible d'être la cible de violence familiale, peu importe son âge, sa race, sa religion, son orientation sexuelle, sa situation économique ou son niveau d'éducation. L'agresseur peut être un conjoint ou un partenaire actuel ou ancien, un parent ou un ami. Les hommes comme les femmes peuvent subir des abus ou en faire subir dans leurs relations.
Oui. Lorsque la violence familiale suit une personne ciblé par des actes de violence au travail, la situation devient un problème dans ce milieu. Un agresseur peut représenter un risque pour la victime ou pour les gens de son lieu de travail.
Vous avez probablement déjà entendu des gens dire, par exemple : « la violence familiale est un problème personnel », « ce n’est pas de mes affaires » ou « ils doivent régler ça entre eux ». Ces attitudes aggravent l’isolement des gens qui subissent de la violence familiale et créent une barrière entre la personne ciblée et ceux qui sont en mesure de lui fournir de l’appui et de l’aide grandement nécessaires. Le milieu de travail peut occuper un rôle important, car les victimes de toute sorte de violence peuvent y trouver des ressources pour obtenir l’aide nécessaire.
Les gens qui subissent de la violence familiale se sentent souvent isolés. Ils peuvent ressentir de la honte, ou craindre que leur situation compromette leur emploi, alors ils ont peur de s’exprimer. De façon similaire, ceux qui soupçonnent que la violence familiale touche un employé hésitent à approcher la personne ou à intervenir, pour plusieurs raisons. Cette hésitation et cette isolation supplémentaire augmentent le risque chez ceux qui subissent de la violence familiale. De plus, ces gens ont souvent de la difficulté à se rendre au travail et affirment que la situation nuit à leur rendement professionnel. Il existe d’autres répercussions sur le milieu de travail, notamment :
Exemples de manifestation de la violence familiale au travail (liste non exhaustive) :
Certaines administrations tiennent expressément compte de la violence familiale dans leurs lois sur la santé et la sécurité au travail, d'autres non.
En Ontario, par exemple, la Loi sur la santé et la sécurité au travail comprend une disposition sur la violence familiale (article 32.0.4).
Au Manitoba, le Code des normes d’emploi comprend le « Congé en cas de violence interpersonnelle », qui comprend précisément la violence familiale. Ce type de congé offre aux personnes ciblées par des actes de violence familiale un congé payé et un congé non payé afin qu’elles aient l’assurance d’une protection de leur emploi pendant qu’elles assurent leur sécurité. Il peut s’agir de trouver un logement adéquat, recevoir des soins pour des blessures physiques ou psychologiques, recourir à des services juridiques pour, par exemple, obtenir une ordonnance préventive, etc.
De façon générale toutefois, l'employeur a l'obligation, dans toutes les administrations, de s'assurer que tous les employés sont dans un milieu de travail sûr et sécuritaire, ce qui comprend de les protéger contre toute forme de violence.
Un milieu de travail solidaire et conciliant offre aux personnes l’occasion d’assurer leur indépendance financière et leur permet de trouver les ressources dont elles ont besoin pour leur situation particulière.
Tout en respectant la confidentialité et la vie privée, dans le cadre de leur politique sur la prévention de la violence et le harcèlement en milieu de travail, les employeurs doivent aussi assumer les responsabilités qui suivent.
Définir les signes précurseurs : Puisque les personnes qui subissent de la violence familiale sont plus susceptibles d'en parler à un collègue de travail plutôt qu'à d'autres personnes du même milieu, tous les employés devraient être formés et informés pour pouvoir reconnaître les signes précurseurs et les facteurs de risque de violence familiale, ainsi que les mesures à prendre lorsqu'un signalement est de mise.
Former un réseau de soutien : Divers intervenants du milieu de travail peuvent offrir du soutien et de l'aide aux employés qui subissent de la violence familiale. La collaboration d'une équipe, qui peut comprendre un superviseur, un collègue fiable, des agents des ressources humaines, des fournisseurs du programme d'aide aux employés et des représentants syndicaux, peut constituer une approche efficace pour former un réseau de soutien. L'employeur peut aussi pouvoir aider la personne à communiquer avec les services offerts dans la région.
Élaborer et soutenir un plan de protection : Dans les milieux de travail, il est possible de soutenir ou d'élaborer des plans de protection individuels et organisationnels pour aborder la situation. Il faut adapter les plans aux circonstances et les distribuer à tous ceux qui doivent être mis au courant de la situation, afin de garantir la sécurité. Ces plans peuvent prévoir ce qui suit :
[Adapté de : Making It Our Business (2014) du Centre for Research & Education on Violence against Women & Children]
Consulter : Obtenir des conseils des experts du refuge pour femmes local ou de la police afin d'élaborer un plan de protection. Il faut signaler les menaces de violence et communiquer clairement les procédures d'urgence à tous les employés.
(*Nous avons mentionné ces organismes à titre de référence pratique ultérieure. Communiquez directement avec eux pour obtenir de plus amples renseignements sur leurs services. Prenez note que la mention de ces organismes ne constitue pas une recommandation ou une approbation du CCHST par rapport à d'autres organismes que vous connaissez peut-être.)